Eh bien alors, désespère ou alors je ne suis pas anar. Non, je ne comprend pas que nous puissions dire : poussons, on verra bien. On verra quoi ? Si instabilité il y a, on croise les doigts parce que nous n'avons pas pensé/imprimé/organisé de ligne directrice ? [/quote]
Oui ça me paraît bizarre mais pas seulement parce que t'es anar. En fait je ne comprends pas ce que tu entends par là.
Puisque tu es militant, vous avez quand même bien dû parler de cette situation ? Etudier l'histoire (et pas seulement les conflits entre bolcheviques et anar en Ukraine ?).
A partir de là, les militants se croient armés (en toute modestie) pour partir à l'assaut du ciel. De là à tirer des plans sur la comète , à l'heure actuelle, il y a une marge.
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hispa
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par hispa » 28 Mai 2003, 11:11
Euh... je m'ai gouré de citation.
C'était à cette phrase que je répondais CITATION | Ca te parait si bizarre que ça ? [/quote]
Le lecteur aura rectifié de lui-même.
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hispa
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par boispikeur » 28 Mai 2003, 15:45
Pour reprendre le premier fil de ce post, c'est à dire l'article de Monnot: la réaction des camarades de LO me fais la même impression que celle de copains de la LCR quand elle a fait un compte rendu -pas tendre- d'un de leur congrès (ou d'une université d'été, je ne sais plus)!!
En fait, de ce que je sais de la dame (peu de chose), elle serait plutôt proche de... l'AL! et les copains de SUd Educ (qui sont cités), je crois qu'ils prendraient pour une insulte d'être pris pour des sous marins de la LCR!
Allez savoir, peut être qu'elle roule pour personne, mais qu'elle a des opinions toutes personnelles...
Ceci dit, sur le fond: je ne suis pas prof, je n'ai jamais été à leurs AG, mais cette rumeur traine depuis pas mal de temps. Pour moi, avoir (du coup) la position de LO n'est pas un mal pour couper à celles-ci!
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boispikeur
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par Joséphine » 03 Juin 2003, 10:31
D'accord avec Boispikeur à propos de Monnot. Franchement dire que la LCR est derrière cet article me semble être un peu et même exagéré. Caroline Monnot ne nous aime pas que ce soit la LCR (relisez certains de ces articles vous verrez bien et on n'a jamais dit qu'elle était un sous-marin de LO) ou bien LO. Moi j'ai une petite question: pourquoi LO n'a pas fait publier un droit de réponse ?
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par pelon » 03 Juin 2003, 21:38
CITATION (Joséphine @ mardi 3 juin 2003, 11:31) | D'accord avec Boispikeur à propos de Monnot. Franchement dire que la LCR est derrière cet article me semble être un peu et même exagéré. Caroline Monnot ne nous aime pas que ce soit la LCR (relisez certains de ces articles vous verrez bien et on n'a jamais dit qu'elle était un sous-marin de LO) ou bien LO. Moi j'ai une petite question: pourquoi LO n'a pas fait publier un droit de réponse ?[/quote] Scoop sur Monnot par Cerpa : ici
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par pelon » 03 Juin 2003, 22:07
CITATION (Joséphine @ mardi 3 juin 2003, 11:31) | D'accord avec Boispikeur à propos de Monnot. Franchement dire que la LCR est derrière cet article me semble être un peu et même exagéré. Caroline Monnot ne nous aime pas que ce soit la LCR (relisez certains de ces articles vous verrez bien et on n'a jamais dit qu'elle était un sous-marin de LO) ou bien LO. Moi j'ai une petite question: pourquoi LO n'a pas fait publier un droit de réponse ?[/quote] A titre de comparaison, 2 articles : CITATION | La LCR a du mal à fédérer une force anticapitaliste
Son université d'été, du 28 au 31 août, enregistre une affluence record
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 30 Août 2002
C'est un des paradoxes de la rentrée. Avec plus de 800 participants annoncés, la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) organise du mercredi 28 au samedi 31 août, à Gourette (Pyrénées-Atlantiques), la plus grosse université d'été de toute la gauche. Pour autant, elle a du mal à peser vraiment sur les débats en cours sur la recomposition de la gauche. « Nous n'avons pas de mal à imposer l'idée qu'il faut un nouveau grand parti se situant dans une gauche de rupture, en revanche, nous avons des difficultés à la concrétiser », explique Alain Krivine.
Forte du score de son candidat Olivier Besancenot à la présidentielle (4,25 %), la LCR avait lancé, au lendemain du scrutin, un appel à la création d'une nouvelle force anticapitaliste, notamment ouverte aux déçus de la gauche plurielle, et à une clarification nette avec un PS incarnant, à ses yeux, la dérive d'une gauche devenue social-libérale. Depuis, les choses se sont un peu corsées. L'idée d'une formation unique à gauche a commencé à faire son chemin, renforcée par le modèle de l'UMP. « Pour le moment, nous ne rencontrons ni parmi les forces politiques ni dans le mouvement syndical et associatif de partenaires organisés », reconnaît Christian Picquet, un dirigeant de la LCR. Signe des difficultés rencontrées, les Verts ne viendront pas à Gourette. Plus révélateur, la Ligue n'a pas été invitée à leurs journées d'été cette année. « Ils sont désormais plus à l'aise avec l'ex-majorité plurielle qu'avec nous », commente, agacé, M. Krivine. Le PCF s'est voulu plus prudent : outre Pierre Zarka et Roger Martelli, deux des nouveaux « refondateurs » qui avaient prévu de venir à Gourette, la Place du Colonel-Fabien y enverra un représentant officiel.
A l'extrême gauche, Lutte ouvrière reste aux abonnés absents. Certains libertaires discutent, mais sont prudents. Quant aux équipes du mouvement social, elles observent, mais rechignent pour le moment à aller au-delà. « Pas question de mélanger les genres. En tant que force syndicale, nous n'avons pas à nous engager aujourd'hui dans la constitution d'une nouvelle force politique, fût-ce de manière souple et informelle », explique Annick Coupé, porte-parole de l'union syndicale Groupe des dix-Solidaires, qui participera néanmoins à des débats à Gourette.
Pour l'heure, la nouvelle force que la LCR souhaite construire manque encore de dynamique. « On tiendra bon là-dessus. Après tout, le parti unique de la gauche sous hégémonie PS pourrait nous ouvrir un boulevard sur le terrain de la radicalité », commente-t-on dans la formation trotskiste.
CAROLINE MONNOT
[/quote]
et un article sur notre fête :
CITATION | Au cours de sa fête annuelle au château de Presles, Lutte Ouvrière évite les débats et renvoie la droite et la gauche à leurs « mensonges »
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 21 Mai 2002
C'EST UNE FÊTE en « service minimum » que s'est offert cette année Lutte ouvrière. L'organisation d'Arlette Laguiller avait prévenu : en raison de la mobilisation de ses militants pour les législatives, son rendez-vous annuel au château de Presles (Val-d'Oise), concentré sur une journée - dimanche 29 mai - au lieu de trois, n'aurait pas l'ampleur habituelle. Au final, tout cela a débouché sur une situation paradoxale : alors que, partout, on note une soif de débats, on a rarement aussi peu discuté politique à une fête de Lutte ouvrière. LO n'a pas accueilli, comme elle le fait chaque année, les multiples stands d'organisations d'extrême gauche pour qui la fête est un lieu de rendez-vous. Et, surtout, les forums de discussion ont été réduits à la portion congrue et consacrés - pour l'essentiel - à des thèmes internationaux.
Dès lors, il incombait à Arlette Laguiller de marquer, par son discours, l'unique temps fort politique. La porte-parole de LO a renvoyé la droite et la gauche à leurs « mensonges », estimant que les législatives verront s'affronter « la gauche, qui a menti pendant cinq ans, et la droite, qui va mentir pendant les cinq années à venir », après une élection présidentielle « hors du commun, où l'on a vu tous les partis de gauche et une partie de l'extrême gauche se ruer dans une campagne destinée à plébisciter Chirac ». Mme Laguiller a consacré une large partie de son discours à la gauche gouvernementale, qui a trahi « les attentes des classes populaires ». « On ne sait ce qui sortira des législatives. Mais si les partis de gauche en sortent vaincus, ils l'auront bien cherché », a-t-elle encore estimé. « L'affaire Le Pen, a-t-elle poursuivi, est une fumisterie qui est arrivée à temps » pour permettre « aux partis de la gauche battue (...) [d'] éluder toute discussion sur leur bilan au pouvoir. » S'agissant, cette fois, du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, elle a estimé que ce dernier « prend des mesures symboliques mais qui sont destinées à plaire à l'électorat de droite et même d'extrême droite ». De toute façon, a-t-elle prévenu, « si l'on attend des mesures efficaces - et seules des mesures radicales seront efficaces - du gouvernement qui sortira des urnes, on sera déçu ».
Plus tard, devant la presse, Mme Laguiller, qui ne se présente pas, a estimé que la présence massive de 560 candidats LO aux législatives correspondait « à un développement de l'organisation, à une implantation meilleure ». Elle s'est démarquée nettement des analyses de la tendance minoritaire de LO, qui retient du scrutin présidentiel le score cumulé de l'extrême gauche autour de 10 %. La porte-parole de LO a centré son propos sur les résultats de son organisation, prise isolément. Preuve supplémentaire de divergences d'analyse, la tendance minoritaire avait affiché, à l'entrée de la fête, l'éditorial de ses bulletins d'entreprise, daté du 13 mai. « Aux prochaines consultations, nous devons nous prononcer clairement pour ceux qui s'opposent à l'extrême droite, mais exigent aussi l'interdiction des licenciements, l'arrêt des cadeaux aux patrons, (...) préconisent l'augmentation des salaires et des minima sociaux. Avec l'extrême gauche, affirmons notre volonté de défendre nos retraites, nos emplois, et notre refus du démantèlement des services publics », indique cet éditorial, qui semble ainsi donner une consigne de vote large pour l'extrême gauche, au-delà de LO. « il ne faut pas s'isoler »
Dans les allées du château de Presles, ce discours avait peu de prise sur les militants. Il semblait, en revanche, plus en phase avec les interrogations des sympathisants. Ainsi, Luis, 24 ans, tout en réjouissant « que les militants révolutionnaires n'aient pas craqué sous la pression de ceux qui voulaient voter Chirac », estimait toutefois qu' « il ne faut pas s'isoler » et que, dans une situation « qui va s'aggraver », il faut « une extrême gauche puissante ». Critiquant l' « opportunisme » de la LCR, qui est prête à « se faire draguer par la gauche », il jugeait nécessaire de s'adresser à ceux qui, en son sein, « défendent une politique de classe ».
Pour Jean, 76 ans, qui a rompu avec le PCF, « car ce parti a abandonné la lutte des classes », « LO a parfois du mal à se remettre en cause ». Comme toute sa famille, il a « voté Chirac au second tour, après avoir voté Laguiller au premier ». Il a écrit à Arlette pour dire son désaccord. « Bon, on lui en veut pas. C'est quand même des révolutionnaires. Il y en a d'autres qui font bien pire », ajoutait-t-il, avant de déclamer à l'attention de Mme Laguiller : « Tu sais vaincre, Hannibal, mais tu ne sais pas profiter de la victoire. »
CAROLINE MONNOT
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Ya comme une différence.
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par Nestor Cerpa » 03 Juin 2003, 22:09
je vois pas ou il y a un scoop je fais comme tous le monde je raconte n'importe quoi et en général vu les sous entendus sur les soit disantes rumeurs que lance la ligue cela géne pas. Enfin sauf quand ca touche LO
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Nestor Cerpa
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par pelon » 03 Juin 2003, 22:20
CITATION (Nestor Cerpa @ mardi 3 juin 2003, 23:09) | je vois pas ou il y a un scoop je fais comme tous le monde je raconte n'importe quoi et en général vu les sous entendus sur les soit disantes rumeurs que lance la ligue cela géne pas. Enfin sauf quand ca touche LO[/quote] Non. Ton info sur Monnot mérite d'être vérifiée. Wolf a l'air de confirmer.
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