rassemblement devant la direction de la Poste

Message par françois marcel » 10 Juin 2005, 13:17

hier, mercredi 9 juin, une délégation des collègues de Bègles,les militants de la CGT, SUD, CNT et les organisations DAL, AC, les partis PC, LCR, VERTS, Alternative Libertaire, ainsi qu'une porte parole du mouvement des lycéen étaient représentés pour soutenir les collègues de Bègles.
Les prises de paroles ont duré une bonne heure et les trois cent personnes (à vue d'oeil) ont pu mesurer le chemin qu'il reste à parcourir pour une mobilisatoin d'ensemble.
La LCR, le PC, et SUD ont surfé sur la vague du "non" pour appeler à élargir le mouvement dans les semaines qui viennent.
N'ayant pas assisté au début des interventions, je veux bie nque ceux qui y ont participé donnent leur point de vue.
françois marcel
 
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Message par pedro » 10 Juin 2005, 20:29

Je crois que tu as dit l'essentiel.
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Message par pedro » 10 Juin 2005, 20:32

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Message par pedro » 10 Juin 2005, 20:43

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Message par pedro » 10 Juin 2005, 20:44

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Un intervenant du PC.
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Message par pedro » 10 Juin 2005, 20:50

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Un intervenant de Virgin. Les employés sont en grève pour des augmentations de salaires.
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Message par pedro » 10 Juin 2005, 20:52

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Une lycéenne.
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Message par françois marcel » 11 Juin 2005, 12:30

j'avais oublié de citer la F.S.U qui soutenait aussi les collègues de Bègles.
Par contre les O.S FO et CFDT étaient absentes... on peut aussi mesurer leur solidarité envers ceux qui essayent de porter les revendications des travailleurs, et surtout dans des moments comme celui que nous vivons où la moindre des choses aurait été d'être au côté de ceux qui se battent.
Le langage ambigu que tient FO dans les tracts, notamment un tract qui disait "non à la violence", distribué à la Poste, donne le ton de cet O.S dans les batailles qui ont lieu à la Poste... :halalala:

françois marcel
 
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Message par artza » 30 Juin 2005, 05:20

Le 6 et 7 juillet six postiers du centre de tri de Bordeux-Bègles sont convoqués devant le conseil de discipline siègeant à la direction de La Poste à Boulogne-Billancourt. Ces postiers sont menacés de révocation.
Le 17 juin dernier un postier contractuel est passé à un entretien préalable de licenciement.

15 postiers sont suspendus de fonction, 9 d'entre eux sont mis en examen et 7 sont menacés de révocation.

CGT et SUD ont déposé des préavis de grève pour les 6 et 7 juillet et appellent à des rassemblements à partir de 8 heures devant le siège de La Poste.
Un rassemblement est également prévu à Bordeaux.

Rappelons que ces postiers de Bordeaux ne sont coupables que d'avoir protesté contre la suppression de 48 emplois dans leur centre de tri comme La Poste en supprime partout, dans tous les centres, tous les bureaux, tous les services.
Leur licenciement serait une injustice. Une atteinte au droit de grève, au droit légitime de tout travailleur d'affirmer ses revendications et de les défendre.
La direction de La Poste mène une véritable campagne de mensonges et d'intimidation espérant porter un coup au moral de tous les postiers, aux syndicalistes et à leurs organisations.

Le 7 et le 8 juillet pour les collègues de Bègles mais aussi pour eux-mêmes et pour leur avenir les postiers réagiront. Débrayeront et mainfesteront.

Non aux révocations. Non aux sanctions. Retrait des plaintes en justice.
artza
 
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Message par Bertrand » 18 Juil 2005, 10:44

Dans la dernière LO

a écrit :La Poste Centre de Tri - Bordeaux-Bègles : des sanctions qui restent lourdes et injustifiées!

Jeudi 7 et vendredi 8 juillet, La Poste tenait son conseil central de discipline. Elle demandait initialement la révocation de six syndicalistes (parmi les quatorze incriminés) pour avoir soi-disant organisé une séquestration de cinq cadres pendant un conflit sur des suppressions d’emplois. Elle entendait surtout montrer à tous les postiers ce qu’il pouvait en coûter de s’opposer à sa politique de rentabilisation. Mais devant la mobilisation depuis deux mois de milliers de postiers, mais aussi de travailleurs du privé et d’autres secteurs, tant à Bordeaux que dans le reste du pays, la direction nationale de La Poste a opéré incontestablement un recul. Après avoir mené une campagne nationale en vue de préparer des révocations, elle a accepté de transiger en ne prononçant aucune révocation. Mais elle a lourdement sanctionné les militants.

Mercredi 6 juillet, dans le milieu syndical CGT et SUD, tout le monde était persuadé et disait que la direction allait révoquer deux des six syndicalistes pour faire un exemple.

Jeudi 7, à Paris et à Bordeaux, les rassemblements ont réuni respectivement un millier et 500 travailleurs devant les sièges des directions de La Poste. À Paris, il y avait une cinquantaine de Bordelais venus soutenir leurs camarades, la grève au Centre de tri ayant été bien suivie dans les différentes brigades. À Paris comme à Bordeaux, les interventions se sont succédé pour dénoncer les suppressions d’emplois et la répression de la direction.

Si la direction a reculé sur les révocations, les sanctions que le conseil de discipline a annoncées et qui doivent être confirmées par le directeur général de La Poste, Bailly, restent totalement injustifiées. Car la direction a voulu faire un coup de force contre des postiers se battant contre des suppressions d’emplois et contre une direction locale qui a systématiquement joué de la provocation et du pourrissement. Ces sanctions sont de deux ans de mise à pied, parfois assorties d’un an de sursis, pour trois militants, et de vingt-et-un mois pour un autre. Elles restent du domaine de l’intimidation et de la répression à l’égard de ceux qui s’opposent à une rentabilisation des services, dans le cadre d’une proche privatisation. Et cela sans compter que, sur le plan pénal, neuf des syndicalistes sont toujours mis en examen pour «séquestration».

Au Centre de tri, si les postiers sont soulagés que les révocations soient évitées, ils sont écœurés par la lourdeur des sanctions à l’égard des six. Ils restent mobilisés car, les 18, 19 et 20 juillet, le directeur régional de la DOTC Aquitaine (Direction opérationnelle du traitement du courrier) organise des conseils de discipline à Bordeaux pour huit autres militants du centre. Là, non seulement il est juge et partie -c’est lui qui a fait envoyer le GIPN- mais il s’est aussi personnellement impliqué dans les réunions et dans la presse locale pour faire passer nos camarades pour des monstres et en exigeant la révocation d’au moins deux d’entre eux.

À l’encontre des huit, il demande de six mois à deux ans de mise à pied et le licenciement du camarade contractuel. Les travailleurs du centre comptent se mobiliser et faire pression pour obtenir dans l’immédiat un recul sur le licenciement et le minimum possible sur les sanctions. En continuant à revendiquer leur retrait total et celui des plaintes et des sanctions!

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