Le 4 octobre !

Message par pedro » 04 Oct 2005, 21:41

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Message par pedro » 04 Oct 2005, 21:43

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Message par Ottokar » 05 Oct 2005, 06:49

A Paris, la police estime le défilé à 30 000. Ce ne doit pas être loin de la réalité. J'étais au point fixe de LO, à un moment j'ai compté que le cortège CGT s'écoulait au rythme de plus de 200 personnes à la minute. Il a mis deux heures à passer devant nous, avec quelques arrêts et quelques trous, ce qui ferait environ 25 000. Et la CGT faisait la majorité (les 3/4 ?) du cortège : le reste n'était pas très important, les cadres de la CFE-CGC, en blanc et venus de tout le pays, la CFDT, la FSU et les profs qu'on a vus plus nombreux à d'autres cocasions, FO et le PT pour fermer la marche apparemment mais je n'ai pas vu la fin.

Bonne manif, du monde, des slogans et des jeunes dans les cortèges, mais pas un ras-de-marée.
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Message par Valiere » 05 Oct 2005, 11:44

LE SUCCES INDENIABLE DU 4 OCTOBRE EST UN ENCOURAGEMENT POUR ALLER ENSEMBLE ET PLUS LOIN


La rue s’est exprimée.
La police, aux ordres peut toujours minimiser l’ampleur de la mobilisation, les faits sont là et ils sont têtus :

- Plus d’un million deux cent mille personnes sont descendues dans la rue ce 4 octobre.
- Les revendications sont considérées comme justifiées par la grande majorité de la population
- L’unité syndicale était visible et forte : aucune organisation n’a voulu manquer ce rendez vous avec l’histoire
- L’arrêt de travail a été significatif y compris dans le secteur privé...
- Même les directions syndicales les plus timorées ont annoncé qu’il faudrait poursuivre

Aujourd’hui, chacun établit son bilan. Le gouvernement a écouté la rue, sera t-il l’entendre ?

Les travailleurs du public et du privé avec raison en doutent, d’autant plus que le projet de Chirac et de Villepin est clair :
Il leur faut casser les services publics, faire des économies sur le dos des travailleurs et satisfaire leur base électorale : les nantis et le MEDEF .

Comment continuer ?

C’est la question que se posent les manifestants en ce lendemain de cette journée d’action.
L’histoire proche, notamment les mobilisations de 2003 montrent que tout relâchement et tout attentisme mènent à un découragement et surtout permettent à la droite au pouvoir de poursuivre sa politique de casse

Comme l’ont expliqué les dirigeants syndicaux interrogés par la presse, il ne faut pas attendre mais poursuivre le mouvement en lui donnant un second souffle et des perspectives.
«Ce n'est pas une journée d'action isolée, mais une mobilisation qui s'amplifie» déclare Bernard Thibault de la CGT, Jean –Claude Mailly de FO lui fait écho en interpellant le gouvernement : «On ne va pas lui laisser quinze jours .Je ne lui demande pas une réponse obligatoirement ce soir ; mais, dans les jours à venir, il faut qu'on ait des réponses.»...Même le direction de la CFDT tient compte de la volonté exprimée par les travailleurs en annonçant qu’il y aura une suite !

L’erreur serait de proposer de continuer avec des formes « appropriées’ entreprise par entreprise ou secteur par secteur.

Après le rassemblement, la dispersion ne peut que conduire à une baisse de la pression

L’essentiel c’est de frapper ensemble et plus fort.

Après cette journée d’action avec grèves, il faut changer de braquet pour passer à la vitesse supérieure en envisageant dans les plus brefs délais une grande manifestation nationale et la grève générale.


Cette grève générale, tant attendue et si peu souvent organisée ne se décrète pas mais s’organise.
De plus en plus de salariés et de fonctionnaires considèrent à juste titre qu’il faut que la dimension intersyndicale devienne un levier pour les mobilisations à venir dans le cadre d’une démarche unitaire qui soit initiée à tous les niveaux...
Certains appels et certaines initiatives vont dans le même sens : discutons entre nous et préparons les lendemains qui ne chantent pas pour les patrons et leurs soutiens.

Valiere
 
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Message par Gaby » 05 Oct 2005, 13:45

Anecdotes plus ou moins comiques de parcours...
  • Un vieux d'Alternative Libertaire a passé quelques bonnes minutes à essayer de vendre son canard aux flics d'Alliance, sous les rires de ses compagnons.
  • l'UNEF s'est certainement sentie agressée par les jeunes anars. Ils ont établi une chaine autour de leur camion... Mais ils n'étaient pas assez pour mettre qui que ce soit comme cortège derrière la chaine.
  • Les cadres de la CGC défilaient hier. Leur sono' principale réclamait "le retour du pouvoir aux classes moyennes !". Leurs affiches étaient majoritairement en réaction contre le Contrat Nouvelle Embauche, mais c'était très loin d'être vraiment politique. Pour preuve, et c'est intolérable, un de leurs camions sonos a foutu le son à fond en passant "smack my bitch up" de Prodigy. Ca c'est du message. :x
  • 2 types se balladaient avec des pancartes en carton disant "Vive la bourgeoisie !". Leur but était de provoquer les gens pour commencer des discussions et "faire réfléchir". De vrais boulets.
Gaby
 
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Message par Ottokar » 05 Oct 2005, 13:47

(wolf @ mercredi 5 octobre 2005 à 14:22 a écrit : Selon mes méthodes de comptage (nombre de tracts diffusés à la hauteur de chemin vert), environ 100 000. Mais c'est "à la louche", je le reconnais.

Discussion habituelle. Je m'en moque, je donne les indications por ceux qui ont l'habitude de ces comptages, tu peux en donner d'autres. Par curiosité, puisque j'ai indiqué ma méthode, quelle est la tienne, pusque -la remarque de Txi est cruellement juste- ce ne peut être le "nombre de tracts"... ?
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