La grève dans l'enseignement secondaire

Message par Zimer » 19 Avr 2008, 09:41

:wavey: :wavey: :wavey: Bon tous les parisiens vont regarder avec fébrilité ce qui se passera en Province la semaine à venir , ce mouvement est vraiment étrange depuis prêt de quatre , cinq semaines ont se dit Bof sa rame , il se passe pas grand chose cette fois ça s'essouffle et puis .....ça tient , ça tient , des lycées son totalement bloqués depuis des semaines , les manifs des jeunes prennent de l'ampleur et un noyau très mobilisés de profs s'engagent toujours plus à fond sans parler d'une certaine mobilisation des parents d'élèves ...Ouais ça tient , alors on passe le relais et on repart ....dès le 6 mai et pour tous le 15 Mai ....

Bon le 1 Mai il semble qu'il soit prévu à Paris une apparition visible des cortèges des établissements en lutte ....et en province ???
Zimer
 
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Message par kaïre » 19 Avr 2008, 23:25

Copié-collé article Var Matin

Actualité Var
samedi 19 avril 2008

Lycéens, professeurs et syndicalistes sont venus soutenir Jason, hier, au palais de justice. Le policier a dit être dans l'incapacité d'identifier la personne l'ayant blessé. : Patrick Blanchard

Policier blessé à Toulon : le lycéen reconnu coupable
Jason, 18 ans, qui était cité à comparaître, hier, devant le tribunal correctionnel de Toulon pour « violence volontaire ayant entraîné une ITT d'un jour sur personne dépositaire de l'autorité publique », a été reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés, mais a vu sa peine ajournée. Il devra néanmoins verser 500 euros de dommages et intérêts à la partie civile et se représenter devant le tribunal le 3 octobre prochain.
La victime est un policier. Le 3 avril, au cours des manifestations de lycéens devant Bonaparte, à Toulon, il avait été blessé au visage par une chaîne, destinée à tenir des containers disposés devant la grille d'entrée de l'établissement. « Je n'ai jamais lâché intentionnellement la chaîne dans le but de blesser le policier », a expliqué le lycéen à la barre. « Je me souviens que trois individus sont montés sur des poubelles. A un moment, j'ai vu un bras descendre, puis une chaîne. J'ai tiré très fort pour la libérer. De l'autre côté aussi... », a raconté le fonctionnaire. « tes-vous sûr qu'il s'agissait d'un geste volontaire avec cette chaîne ? », lui a demandé la présidence Bloch. « Je ne sais pas. Et je ne peux pas identifier la personne qui m'a blessé. »
Hier, les débats n'ont pas réussi à dissiper le flou dans ce dossier délicat. Mais sincèrement désolé, Jason a présenté ses excuses au policier qui ne les a pas rejetées.
Décision définitive le 3 octobre
En partie civile, Me Caroline Clément a réclamé 1 000 euros de dommages et intérêts pour le préjudice subi, tandis que Damien Martinelli, représentant le procureur de la République, s'est lancé, toutes mâchoires serrées, dans un réquisitoire sévère : « Il ne fait aucun doute du caractère volontaire de son geste », a-t-il lancé au prévenu. « Les blessures du policier auraient pu être infiniment plus graves et, dans cette affaire, on n'aurait jamais dû en arriver là... »
Devant sa demande d'ajournement de peine, l'avocat du lycéen, Me Bruno Bochnakian, a supplié le tribunal de « se garder de toute justice de Salomon ». « Pourquoi Jason aurait-il volontairement frappé un policier alors que, depuis le début, le mouvement était pacifique ? Quel intérêt ? On reconnaît volontiers qu'il y a eu imprudence, mais cette imprudence s'est ressentie des deux côtés », a-t-il plaidé, avant de demander la relaxe de son client.
Malgré des excuses et un ajournement de peine, Jason a été reconnu coupable des faits. Avec son conseil, il se réserve le droit de faire appel. A l'extérieur du palais et dans la salle d'audience, des dizaines de lycéens, professeurs et amis ont attendu le délibéré. Ils reviendront le 3 octobre, date à laquelle le sort de Jason sera définitivement scellé. Enfin. « C'est beaucoup de bruit pour pas-grand-chose », confiait un enseignant avant de quitter les lieux.
F. Dumas
Var-Matin

La photo ne passe pas (?). Suite ? on verra lundi. 1er Mai, oui, le "noyau dur" est trés déterminé.
kaïre
 
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Message par emman » 22 Avr 2008, 18:34

(NOUVELOBS.COM | 22.04.2008 | 18:15 a écrit :1.500 à 2.000 lycéens manifestent à Strasbourg


UNL et FIDL avaient appelé à de nouvelles manifestations dans les 12 académies sur 25 qui sont sorties de la période des vacances, pour dénoncer les suppressions de postes.

Entre 1.500 lycéens selon la police et 2.000 selon les organisateurs, soutenus par des enseignants, ont manifesté bruyamment, mardi 22 avril à Strasbourg, pour se faire entendre du ministre de l'Education Xavier Darcos qui fait, selon eux, "la sourde oreille" sur les suppressions de postes.
Aux cris de "Lycéens, en colère, y'en a marre de la galère" et de "A ceux qui veulent supprimer des postes, les jeunes répondent résistance!", les lycéens ont déambulé sous un ciel gris dans les rues de la métropole alsacienne, tambourinant à l'occasion sur le flanc des trams.
L'essentiel du cortège était assuré par l'Union nationale des lycéens (UNL) et la Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne (FIDL). Plusieurs membres du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) étaient également présents, ainsi que quelques militants de la LCR et de Sud Education.

"Pour une éducation de qualité"

"Darcos et Sarko, démission, libérez l'éducation", enjoignait une pancarte, tandis que sur une autre, le MJS protestait: "Coupables d'être jeunes, éducation, logement, emploi: la droite est en guerre contre la jeunesse".
"Nous sommes mobilisés pour une éducation de qualité et contre les suppressions de postes" d'enseignants qui se montent à 216 dans l'académie de Strasbourg, a expliqué Jeanne Viès, secrétaire nationale de l'UNL.
"Nous n'acceptons pas qu'on sacrifie l'Education nationale, quelle qu'en soit la raison", a renchérit Nathan Blatz, porte-parole du MJS Bas-Rhin.
Jean-Michel Vaillant, secrétaire de la FSU 67, a affirmé que les enseignants "soutenaient inconditionnellement les revendications des lycéens qui sont les mêmes que les (leurs)".
Lundi, entre 100 et 200 lycéens avaient manifesté contre la venue du ministre de l'Education Xavier Darcos dans un lycée de Molsheim (Bas-Rhin), tandis qu'une centaine s'était rassemblée à Strasbourg devant le rectorat.
Samedi matin, une manifestation qui doit réunir parents et enseignants est prévue à Sélestat (Bas-Rhin).
Les organisations lycéennes UNL et FIDL ont appelé les lycéens de la zone B, qui ont repris les cours lundi, à manifester mardi en province contre les 8.830 suppressions de postes d'enseignants prévues à la rentrée dans les collèges et lycées publics.
emman
 
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Message par kaïre » 24 Avr 2008, 14:59

Toulon

(Var Matin du mercredi 23 avril2008 a écrit :

Deux mille lycéens sur le pavé toulonnais

Une grande majorité des lycéens de Toulon et La Seyne s'est retrouvée hier, sur la place de la Liberté à Toulon, point de rendez-vous des manifestants. : Richard Barsotti
«Rendez-vous à 10h30 sur la place de la Liberté ». Le mot est passé rapidement dans tous les établissements lycéens de Toulon et sa région avant-hier soir. A l'heure dite, deux mille lycéens de Langevin, Beaussier (La Seyne), La Coudelière (Six-Fours), Bonaparte, Rouvière, Dumont d'Urville (Toulon) et du Coudon (La Garde) étaient prêts à défiler sous la bannière principale qui donnait le ton de la manifestation : « Touchez pas à nos profs. Pensez à notre avenir ».

Moins nombreux que lors de la précédente manifestation nationale (ils étaient alors 3 500 à Toulon), ils n'en étaient pas moins déterminés.

« Malgré la pression mise sur les lycéens après le passage au tribunal de Jason (notre édition de samedi dernier), nous sommes tous là. On s'est servi de lui pour faire un exemple mais ça ne marche pas : regardez tout ce monde ! », explique Maud Mozziconacci de l'AJR (Alliance de la jeunesse pour la révolution). « Nous restons unis pour défendre nos droits à travailler dans de bonnes conditions, avec des profs suffisants en nombre. Ce n'est pas trop demander, non ».

« On regrette seulement que les professeurs, bien que solidaires, ne soient pas très nombreux aujourd'hui », glisse un élève.

Les professeurs, justement se tenaient non loin de là, certes, un peu perdus au milieu des centaines de lycéens mais proches d'eux quand même : « Le mouvement reste une action lycéenne que nous ne voulons pas nous accaparer », commente Maryvonne Guigonnet, représentante du Snes (syndicat national de l'enseignement supérieur).

« Ne piétinez pas notre éducation »

« De toute façon, nous avons déposé un préavis permanent jusqu'au 24 avril. Et, en mai, un nouveau mouvement concernant les enseignants se prépare ».

Aux cris de « Ne piétinez pas notre éducation » et « Darcos, des sous ! », les manifestants ont défilé jusqu'au port de Toulon, passant devant la mairie, avant de rejoindre le boulevard de Strasbourg. Aucun incident n'a été relevé.

« Nous nous retrouvons tous dans la soirée pour nous organiser en intersyndicale. Le mouvement est loin d'être fini ! », prévient Julie Tomassone, porte-parole de l'Union nationale des lycéens. Car, de plus en plus organisés et toujours aussi pacifiques, les lycéens remportent la sympathie des Varois qui les regardent défiler avec enthousiasme et détermination.

F. Dumas



Manque des bahuts (ST Jean, Cisson, lycées pro...)
SNES = 3 pour la télé et la presse
AJR sortie de derrière les fagots.

2 lycéens mineurs embarqués dans la nuit du 22 au 23. 14h de garde à vue, passage devant juge enfants. Pour l'instant, 3 jours de TIG mais si la proviseure ne retire pas sa plainte, plus grave. Profs lycée Le Beaussier, la Seyne) en grève illimitée pour l'y obliger.(Je ne sais tj pas transmettre articles, sauf ceux qui sont sur Internet, HELP !)

Aujourd'hui manif, 3 à 3 500, plus de bahuts. SO CGT plus important que mardi, mis le paquet plus voiture sono pour 1ère fois. Un peu plus de profs.

Suite ce soir.
kaïre
 
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Message par kaïre » 24 Avr 2008, 22:23

Peux pas confirmer : essaye de me renseigner.
Suite promise = demain. Retour CA ! Vote unanime motion (sauf direction qui faisait la gueule) contre casse Education, solidarité avec lycéens, protestation contre répression.
kaïre
 
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Message par kaïre » 27 Avr 2008, 20:22

Suite Toulon

Article Var Matin
Actualité Var
vendredi 25 avril 2008
Var - Les lycéens toulonnais : « On ne nous fera pas taire »
Partis de la place de la Liberté aux environ de 10 h 30, quelque 3 000 lycéens ont manifesté hier à Toulon sous deux mots d'ordre : non aux suppressions de postes, oui à la démocratie. Ils venaient d'établissements des bassins toulonnais (Dumont, Bonaparte, Cisson, St Jean, Coudon...), seynois (Beaussier, Langevin, Coudoulière) et brignolais (Raynouard). : Photo Patrick Blanchard
«On est jeune, mais on est responsable. Des lycéens qui passent la nuit au poste, ce n'est pas normal. On a le droit de s'exprimer. On ne se laissera pas faire. On ne nous fera pas taire », criait Manon, hier, au micro de la sono prêtée par la CGT. La manifestation lycéenne de Toulon a frôlé le carton plein. Avec 3 000 participants et une tenue de route exemplaire, les jeunes parlaient évidemment de succès.
« Il y a beaucoup plus de monde que la dernière fois (mardi, NDLR). C'est ce qu'on voulait. On avait peur que certains se découragent avec les récentes interpellations, mais finalement, ça a fait l'effet inverse », s'est réjouie Manon.
Défendre l'éducation et la liberté
Toute menue, mais déterminée, la jeune élève de Beaussier, représentant l'UNL, a tenu, tout au long du défilé, un discours réfléchi et mesuré, axé à la fois sur les suppressions de postes d'enseignants, et sur la défense des libertés.
Dans une première prise de parole, avant le départ du cortège, le ton était déjà donné : « Encore hier matin, des lycéens de Beaussier se sont retrouvés en garde à vue pendant 14 heures dans des conditions déplorables. Nous dénonçons des pressions policières grandissantes », insistait l'un des porte-paroles du mouvement.
Les postiers « solidaires »
Malgré plusieurs tentatives de débordement par deux ou trois individus, les lycéens sont restés imperturbables : « On n'est pas là pour mettre le "ouaille". Montrons à ce gouvernement que nous sommes des gens responsables. »
Plusieurs enseignants grévistes assuraient le service d'ordre sous la bannière CGT, accompagnés de responsables de l'union départementale du syndicat. Alain Bolla soulignait la présence des postiers, eux aussi en grève hier : « Ils ne sont pas là pour vous voler la une, mais pour être solidaires. » Le représentant CGT a également évoqué le courrier de mise en garde en provenance de la préfecture : « C'est pour ça qu'on a décidé de mettre nos chasubles à l'endroit. On veut montrer que, non seulement on ne lâchera pas les jeunes, mais on ne lâchera pas le combat pour la liberté. »
Chemin faisant, les lycéens étaient encouragés par les passants, sans doute moins par les automobilistes bloqués dans les embouteillages. Ces derniers vont devoir s'y faire. Le combat n'est pas terminé. A la fin de la manifestation, Julie (UNL) annonçait au micro le rendez-vous du mardi 29. Les lycéens seront de nouveau dans la rue derrière leur grande banderole : « Arrêtez de piétiner notre éducation. »
Catherine H. Blanchard
Var-Matin

(D'autres articles parus, si je scanne, ça passe ?)

Appel à la grève pour la prochaine manif 29/04[B]

Les organisations syndicales suivantes

CGT Educ'Action, SN FO LC, SUD Education Var,
et la tendance Emancipation de la FSU du Var

lancent un appel à la mobilisation pour une politique éducative ambitieuse

Appel à la grève mardi 29 avril 2008


Le budget 2008 qui sera appliqué à la prochaine rentrée est contesté par les élèves, les parents d’élèves, les personnels, les étudiants, les associations éducatives complémentaires de l’enseignement public et tous les partenaires de l’École. Les mobilisations vont croissantes et portent l’exigence de moyens pour la réussite et la démocratisation du système éducatif.

Les 11 200 suppressions de postes entraîneront des classes surchargées, rendant impossible le suivi individuel des élèves. Dans le second degré cela va conduire à des disparitions de formations et d’options et la fin de dispositifs pédagogiques et de soutien innovants.
Conjuguées aux retraits de moyens, les annonces sur les lycées et la mise en place précipitée, sans réflexion préalable et sans concertation suffisante, du bac pro 3 ans dans les LP, supprimant les BEP, suscitent des inquiétudes légitimes quant à la prise en charge des élèves en enseignement professionnel en particulier ceux qui sont en difficulté. Les professeurs principaux de troisième pourront-ils assurer le travail du conseiller d’orientation, catégorie en voie de disparition au profit des cabinets privés ?

Dans le premier degré les projets de programmes traduisent une vision passéiste et rétrograde de l’École, ainsi qu’un recul pédagogique et didactique. Ils remettent en cause les cycles et s’accompagnent d’une apparente volonté d’externaliser l’aide aux élèves en difficulté en rejetant la responsabilité de l’échec scolaire sur les familles. La suppression du samedi matin et les stages de rattrapage pendant les vacances ne correspondent qu’à la volonté de supprimer les réseaux d’aide et de soutien (RASED).

Les annonces budgétaires pour les prochaines années confirment que cette politique de régression en lien avec la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) pourrait s’installer dans la durée. La transformation de l’École implique une toute autre dynamique pour le système éducatif et pour les métiers de l’éducation.

Pour obtenir des budgets ambitieux qui permettent une transformation de l’École et la réussite des élèves, les organisations signataires appellent à poursuivre et amplifier les mobilisations en cours, le mois de Mai s’annonçant décisif.

Pour marquer la permanence des mobilisations et préparer leur amplification, nous appelons à multiplier les initiatives:
- à réunir les personnels, les parents et les lycéens pour analyser la politique gouvernementale, débattre d’alternatives de progrès et assurer la participation de tous aux mobilisations.
- Participer en nombre aux manifestations du 1er mai et assurer la visibilité des cortèges de l’Education
- A se mettre en grève le mardi 29 avril sur les questions d’éducation (suppressions de postes, avenir de nos métiers, de nos missions, de nos statuts, offre de formation) en convergence avec les lycéens qui appellent à manifester le mardi 29 avril.

La CGT Educ’Action, le SN FO LC, SUD Education Var sont également signataires d’un appel commun intersyndical à un rassemblement devant la mairie de Toulon à 12h afin qu’une délégation soit reçue par le Secrétaire d’Etat Falco.

Des préavis de grève sont déposés pour couvrir les personnels qui souhaitent accompagner leurs élèves lors des autres manifestations lycéennes.
kaïre
 
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