La grève dans l'enseignement secondaire

Message par irène » 01 Avr 2008, 06:42

(malaka @ lundi 31 mars 2008 à 20:48 a écrit : Oui il est envoyé par mail aux syndiqués mais trés tard et très discrètement. On sait jamais il faudrait pas que les profs y répondent trop :dry:
En PJ
PS : désolé je sais pas comment le réduire.

merci pour l'info
irène
 
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Message par Wapi » 01 Avr 2008, 18:18

La mobilisation continue, les élèves prennent le relai des enseignants et réciproquement. Ce n'est qu'un début !!

La manifestation parisienne était sympa, dynamique même si ce n'étaient pas encore les foules du CPE. Les cortèges étaient denses, avec un peu de tenue, et il n'y a pas eu d'incidents notables, même si la police avait encore uen fois une attitude provocante par moments avec les jeunes.

Dans Le Parisien :

a écrit :      Paris : plusieurs milliers de lycéens dans la rue


Pour protester contre la suppression de postes, les lycéens manifestent entre le Luxembourg et le ministère de l'Education nationale.

Plusieurs milliers de lycéens, entre 11.000 et 13.000 selon les organisateurs, 4.500 selon la police, ont manifesté mardi à Paris pour protester contre les milliers de suppressions de postes.

Parti vers 14H00 du Luxembourg en direction du ministère de l'Education, le cortège s'est immobilisé à Sèvres-Babylone peu avant 16H00 où la dispersion était en voie d'achèvement vers 16H30, après un sit-in dans une atmosphère tendue, ont constaté des journalistes de l'AFP. Une voiture a été retournée sur le boulevard Raspail au passage des manifestants, a constaté un journaliste de l'AFP.



Selon la police, 400 enseignants environ figuraient parmi les 4.500 manifestants. De même source, ils étaient 600 pour 4.000 lycéens jeudi dernier, sur les mêmes revendications. «C'est un succès, c'est un signe clair qu'on envoie au ministère», a déclaré à l'AFP Florian Lecoultre, le président de l'Union nationale lycéenne (UNL), en avançant le chiffre de 11.000 manifestants.

«On a établi aujourd'hui un rapport de force», s'est félicité de son côté Alix Nicolet, la présidente de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl), en chiffrant la participation à Paris à 13.000 manifestants. «Non, non, non aux suppressions de postes ! Oui, oui, oui à notre éducation !», scandaient les lycéens, venus de Paris et de la région parisienne, dans des cortèges organisés par établissements et derrière des banderoles affirmant notamment: «Finançons l'éducation et non l'intervention en Afghanistan» ou encore «La plus grande armée c'est l'éducation, pas besoin de porte-avion».

«Les propos du ministre nous choque, c'est un peu facile de minimiser l'importance du mouvement lycéen mais ça ne va pas être tenable très longtemps car il y a de plus en plus de lycéens dans la rue», a expliqué à l'AFP dans la manifestation Léo Moreau, vice-président de l'UNL, en référence aux déclarations de Xavier Darcos qui a assuré mardi qu'il ne reviendrait pas sur les 8.830 suppressions de postes prévues pour la rentrée 2008.

Déléguée de la Fidl, Hannah Boisson a de son côté prévenu le ministre de l'Education que les lycéens «ne sont pas des enfants» et que «le gouvernement reculera». Une délégation de représentants lycéens était reçue par la direction générale de l'Enseignement scolaire (Degesco), a confirmé le ministère à l'AFP.

Dans la matinée, une cinquantaine de personnes ont manifesté avenue Gambetta devant le rectorat de Paris, à l'appel de la FCPE (principale fédération de parents d'élèves) de Paris, pour protester contre «la suppression de 3.000 heures de cours chaque semaine» dans l'académie.
Wapi
 
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Message par kaïre » 03 Avr 2008, 19:33

Toulon
Mardi 1er = manif environ 2 000 lycéns + qq profs. Service d'ordre, lycéens + UD CGT.
Jeudi 3 = manif environ 5 000, toujours aussi peu de profs. En revanche, présence massive RG, BAC. Service d'ordre = id.
A noter : provocation policière sur le blocus du lycée Bonaparte (lycée général, centre de Toulon, en ce moment à la pointe du mouvement). 3 élèves embarqués. CGT + élèves devant le commissariat après la manif. Les 2 mineurs ont finalement été relâchés en fin d'après-midi. Le majeur reste en garde à vue : violences avec arme blanche. En fait, les flics voulaient dégager les poubelles du blocus et les chaînes. Un policier tirait une chaîne d'un côté, l'élève de l'autre, il a lâché et la chaîne a atteint le flic. 1 jour d'arrêt. Reconstitution organisée en catimini (sans avocat) vers 17h. Suite ? A craindre, du ferme car cet élève avait déjà été condamné à 3 mois avec sursis, pour ?
Pas grand chose de prévu pour demain par UNL (FIDL inexistante cette année), communiqué de presse, tracts. Vacances !

mercredi 02 avril 2008

Copié-collé article sur 1ère manif Var Matin

La quasi-totalité des établissements d'enseignements général et professionnel était représentée à la manifestation à Toulon. :

Toulon : les lycéens font monter la pression
Près de 2 000 lycéens de l'aire toulonnaise ont manifesté hier, répondant à à l'appel national des deux principales organisations UNL et Fidl. Alors que le ministre Xavier Darcos assurait le matin même qu'il ne reviendrait pas sur les suppressions de postes d'enseignants prévues pour la rentrée prochaine, les manifestants ont fait savoir qu'ils étaient prêts à poursuivre le mouvement « jusqu'à ce que le ministre comprenne ». Les lycéens dénonçaient aussi la réforme des bacs pro.

« Education en danger », « Réformez les réformes », « Touchez pas à nos profs »... lisait-on sur les banderoles. Partis de la place de la Liberté à 10 h, les lycéens ont attaqué le pavé au pas de charge. Bien que peu disciplinés, ils ont déroulé un cortège sans incident majeur.

« Pas pris au sérieux »

La quasi-totalité des établissements d'enseignements général et professionnel de Toulon et La Seyne était représentée : Bonaparte, Beaussier, Langevin, la Coudoulière, Dumont, le Coudon, Cisson, Claret, Parc Saint-Jean, Saint-Louis.

« On sait qu'on ne sera pas entendu aujourd'hui », soulignait Julie, de l'UNL, juste avant d'être reçue en préfecture avec le reste de la délégation. « Mais si le mouvement s'amplifie, on a espoir que le gouvernement finira par comprendre. » « Il faudrait que les profs s'y mettent. Nous, on n'est pas pris au sérieux », remarquait un élève du Coudon.

Plusieurs lycées étaient toujours bloqués hier : Bonaparte, La Coudoulière, Beaussier, Dumont (de façon symbolique, les entrées étant multiples), Saint-Louis. Les lycéens du Coudon évoquaient une possible reprise du blocus demain matin.

Nouvelle manif jeudi

Les professeurs étaient peu nombreux à accompagner la manifestation malgré le préavis de grève déposé par plusieurs syndicats d'enseignants. Ces derniers appellent à une journée nationale d'action aujourd'hui. Des délégations d'établissements rencontreront les groupes parlementaires à l'Assemblée nationale le matin. L'après-midi, ils « rendront au ministère de l'Education nationale les milliers d'heures supplémentaires qu'ils refusent d'effectuer et exigeront la restitution des postes correspondants ».

Les organisations UNL et Fidl appellent à une nouvelle manifestation jeudi.

C.H.-B.
kaïre
 
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Message par kaïre » 04 Avr 2008, 05:26

Toulon

copié-collé article Var Matin

Les lycéens par milliers dans les rues
«Contre les suppressions, une seule solution, la manifestation ! », scandaient hier les lycéens qui défilaient dans les rues de Toulon. Près de 4 000 jeunes ont répondu à l'appel national de l'UNL et de la Fidl. Le cortège a quitté la place de la Liberté à 10 h 30, derrière la banderole : « Arrêtez de piétiner notre éducation ».
Tandis que trois de leurs camarades étaient en garde à vue au commissariat après avoir été interpellés le matin même devant le lycée Bonaparte (1) (lire page ci-contre), les manifestants ont poursuivi leur objectif : protester contre les 11 200 suppressions de postes prévues cette année. Ils se sont exprimés, non pas en s'adressant au ministre concerné Xavier Darcos, mais tout bonnement au chef de l'Etat. « Sarko » ceci, « Sarko » cela... criaient les gamins, en colère contre la réduction de « leur » budget. De nombreux lycéens estiment que le président de la République est responsable du « mauvais virage » que prend le service public d'éducation.
« Pas fatigués », très remontés, les lycéens ont fait beaucoup de bruit tout au long de leur parcours, sans pour autant faire de casse. C'est sous haute surveillance policière que le cortège a fait une boucle au départ de la place de la Liberté, via République, Franklin-Roosevelt, Clemenceau et Strasbourg, sans se rendre cette fois-ci à la préfecture. De retour sur la place, la manifestation s'est disloquée. Une délégation, encadrée par l'UNL et la CGT, a alors décidé d'aller demander audience au commissariat afin d'éclaircir les circonstances de l'interpellation du matin. Au terme d'une heure et demie de discussion sur les marches du central de police, la requête a été refusée.
Les lycéens ont alors rejoint leur établissement d'origine afin de décider de la suite du mouvement.
Les élèves de Bonaparte ont décidé hier en assemblée générale de bloquer l'entrée aujourd'hui encore. Lundi, alors que les vacances auront démarré dans l'académie, les lycéens occuperont symboliquement les abords de l'établissement, afin de montrer leur détermination. D'autres lycées pourraient faire de même.
1. L'UD-CGT du Var et le syndicat CGT Educ'action ont fait parvenir un communiqué dans lequel ils « condamnent vigoureusement ces pratiques qui tendent à destabiliser les jeunes et à discréditer le mouvement. La réponse à la provocation doit se trouver dans le prolongement de la mobilisation. »
Var-Matin

[B]Communiqué UNL

Fédération 83
Ces dernières semaines ont vu une augmentation massive du nombre de lycéens mobilisés pour défendre leur droit à l’avenir. En particulier dans le Var où on compte maintenant près d’une dizaine d’établissements en lutte.
Ce matin, 5 000 lycéens se sont retrouvés Place de la Liberté pour manifester contre les suppressions de postes dans l’Education nationale (conséquence directe de la baisse des Dotations Horaires Globales) ainsi que contre la suppression des BEP et la généralisation du bac professionnel en trois ans.
Ils étaient également 500 à Brignoles.
L’Union Nationale Lycéenne 83 constate donc une réelle prise de conscience de la part des lycéens varois.
Cependant, lors du rassemblement précédant la manifestation devant le lycée Bonaparte ce matin, 3 lycéens ont été interpellés et mis en garde à vue pour des raisons injustifiées. Deux d’entre eux étant mineurs ont été relaxés en fin d’après-midi mais le troisième, majeur, est toujours en garde à vue.
L’Union Nationale Lycéenne souhaite apporter son soutien à cet élève et s’indigne de voir que les forces de l’ordre emploient de telles provocations pour casser et discréditer le mouvement lycéen grandissant.
L’UNL 83 appelle tous les lycéens Varois à amplifier le mouvement pour se faire entendre au niveau national et leur demande de ne pas se démobiliser pendant les vacances.
Continuez massivement la mobilisation !

Communiqué UD CGT
La mobilisation chez les lycéens s’étend et s’amplifie. Après la journée d’action de mardi, ce jour (jeudi 3 avril), ce sont 5 000 jeunes qui ont manifesté à Toulon.
La prise de conscience chez les jeunes est forte. Par contre de grandes difficultés de mobilisation perdurent chez les enseignants et non-enseignants.
Pourtant, les enjeux sont de taille. La casse de l’Education Nationale s’inscrit pleinement dans la R.G.P.P. (Révision Générale des Politiques Publiques), vaste plan social de toute la Fonction Publique.
Lors du rassemblement devant le Lycée Bonaparte qui a précédé la manif, 3 lycéens ont été interpellés et sont en garde à vue sans qu’aucune raison n’ait justifié l’intervention des forces de l’ordre.
L’UD - CGT du Var, son syndicat CGT Educ’action condamnent vigoureusement ces pratiques qui tendent à déstabiliser les jeunes et à discréditer le mouvement de son sens originel.
La réponse à la provocation doit se trouver dans le prolongement de la mobilisation.
L’UD - CGT du Var appelle tous ses syndicats à se rapprocher des lycéens en lutte pour aider à construire et à élever le rapport de force indispensable face à la réalité des enjeux.



kaïre
 
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Message par emman » 08 Avr 2008, 21:10

(NOUVELOBS.COM | 08.04.2008 | 19:03 a écrit :
Plusieurs milliers de lycéens ont manifesté à Paris

Ils étaient mardi après-midi entre 8.500 et 20.000 à Paris, pour protester contre les suppressions de postes. 12 interpellations ont eu lieu.

Entre 8.500 (selon la police) et 20.000 personnes (selon le syndicat lycéen UNL) ont manifesté mardi 8 avril à Paris, pour protester contre les suppressions de postes annoncées pour la rentrée. Douze d'entre elles ont été interpellées après divers incidents.
La manifestation a donné lieu à quelques incidents : à deux reprises, des manifestants placés en tête de cortège ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre, qui ont répondu en chargeant et en faisant usage de gaz lacrymogènes.
Peu après 16h30, au moins douze interpellations avaient été effectuées par des policiers en civils. Les forces de l'ordre ont bloqué les manifestants boulevard des Invalides, les contraignant à refluer avant le terme de la manifestation initialement prévu à Saint-François Xavier.
Le cortège est parti peu après 14h00 du jardin du Luxembourg, en direction de la station de métro Saint-François Xavier, proche du ministère de l'Education.

"Rendez nous nos profs"

L'UNL, qui avait initialement évalué le nombre de manifestants à 10.000, a affirmé qu'ils étaient 20.000 deux heures après le début du cortège.
Jeudi 3, lors d'une précédente journée de mobilisation, ils étaient à Paris 6.700 participants selon la police, entre 17.000 et 20.000 selon les organisateurs.
Les manifestants, des lycéens venus de toute la région francilienne, défilaient derrière une banderole sur laquelle était écrit : "Rendez nous nos profs". Ils étaient encadrés par un important service d'ordre, notamment d'enseignants du Snes-FSU (majoritaire dans le second degré).
Parmi les slogans, on pouvait entendre: "on n'est pas fatigués", "non, non, non aux suppressions, oui oui oui à notre éducation", ou encore "nous ne sommes pas de la chair à patron, nous voulons une vraie éducation".

"Sauvons nos BEP"

11.200 postes seront supprimés à la rentrée, dont 8.830 dans l'enseignement public.
Ici, une pancarte affirmait: "Classes surchargées, postes de profs supprimés, c'est la merde dans nos lycées", là, une autre demandait "faut-il un nouveau Mai 68?" "Sauvons nos BEP, non au bac pro en 3 ans", pouvait-on aussi lire sur une banderole qui faisait allusion à la réforme en cours visant à faire passer le bac pro en trois ans au lieu de quatre actuellement.
Florent Lecoultre, président de l'UNL, premier syndicat lycéen, a déclaré à la presse que c'était "le moment où jamais (pour le gouvernement) d'entendre les lycéens. On va profiter des vacances pour aller jusqu'au bout et être entendus", a-t-il assuré. "Les lycéens sont attachés à un service public d'éducation", selon lui.
"On est là pour dire à Darcos: écoutez-nous, on refuse les suppressions de postes", a affirmé de son côté Hannah Boisson, de la Fidl.
Dans le cortège figuraient en outre le Mouvement des jeunes socialistes et le Mouvement jeunes communistes.

Interpellations dans le Val-de-Marne

Par ailleurs, une vingtaine de personnes ont été interpellées mardi matin dans le Val-de-Marne lors d'incidents en marge de manifestations de lycéens, principalement à Créteil, a-t-on appris de source policière à la mi-journée.
Sept personnes ont été interpellées à Créteil pour jets de pierre lors d'une manifestation rassemblant environ 400 personnes, des lycéens auxquels s'étaient joints des casseurs, selon la même source.
Un policier a été blessé à la jambe par un projectile et les forces de l'ordre ont fait usage de leur flashball à trois reprises pour disperser les manifestants.
En milieu de journée, un groupe de jeunes, dont le nombre n'a pas été précisé, a pénétré dans le centre commercial régional de Créteil, dont la plupart des magasins ont fermé leur rideau. Une dizaine de jeunes ont été interpellés après des vols commis dans un hypermarché.
Six autres personnes avaient été interpellées en début de matinée aux abords du lycée Darius-Milhaud du Kremlin-Bicêtre pour des jets de projectile et des incendies de poubelles.
emman
 
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Message par kaïre » 09 Avr 2008, 12:10

Suite mouvement à Toulon et dans le Var

Jeudi 3 avril : outre la manif à Toulon (4 à 5 000 dont peu de profs !), 1 000 manifestants à Hyères et 500 à Brignoles (15 600 habitants).
Pratiquement tous les lycées du Var, depuis début mars, ont participé plus ou moins au mouvement : blocages, occupations nocturnes, boycott CA, CTPA et CTPD...
Vendredi 4 : rassemblement (entre 150 à 200) devant le Palais de justice (sur les 3 interpellés la veille, les 2 majeurs avaient été libérés, le majeur a passé la nuit au poste) pendant que leur camarade était entendu par le juge. Jugement remis au 18. Sit-in devant la mairie
Lundi 7 (rappel, zône B en vacances) : rassemblement devant Bonaparte (une centaine de lycéens, qq profs). Blocage éclair du bd de Strasbourg (artère centrale de Toulon) et... très belles photos dans la presse. Rédaction d'un tract à l'UD puis diff devant le centre commercial Mayol (plein centre ville)
Mardi 8 : diff sur le marché (une quinzaine)
Actions prévues :
mercredi 16 : simulacre de cours devant le Palais de justice, diff tracts
vendredi 18 : rassemblement devant Palais, jour du jugement.
A signaler : interventions policières plus ou moins brutales pour lever les blocus partout. En tout, 6 interpellations.
DHG : 37 fermetures de classe dans le 1er degré. 115 postes supprimés en collège et 88 postes "à cheval" (sur 2 établissements). 51 suppressions en lycée. Je ne connais pas encore les chiffres pour les administratifs.
Très bonne couverture médiatique : Var Matin et La Marseillaise (journal ex PC), mais je ne sais toujours pas comment envoyer les articles. Copié-collé pas toujours possible. Dans une moindre mesure, FR3 mais un peu quand même.
kaïre
 
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Message par titi » 12 Avr 2008, 13:06

A Ermont aujourd'hui
(ville du val d'oise, 28 000 habitants)

Manifestation de près de 300 personnes ! parents, lycéens, enseignants
pour Ermont c'est historique =D>

si quelqu'un m'explique comment on télécharge des photos (par MP), je veux bien en mettre qqunes

titi
 
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Message par titi » 12 Avr 2008, 20:48

un blog juste pour retracer la manif, avec d'autres photos, je n'en télécharge qu'une seule ici
http://ermontfcpe.unblog.fr/


-- je modifie la taille de l'image -- zejarda --


Image
titi
 
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Message par kaïre » 18 Avr 2008, 20:35

B]Toulon[/B] Suite

Rassemblement ce matin devant le Palais de Justice : jugement de l'élève du lycée Bonaparte. Une soixantaine de lycéens de plusieurs bahuts. Une quinzaine de profs. Ligue des Droits de l'homme, qq parents. Attente de 8h à 12h30. Jugement prononcé à 14h : l'élève est déclaré "coupable de violence volontaire" avec inscription au casier judiciaire, doit payer 800 € d'amende, la peine ne sera prononcée que le 3 octobre et dépendra de "son comportement exemplaire " et notamment de "sa réussite au bac "! Une fois le mouvement "retombé", il risque du ferme puisque déjà en sursis (pour consommation joint).
Déni de justice : la juge a suivi le procureur (réquisitoire extrémement violent, liberté du travail, etc.) au mépris de tous les témoignages unanimes des élèves et des enseignants présents lors des faits, et même de celui du flic qui a déclaré ne pas pouvoir affirmer qu'il s'agissait d'une violence volontaire.
Jugement mi-chèvre, mi-choux : ne pas désavouer les flics, condamner les blocages, volonté de faire un exemple, etc. mais aussi peur de la réaction des lycéens.
Lundi (rentrée de vacances) : tractage dans tous les bahuts, appel à la remobilisation. Mardi : manif.
Les lycéens présents (UNL...) très remontés et furieux, qu'en sera-t'il de la grande masse ?
Du côté profs : mardi : intersyndicale. Mercredi, AG inter-établissements.
kaïre
 
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Message par kaïre » 19 Avr 2008, 07:14

Suite Toulon :[B]

Tractage lundi de la rentrée dans les bahuts et actions selon le climat.
Manifs prévues par l'UNL mardi et jeudi (préavis grève SUD, CGT, SNES (?).
kaïre
 
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