(ravine chien @ vendredi 30 janvier 2004 à 22:48 a écrit : pour la mobilisation, il y avait 2000 personnels de d'éducation (tos,copsy,chercheurs,enseignants...)qui manifestaient à lille(selon un mail que j'ai reçu).Au collège Jean-Jaurès de Lens, on comptait 66 % de grévistes, pour le reste vous avez des infos???
En effet, autour de 2000 - 2500 personnes à la manif régionale de Lille. Il y avait un peu de monde. Il me semble que le sentiment général était "c'est pas trop mal" car beaucoup craignait le pire avec 800 manifestants ou moins.
La mobilisation est variable selon les bahuts mais reste à mon avis globalement faible (autour de 20 % de grévistes dans beaucoup de bahut) en dépit de l'agression, près de 600 suppressions dans les lycées et collèges. L'ambiance n'est pas à la lutte, ce matin un prof non gréviste se justifiait en disant "on s'en sort bien, on ne perd qu'un poste" :headonwall: La vie est belle.
Par contre certains bahuts dégustent : 12 postes en moins par ci, 6 postes en moins par là...
Prochaine " journée nationale d'action" annoncée par la FSU, CGT, FAEN, UNSA le 12 mars.
- Albert
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a écrit :"Concours 2004 : le compte n'y est pas
Le SNES, le SNUipp, le SNEP, le SNESup (FSU), le SGEN-CFDT, le SE-UNSA, l'UNSEN-CGT, la FERC-sup CGT, le SNCL (FAEN), l'UNEF tiennent à dénoncer solennellement la politique actuelle de recrutement d'enseignants du ministère de l'éducation nationale et du gouvernement.
Ils condamnent la diminution brutale et injustifiée du nombre de postes mis aux concours du second degré et les insuffisances en postes pour le premier degré, contraires aux propres conclusions de l'audit ministériel de décembre 2002.
Ils s'inquiètent des conséquences d'une telle politique alors que des départs massifs à la retraite sont prévus d'ici 2010.
Ils mettent en garde le gouvernement sur le sens du message ainsi adressé aux milliers d'étudiants qui se sont engagés dans des études longues, des préparations exigeantes à des concours sélectifs.
Ils attirent son attention sur le désarroi et la colère légitimes que de telles décisions génèrent, à l'heure où une crise de recrutement d'enseignants qualifiés s'annonce. C'est une dégradation concrète des conditions d'enseignement, des dispositifs de lutte contre l'échec scolaire qui est annoncée pour la prochaine rentrée. Ce sont 6 000 enseignants qui manqueront dans le second degré à la rentrée 2005. Cela va entraîner de nouveaux recours aux listes complémentaires, plaçant des milliers de professeurs d'école sur le terrain sans formation.
Ils appellent tous les étudiants, les formateurs, les enseignants à manifester devant les rectorats le mercredi 4 février 2004 à 17h, à rencontrer localement les représentants du ministère, à s'exprimer dans les médias pour montrer les conséquences de tels choix.
Les organisations soussignées demandent au gouvernement de revenir sur les décisions prises à l'égard du primaire et d'annoncer immédiatement pour le second degré un nombre de recrutements répondant aux besoins des collèges, des lycées et des lycées professionnels."
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