· AUJOURD’HUI, LA MOBILISATION ETUDIANTE A FRANCHI UNE ETAPE IMPORTANTE.
Après Rennes 2, Paris 13, Lyon 2, Versailles St Quentin, Nancy 2, Nantes, Caen, les universités de Strasbourg 2, Amiens, Brest, Metz, Nice, Perpignan, Paris 10 ont rejoint le mouvement de grève.
L’appel de Rennes 2 a encore été voté par de nombreuses Assemblées Générales.
De nombreuses premières manifestations ont eu lieu partout en France : 8000 à Rennes, 5000 à Paris, 2500 à Caen, 1500 à Nantes, 1000 à Nancy et Strasbourg et plusieurs centaines dans d’autres villes universitaires.
· PARCE QUE LES INQUIETUDES ET LES DANGERS SONT BIEN REELS, LE MOUVEMENT S’AMPLIFIE ET FAIT TACHE D’HUILE.
Au delà des cafouillages au plus haut sommet de l’état, le Ministre persiste et signe en maintenant son projet de loi d’autonomie en l’état pour Juin. Par ailleurs, la réforme LMD continue à s’appliquer dans les universités entraînant la remise en cause du cadre national des diplômes et le recul de droits étudiants, ce qui est la source du mécontentement des étudiants.
Ainsi, l’UNEF appelle les étudiants à continuer de s’informer sur les réformes en cours, participer aux Assemblées Générales, étendre la mobilisation et à s’organiser en conséquence.
UNE NOUVELLE JOURNEE NATIONALE DE MANIFESTATION DECENTRALISEE DEVRA ETRE FIXEE POUR LA SEMAINE PROCHAINE.[/quote]
Le 18 novembre, CITATION | Yassir Fichtali, président de l’UNEF déclare : « Face à un ministre intransigeant sur la réforme LMD et le projet autonomie des universités, nous appelons tous les étudiants à rejoindre la mobilisation pour défendre leurs droits et faire entendre leurs revendications. »[/quote]
On le voit bien, l'UNEF s'inscrit dans la perspective de changer à la marge les mesures Lang-Ferry, c'est-à-dire d'accepter la disparition des DEUG, DUT, maîtrises universitaires et professionnelles, DESS et DEA, rendant ainsi plus difficile l'obtention d'un diplôme post-baccalauréat.
Voici le communiqué de Sud-Etudiant du 20 novembre : CITATION | GREVE ETUDIANTE : LE MOUVEMENT S'AMPLIFIE
lA JOURNÉE D'ACTION À L'APPEL DE RENNES 2 EST UNE PREMIERE REUSSITE.
différentes universités rejoignent le mouvement.
Aujourd'hui la grêve a été reconduite à Rennes 2, Caen, Paris 13, St Quentin, Nantes, Strasbourg, Lyon 2. les AG ont été plus massives que celles de la semaine dernière.
Les universités de Paris 1 tolbiac, Aix, Metz, Brest, Poitiers, Amiens, Lille 3 ont rejoint le mouvement en votant la grève dans la journée. Des comités de mobilisation se sont créés à Angers, paris 3, paris 1-4 Sorbonne, jussieu, paris 8, nanterre, Montpellier...
plus de 15 000 étudiant-es ont manifesté aujourd'hui dans toute la France.
L'annonce du gouvernement du report du projet de loi sur l'autonomie des facs ne dupe personne. Ainsi Ferry avait déja berné les étudiant-es en juin en annoncant le report du projet. Mais la réforme ECTS/ LMD s'applique d'ores et déja dans les universités et les paroles de ministre sont illusoires. Le rouleau compresseur néo libéral ne s'arrete pas si facilement.
C'est en continuant le travail d'information et de mobilisation sur nos facs que nous ferons plier le gouvernement. Contre la selection par le fric, contre des diplômes bidons, pour une université publique ouverte à toutes et tous seul un mouvement unitaire de l'ensemble des étudiant-es, personnels et profs renversera la vapeur.
Pour plus de justice sociale : GREVE GENERALE ! ! ! ! ! ![/quote]
Voici le communiqué de la CNT-FAU : CITATION | AMPLIFIONS ET RECONDUISONS LA MOBILISATION !
La CNT-FAU se félicite du succès de cette journée de mobilisation : Brest, Metz, Perpignan, Nanterre et Strasbourg ont rejoint la grève, tandis que 6000 personnes manifestaient à Rennes, 4000 à Paris et plusieurs miliers dans d'autres grandes villes universitaires (Caen, Nantes, Strasbourg, Toulouse ...). La CNT-FAU (affiliée à la Confédération Nationale du Travail) , organisation syndicale universitaire, appelle l'ensemble de l'université à reconduire et à étendre les grèves face aux attaques que subit l'enseignement supérieur public. Nous exigeons notamment l'abrogation de la réforme LMD/ECTS ainsi que le retrait du projet de loi Ferry sur l'autonomie des universités. Malgré les déclarations récentes du ministre, nous restons persuadés que les plans du gouvernement visent à mettre en concurrence les universités. Enfin, nous réaffirmons que nous respecterons les principes de démocratie sans lesquels un mouvement de grève n'est que le jouet d'intérêts politiciens. Voilà pourquoi nous reconnaissons comme principe de fonctionnement l'assemblée générale souveraine qui siège de fac en fac dans la perspective de la mise en place d'une coordination nationale. Seule celle-ci, émanation des universités en lutte, pourra porter leurs revendications sous leur contrôle comme cela avait été le cas lors des mouvements de grève de 1995 et 1998. Paris, le 20 novembre au soir [/quote]
Et voici pour terminer un article de Rouge n°2040 du 20 novembre qui est intéressant et dont je partage entièrement l'avis qui y est développé : CITATION | Contre la casse des Universités Les étudiants se mobilisent
Depuis le début du mois, les étudiants se mobilisent contre une réforme entrée en vigueur et un projet de loi sur l'enseignement supérieur.
Tout a commencé à l'université de Rennes 2, où les assemblées générales, appelées par l'Unef, se sont multipliées, allant jusqu'à rassembler plus de 2 000 étudiants, et où la grève a été votée le 5 novembre. Les universités de Perpignan et Paris 13 ont également rejoint le mouvement en se mettant en grève, et la mobilisation s'étend. Depuis 1995, c'est la première fois que les étudiants se mettent en mouvement avec une telle ampleur. Cela s'appuie sur les grèves qui ont eu lieu l'année dernière à Bordeaux, Toulouse et Perpignan, mais aussi sur l'expérience accumulée de secteurs militants qui ont lutté contre la guerre. Il s'agit aujourd'hui de combattre deux réformes universitaires : la réforme ECTS/LMD et le projet de loi dit de "modernisation universitaire". La première a commencé à être appliquée l'an dernier, le second doit être adopté en juin. Dans les deux cas, la logique est la même : continuer dans l'adaptation des universités aux besoins des entreprises. La réforme ECTS/LMD casse le cadre national des diplômes : ceux-ci ne sont plus équivalents entre eux, et ne s'inscrivent plus dans les conventions collectives. Quant au projet de loi, il vise à donner aux universités la possibilité d'attaquer les droits actuels des étudiants et des salariés : sélection, augmentation des frais d'inscription, gestion des personnels... Les deux réformes visent aussi à adapter les formations aux besoins locaux et ponctuels des patrons, notamment par la multiplication des stages gratuits et par la mise en place de diplômes spécialisés pour les entreprises. Etat et patronat veulent des étudiants Kleenex : on les forme, on les fait travailler, puis on les jette. Au-delà de ces réformes, la mobilisation porte aussi sur les questions du niveau de vie et des conditions d'études, tandis que la répression policière contre les mobilisations est de plus en plus fréquente et que les discriminations racistes sont toujours plus fortes. L'enjeu est aujourd'hui de gagner contre cette réforme, qui aboutirait à la destruction du service public d'enseignement supérieur. Pour cela, il n'y a qu'une solution : la mobilisation la plus massive, avec des grèves et des manifestations qui permettent de faire plier le gouvernement. Dans cette bataille, les directions des syndicats étudiants sont à la traîne : celle de l'Unef, en particulier, prend peur face à un mouvement qu'elle a elle-même déclenché. Elle n'est pas prête à répondre à l'enjeu : assumer clairement la nécessité de la grève, obtenir l'abrogation des réformes, faire le lien avec les attaques du gouvernement contre les étrangers. C'est la participation de tous et l'auto-organisation qui peuvent dépasser les obstacles. L'un des objectifs doit être aussi, après le mouvement de mai et juin contre la réforme des retraites, de faire le lien avec la mobilisation des salariés contre le gouvernement. Ce ne serait pas la première fois que le mouvement étudiant jouerait un rôle de déclencheur.
Antoine Larache[/quote]
Fraternellement, Maël Monnier
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par mael.monnier » 21 Nov 2003, 19:05
Bonjour,
Selon une dépêche de l'Associated Press (AP) qui vient de tomber, "le mouvement des étudiants prend de l'ampleur et s'organise. Plusieurs de leurs syndicats appellent à une nouvelle journée de manifestation dans toute la France jeudi prochain pour exiger le retrait du projet d'autonomie des universités et protester contre l'harmonisation européenne des diplômes, a-t-on appris vendredi après-midi auprès de l'UNEF (Union nationale des étudiants de France).
Par ailleurs, une assemblée générale nationale de toutes les facultés touchées par des mouvements de grève est prévue samedi 29 novembre à Rennes d'où est parti le mouvement le 7 novembre dernier.
L'UNEF, premier syndicat des étudiants en France, souligne que le mouvement continue de s'étendre dans les universités et touche désormais 17 d'entre elles contre huit jeudi soir. Il s'agit des facultés d'Aix-Marseille, Amiens, Brest, Caen, Chambéry, Lille III, Lyon II, Metz, Nancy II, Nantes, Nice, Paris X, Paris XIII, Perpignan, Rennes II, Strasbourg II et Versailles-Saint-Quentin.
"Les propos de Luc Ferry n'ont rien changé. Le ministre n'a rien annoncé de nouveau. La concertation était déjà en route et les dangers propres aux réformes qu'il prévoit sont toujours présents", a déclaré vendredi à l'Associated Press Marie-Amélie Keller, l'une des porte-paroles de l'UNEF."
Fraternellement, Maël Monnier
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par boispikeur » 21 Nov 2003, 21:43
Voici un mail de Sud Etudiants:
1) bilan lapidaire des mobilisations et facs en greve
2) Communiqué de presse de la fédération SUD Etudiant
3) International: ca bouge en allemagne
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
1) bilan mobilisation
1500 en manif sur paris
Paris 1: 4-500 en AG greve votée. nouvelle ag demain
Paris 3: 100 en AG. comité de mobilisation. AG mardi (?)
Paris 1-4 Sorbonne:100 en AG. comité de mobilisation. AG mardi
Paris 6-7 Jussieu: 3-400 en AG. comité mobilisation
Paris 8: 300 en AG. comité mobilisation
Paris 10: 300 en AG. Comité mobilisation
P13: 1100 personnes. greve reconduite. blocage voté pour lundi matin
Aix: greve votée
Metz: 1000 en AG. Grève votée
Caen: 1000 en AG. 2000 en manif: greve reconduite.piquets durs
St quentin: greve reconduite
Strasbourg: greve reconduite
Lille: 500 en AG. greve votée
Lyon 2: 1200 en AG. greve reconduite
Nantes:pas d'info ce soir. occupation depuis plusieurs jours
Rennes: 8000 en manif.
Brest: 500 en AG. votée
Poitiers: 200 en AG. greve votée
Nancy: greve votée depuis plusieurs jours
Angers: 300 en AG. comité de mobilisation
Grenoble: greve depuis mardi. pas d'info ce soir
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
2) le communiqué de presse de la fédération SUD Etudiant
GREVE ETUDIANTE: le mouvement s'amplifie
La journée d'action à l'appel de l'université de Rennes 2 est une réussite. différentes universités rejoignent le mouvement
Aujourd'hui la greve a été reconduite à Rennes 2, grenoble, caen, p13, st quentin en yvelines, Nnates, strasbourg et lyon 2. Les AG ont été plus massives que celles de la semaine dernières (1500 à lyon2)
les universités de paris 1, Aix, Metz, Brest, et Poitiers ont rejoint le mouvement en votant la greve ce midi (1000 à metz, 350 à paris 1, 500 à brest); des comités de mobilisation se sont crées à paris 3, paris 4 sorbonne (100 en AG), jussieu (300), paris 8 (300), nanterre(400).
La manifestation appelée à paris par SUD Etudiant, l'unef et la FSE a réunni plus de 1500 personnes qui sont parties de tolbiac vers le ministère.
A Rennes près de 8000 étudiant-esd ont manfistées
L'annonce de Chirac de ne pas mettre à l'ordre du jour les réformes de l'université n'est que pure illusion. Ainsi Ferry avait déja berné les étudiant-es en juin en annoncant le report du projet d'autonomie des universités. De plus la réforme la plus contestée (ECTS/LMD) commence à s'appliquer dans différentes universités. La fédération SUD Etudiant à travers ses syndicats locaux continue l'information auprès des étudiant-es et est présente dans les luttes et mobilisations et réclame l'abrogation pure et simple de la réforme ECTS/ LMD.
Cependant nous restons vigilant-es quant à une quelconque forme de récupérations des luttes par des bureaucraties syndicales et c'est pourquoi partout ou nous sommes présent-es nous intervenons en faveur de coordinations d'étudiant-es syndiqué-es et non syndiqué-es.
Seule une mobilisation d'ampleur de l'ensemble de la communauté universitaire permettra de faire reculer le gouvernement.
++++++++++++++++++++++++++ 3) international: ca bouge en allemagne.
Salut,
Ca bouge aussi dans les facs en Allemagne, contre les coupes dans les budgets des facs (sous en moins, profs en moins, étudiants en moins), pour la défense du service public.
Université de Francfort 12.11 AG 3000 étudiants en grève; FH (FachHochschule) Frankfort 18.11 manif avec les syndicats 50 000 personnes. en grève. AG le 20
Université Marburg en grève depuis le 6.11 (seulement dans certaines UFR). Manif le 11.11.
Université Kassel AG 28.10, AG 19.11 pour le vote de la grève
Université de Munich. AG le 19.11
Université de Hanovre 12.11 manif 20 000 personnes (profs, élèves et étudiants)
Berlin (c'est le mieux, c'est la où je suis !) Grève à la TU (Technische Universität) depuis le 5.11, grève à la Humbolt Universität epuis le 19.11 (AG de plusieurs milliers de personnes) Actions à l'OSI (Otto Suhr Institut für Politikwissenschaften)
Source "Streikposten" Bundesweite Zeitung zum Widerstand an den Universitäten. par Attac Campus Allemagne
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par mael.monnier » 22 Nov 2003, 13:48
La misère du Parti Communiste Français... Voilà ce qu'on peut lire dans le 4 pages du PCF sur l'enseignement supérieur et la recherche ( http://www.pcf.fr/docs/telecharger/2245Unive.rtf) : - "La construction d’un espace européen de la recherche et de l’enseignement supérieur est à l’ordre du jour : formidable occasion de développer des coopérations inédites entre lieux de formation, laboratoires de recherche, entreprises innovantes, collectivités territoriales ; formidable occasion de développer des réseaux associant aux projets les plus divers, citoyennes et citoyens, syndicalistes, décideurs économiques et politiques, chercheurs et spécialistes de divers champs de savoir et de compétences..." - "Oui, nous considérons que le tissu des formations supérieures doit jouer un rôle fondamental dans l’acquisition par le corps social dans son ensemble, et la jeunesse en particulier, des qualifications, des savoirs et savoir-faire, des représentations sans lesquels il n’est qu’une citoyenneté rabougrie. Ceci suppose un très profond renouvellement des méthodes d’apprentissage, une participation beaucoup plus importante des étudiants et des adultes à la définition de leur parcours, un lien beaucoup plus grand avec les lieux de travail, avec l’activité professionnelle." - "Les communistes ne contestent nullement l’utilité d’un référentiel européen des diplômes et ce qui est appelé LMD peut en servir de trame ; ils ne mettent évidemment pas en cause le travail déjà accompli par de nombreux universitaires, souvent responsables de filières, d’UFR, ou d’Etablissements. Néanmoins force est de considérer que ni la méthode adoptée par le gouvernement, ni les termes mêmes dans lesquels la réforme était supposée voir le jour, ne sont de nature à permettre de l’asseoir sur des considérants explicites communs à tous : étudiant(e)s, universitaires, citoyen(ne)s : on peut se demander quelle légitimité une réforme qui se veut de grande ampleur peut-elle tirer de conditions qui engendrent des interprétations diverses, voire contradictoires et qui, finalement, laisse le champ absolument libre aux experts désignés par le Ministre qui ne manquera pas de leur expliquer en petit comité dans quel esprit les décisions de validation des nouveaux cursus devront être prises ; on est bien loin d’une conception ouverte et sans arrière-pensées de l’autonomie ; une réforme qui se veut de grande ampleur et poursuivant des objectifs démocratiques ne peut se faire dans le chaos et le désordre intellectuel." - "Les formations doivent pouvoir combiner, à chaque étape des parcours, dimension professionnelle et acquisitions d’outils, de méthodes et de terrains d’investigation nouveaux. Chaque étudiant(e) doit être garanti que son parcours sera validé de façon effective en lui ouvrant des possibilités réelles d’embauche ; les entreprises, les services publics doivent donc être constamment sollicités." - "Leur participation, à la fois aux instances des Etablissements et au contenu des formations supérieures, suppose en retour une effective contribution à une dynamique d’emploi qualifié ; l’évaluation nationale des Etablissements doit prendre en compte cette dimension." Donc les décrets Lang LMD-€CT$ est acceptée, le plan U3M d'Allègre aussi, et on ne dit rien sur l'avant-projet de loi sur l'autonomie des universités qui créerait des "pôles d'excellence" et de l'autre des "facs poubelles" pour "la France d'en-bas" avec des diplômes bidons et des voies de garage, rien sur le fait que les étudiant-e-s devront travailler une année supplémentaire pour obtenir un diplôme, les étudiant-e-s les plus pauvres seront donc pénalisés, rien sur le fait qu'il y aura sélection à l'entrée des masters qui fera que l'inscription ne sera plus automatique, qu'il ne suffira plus d'avoir sa licence pour pouvoir suivre les deux années de master, rien sur le fait que la maîtrise va être supprimée... Par contre du baratin politicien, ça il y en a, mais des mesures concrètes... Enfin bon, c'est le PCF ! Fraternellement, Maël Monnier
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par mael.monnier » 26 Nov 2003, 20:39
Bonsoir,
La gronde ne faiblit pas... :smile:
mercredi 26 novembre 2003, 17h57 Etudiants: journée de mobilisation décisive jeudi
PARIS (AP) - Les étudiants en colère à nouveau dans la rue. Plusieurs de leurs syndicats -en tête desquels l'UNEF- appellent à manifester jeudi un peu partout en France pour réclamer l'arrêt de l'harmonisation européenne des diplômes dans sa forme actuelle, et dénoncer le manque de moyens en matière d'accompagnement social des étudiants.
Cette nouvelle journée d'action aura valeur de test quant à l'avenir de ce mouvement parti de Rennes le 5 novembre dernier et qui touchait mercredi, selon l'UNEF (Union nationale des étudiants de France, principal syndicat d'étudiants), une trentaine d'universités sur quatre-vingt-neuf.
Sur ce total, des assemblées générales d'étudiants avaient voté ou reconduit la grève et appelé aux manifestations dans vingt-et-une universités mercredi en fin d'après-midi, avec dans quelques endroits des appels au blocage total des cours, notamment à Perpignan, et Villetaneuse en Seine-Saint-Denis.
Dans huit autres facultés (Paris-II, Saint-Etienne, Pau, Angers, Le Havre, Reims, Toulouse et Montpellier), les étudiants ont décidé d'appeler aux manifestations de jeudi, mais sans se lancer dans un mouvement de grève reconductible, toujours selon le relevé établi par l'UNEF.
Défilés et rassemblements sont attendus jeudi à Marseille, Amiens, Brest, Caen, Chambéry, Lille, Lyon, Nantes, Rennes, Strasbourg, Grenoble, Le Havre, Toulouse, ou encore Paris, avec le soutien de l'UNEF, mais également de la Confédération nationale du travail (CNT, syndicat anarchiste) et de Sud-Etudiants.
Dans la capitale, les manifestants se rassembleront à partir de 14h carrefour de l'Odéon avant de défiler en direction du ministère de l'Education nationale rue de Grenelle dans le 7e arrondissement.
Une assemblée générale des délégués de toutes les universités touchées est par ailleurs prévue à Rennes samedi en vue de la constitution d'une coordination nationale étudiante qui dépassera largement le simple cadre des organisations syndicales existantes, à l'image du mouvement actuel.
Le week-end dernier, face à la contestation naissante, le ministre de l'Education nationale Luc Ferry a reculé sur le projet d'autonomie des universités, premier dossier à avoir mis le feu aux poudres, indiquant dans un communiqué qu'"aucun projet de loi" sur ce sujet n'est "inscrit au programme de travail du gouvernement ni à l'agenda parlementaire".
Le ministre ayant également déclaré que la concertation sur ce sujet "va se poursuivre", les inquiétudes demeurent toutefois.
De plus, l'UNEF met désormais en avant, en plus de la question de l'harmonisation -dite réforme "LMD" pour Licence, Master, Doctorat-, le manque de moyens et "l'absence de financement supplémentaire" pour l'accompagnement social des étudiants en matière de bourses ou de logements.
"Luc Ferry a indiqué (...) que les discussions se poursuivront dans les groupes de travail. Il a cependant écarté toute possibilité de financement supplémentaire", soulignait le syndicat à l'issue d'une rencontre avec le ministre mardi soir sur ce sujet, et sur la réforme LMD, contestée par crainte d'une dévalorisation, voire d'une remise en cause des diplômes existant.
Histoire d'enfoncer le clou, on explique à l'UNEF que "le mouvement est parti sur cette réforme, mais pourrait bien s'étendre à des questions matérielles immédiates beaucoup plus concrètes".
Lors de la précédente journée de manifestations étudiantes, le 20 novembre, alors que Luc Ferry n'avait pas encore fait marche arrière sur l'autonomie des universités, les protestataires étaient, selon la police, 4.500 à Rennes, 1.500 à Nantes et Paris, et plusieurs centaines à Metz, Toulouse, Nancy, Strasbourg ou encore Lyon.
Et nul doute que jeudi, la taille des cortèges sera hautement surveillée par le gouvernement, comme par les syndicats étudiants engagés dans cette "bataille". AP
Fraternellement, Maël Monnier
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par mael.monnier » 26 Nov 2003, 22:03
Bonsoir,
Encore une petite nouvelle : selon une dépêche de l'AFP de 15h05, à Rennes II "des délégations de salariés de STMicro et Thomson, dont les sites rennais sont menacés de fermeture, sont intervenus devant les étudiants pour affirmer leur soutien au mouvement".
Grève étudiante européenne !
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par Aurélien » 26 Nov 2003, 23:43
CITATION | Les communistes ne contestent nullement l’utilité d’un référentiel européen des diplômes et ce qui est appelé LMD peut en servir de trame[/quote] :headonwall: OK, ils sont pour, quoi. C'est comme pour les retraites, on est d'accord sur le principe mais il faut une bonne réforme... C'est aussi le discours des bureaucrates de l'UNEF, qui ont été reçus au Ministère en compagnie de trois autres "organisations syndicales représentatives", à savoir.... la FAGE (fédération de corpos étudiantes), le PDE (idem) et... l'UNI !!! (jeunes de l'UMP tendance DL). Bien sûr, tous ces braves gens siègent dans les CA des universités qui sont chargés de mettre en place la réforme LMD/ECTS et participent donc à la casse du cadre national des diplômes.
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