Le mouvement lycéen continue

Message par iota » 12 Mars 2005, 18:00

à angers ils étaient + de 3500 et 350 à la manif de jeudi
Le problème à angers c'est q'un jeune de l'UMP c'est autoproclamé à la tête du mouvement. On ne voit que lui dans la presse et il fait des déclarations sur la désinformation et la manipalution des lycéens pour décridibiliser le mouvement.
Il a également déclarer nous ne sommes pas là pour défendre les revendications des profs ils auront le plaisir de le faire eux mêmes :headonwall:
On (étudiants)a donc organisé une réunion à labourse du traviali après la manifs. 7 bahuts présents on les a aidé pour se constituer en collectif édiger et tirer des tractsbanderole manif de mardi prochain...
Du coup le petit con de l'UMP s'est fait engueler car il s'est fait déborder par sa base! :harhar:
iota
 
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Message par Dabou » 12 Mars 2005, 19:00

La preuve en image...


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Dabou
 
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Message par Apfelstrudel » 13 Mars 2005, 01:42

Quelle merde ce type.
J'espère qu'il se fera éjecter des prochaines manifs, il pourra toujours discuter avec ses copains sénateurs des bienfaits de la "découverte de la voie professionelle en 4e".
Apfelstrudel
 
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Message par Barikad » 14 Mars 2005, 20:51

Un article de liberation. Le PS sur l'air de "que fait la police ?":
a écrit :Mais que faisait la police à la manif?, se demande le PS

Le Parti socialiste a réclamé lundi une commission d'enquête sur les incidents qui ont émaillé la manifestation lycéenne du 8 mars à Paris.


Par Ludovic BLECHER
lundi 14 mars 2005 (Liberation.fr - 18:56)

a la veille d'une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme du ministre de l'Education nationale, le Parti socialiste a réclamé, lundi, la mise en place d'une «commission d'enquête» pour savoir ce qui s'est passé lors de la manifestation des lycéens le 8 mars dernier à Paris émaillée de «dérapages majeurs». Un millier de jeunes avaient alors semé la panique dans un cortège de 8.000 manifestants. Face à eux, des CRS passifs devant des scènes de dépouilles et de passages à tabac en règle. Julien Dray, porte-parole du parti, accuse: selon lui, «le ministère de l'Intérieur disposait d'informations sur la possibilité de présence de bandes» mais «on a pris la responsabilité de laisser faire».

Des débordements qui n'ont surpris personne

Alors que ces violences pourraient conduire à une baisse de la mobilisation des lycéens franciliens (lire l'article de Libération de lundi), les socialistes veulent savoir pourquoi le gouvernement aurait laissé un climat de violence s'installer à l'intérieur du cortège au lieu de prévenir ces débordements prévisibles. Car ils n'ont surpris personne. A commencer par les forces de l'ordre. Plusieurs jours avant la manifestation, policiers et syndicats avaient tiré le signal d'alarme. Et deux jours après la manifestation, un collectif d'enseignants franciliens d'extrême gauche avait dénoncé pêle-mêle «l'annonce de violences avant même la manifestation par (le ministère de) l'Intérieur», le «verrouillage policier de toutes les rues latérales sur le trajet empêchant de quitter la manifestation» et la «non-intervention des forces de l'ordre quand les lycéens se sont fait agresser à quelques mètres d'eux».

«La question que nous posons, c'est quel était le dispositif de sécurité, quelles étaient les consignes, pourquoi a-t-on laissé faire, qui a pris cette décision ?», s'est interrogé lundi Julien Dray. Pour le PS, qui a prévu d'interpeller le gouvernement à ce sujet lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale mardi, c'est la liberté de manifester qui est en jeu. «C'est de la responsabilité du gouvernement que de garantir aux jeunes, comme au moins jeunes, qui ne sont pas d'accord avec sa politique, de pouvoir défiler, il appartient à la police de faire le nécessaire pour qu'il n'y ait pas de débordements», a-t-il estimé.

Un service d'ordre plus musclé
Demain, les policiers craignent un remake, en moins gros, de la précédente manifestation. Si la police s'attend à une baisse du nombre de casseurs (400 contre 1.000 lors de la précédente mobilisation), elle anticipe aussi une baisse de 10% du nombre de manifestants. «En terme de proportion, le rapport de force serait donc identique à mardi dernier», note un policier. Et comme la fois dernière, le syndicat Alliance (majoritaire chez les gardiens de la paix, droite) prévient que les lycéens ne pourront compter que sur leurs propres forces pour maintenir le calme dans les rangs lycéens. «Plus les casseurs seront à l'extérieur de la manif, plus on pourra intervenir mais plus ils seront à l'intérieur moins on pourra car on ne veut pas faire l'amalgame entre des jeunes casseurs et de jeunes lycéens», explique son secrétaire national Frédéric Lagache. Mais cette fois, les organisations lycéennes devraient être plus affûtées. Avec l'aide des gros bras de la CGT et de SOS Racisme, elles annoncent un service d'ordre plus musclé de près de 400 personnes pour ceinturer la manifestation. Et dans un communiqué publié lundi en fin de journée, la préfecture de police a indiqué que «les forces de l'ordre ont reçu pour instruction de faciliter le bon déroulement de cette manifestation».
Barikad
 
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Message par Dabou » 22 Mars 2005, 00:28

[quote=" (Apfelstrudel @ dimanche 13 mars 2005 à 01:42"]
Quelle merde ce type.
J'espère qu'il se fera éjecter des prochaines manifs, il pourra toujours discuter avec ses copains sénateurs des bienfaits de la "découverte de la voie professionelle en 4e".

On ne le voit plus en manif. La coordination locale tourne plutôt bien. Elle appelle à bloquer les bahuts d'ici à jeudi 24, jour où le texte sera adopté par la commission paritaire ( 7 députés et 7 sénateurs). Une manifestation est prévue ce jour-là, relayant l'appel de la coordination nationale.
Dabou
 
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Message par Valiere » 22 Mars 2005, 11:58

Subject: [c_a_l] Communiqué de la Coordination nationale lycéenne du 20 mars 2005

Réunis en coordination lycéenne nationale le 20 mars à Paris, les lycéens
d'Angers, Bordeaux, Bourg-en-Bresse, Cholet, Clermont-Ferrand, Grenoble,
Limoge, Marseille, Paris et banlieue, Rennes, Saint-Etienne, Saumur et
Vannes appellent à la poursuite du mouvement contre la politique de
François Fillon.
Nous constatons à la fois un certain essoufflement du mouvement et sa
radicalisation. En effet, les occupations et blocages de lycées se
multiplient. Nous appelons à ce qu'ils continuent afin que nous soyons
toujours plus nombreux dans les manifestations lycéenne, notamment le
jeudi 24 mars lorsque la loi sera votée à l'Assemblée Nationale.
Nous serons également présents le 2 avril dans la rue, avec les professeurs.
Mais nous n'attendrons pas cette date pour construire l'unité. Aussi, nous
appelons dès maintenant les étudiants, les salariés, de l'éducation ou non,
et leurs organisations syndicales à se joindre à nous.
Une prochaine coordination nationale lycéenne aura lieu le dimanche 27 à
partir de 11 heures à l'Université de Jussieu. Elle réunira des lycéens
mandatés par leurs Assemblées Générales.

Nous demandons :


Le retrait intégral de la loi sur l'Ecole
La démission de François Fillon
Le rétablissement immédiat des 90 000 postes supprimés depuis 2002 et un
plan de recrutement
Le maintien de toutes les options et filières
Le maintien des TPE en terminale et de réels moyens pour les assurer

La gratuité d'accès à toutes les filières avec notamment la gratuité des
trousseaux professionnels
Des pions et non des policiers dans les lycées

Non a la professionnalisation a outrance et dès la 5eme
Le maintien des sections ES, STT, STI et STL
Pas plus de 25 élèves par classe
L'éducation gratuite pour tous
Le maintien du bac national et anonyme
Pas de patrons dans les lycées
L'égalité entre tous les établissements
Le maintien d'un enseignement de qualité
Pas d'agissement libéral de l'Europe dans l'éducation
La reforme de la démocratie lycéenne
Le retrait de la reforme ECTS-LMD dans les universités
La suppression de la note de vie scolaire au Brevet des collèges
La priorité budgétaire a l'éducation
La gratuité de l'hébergement et de la cantine scolaires
La gratuité des transports scolaires
Des passes pour le sport
La gratuité de l'UNSS
La prise en charge de l'intégralité des frais des stages en entreprises
La rémunération des stages en entreprises s'il y a travail productif
Une école qui ne s'arrête pas aux portes des lycées
La gratuité de l'accès à la culture

Communiqué envoyé à FIDL, UNL, FCPE, Cé, CNT-FAU, FSE, SUD-Etudiants,
UNEF,
FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, SNASUB, SNES, SNESUP, SNUIPP,
SUD-Education,
UNSA Education, CFDT, CGT, FO, UNSA, Union syndicale Groupe Solidaires



Valiere
 
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Message par Wapi » 22 Mars 2005, 14:01

sur google actualités, en tapant "lycéens", un ceratins nombre d'articles sur l'état du mouvement.

je mets celui-ci parmi d'autres...

a écrit :Dépêches de l'Education du Mardi 22 mars 2005 

  Des lycéens passent leur troisième nuit dans leur lycée contre la loi Fillon

Une centaine d'élèves du lycée Jean-Jaurès de Montreuil (Seine-Saint-Denis) ont passé leur troisième nuit mardi dans la cour de leur établissement contre le projet de loi Fillon, a-t-on appris mardi matin auprès d'une enseignante, d'une lycéenne et de l'établissement.

De plus, une grève a été lancée mardi matin dans cet établissement par environ 50% des enseignants pour protester contre la dotation horaire globale prévue à la rentrée 2005.

"Nous soutenons le mouvement des lycéens pour le retrait de la loi Fillon et nous protestons contre 146 heures prévues en moins à la rentrée, ce qui représente trois fermetures de classe", a expliqué à l'AFP Dominique Balducci, enseignante et déléguée du Snes au lycée Jaurès.

Par ailleurs, toujours en Seine-Saint-Denis, au lycée Maurice Utrillo de Stains, des lycéens ont commencé mardi à perturber les cours, toujours contre la loi Fillon.

"Les élèves sont en grève depuis plusieurs jours. Ils ont décidé d'occuper ce soir le lycée comme à Montreuil", a déclaré Robert Hirsch, enseignant et délégué Snes à Utrillo.

Enfin, à Clichy-Sous-Bois, les élèves du lycée Nobel protestent aussi contre le projet de loi.

Par ailleurs, à Suresnes (Hauts-de-Seine), des lycéens ont bloqué dans la matinée les portes du lycée Paul Langevin et déclarent vouloir l'occuper.

D'autres blocages ou occupations, actions auxquelles les syndicats lycéens ont appelé la semaine dernière, se sont déroulés lundi à Paris, aux lycées Montaigne, Molière et Honoré-de-Blazac. Des actions similaires ont également lieu en province notamment à Bordeaux et à Toulouse où plusieurs lycées sont affectés.



plus ici :

http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/...86afc2e4d160085
Wapi
 
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Message par DocStarrduck » 22 Mars 2005, 16:08

Mercredi RDV à 14H30 au rectorat ( a l'appel de CGT Education )

JEUDI : RDV à 14H place de LA VICTOIRE ( Bordeaux )

A l'appel de la (Coordination Lycéenne de bordeaux)

Il faut generaliser les occupation et blocage de lycée.
Le lycée Monteskieu était bloqué aujourd'hui ! ( Bordeaux


a écrit :
Plusieurs lycées de Toulouse ont été occupés dans la nuit de lundi à mardi par des élèves de ces établissements afin de protester, avec un nouveau type d'actions, contre le projet de loi Fillon sur la réforme de l'école, a-t-on appris auprès du rectorat. a-t-on appris auprès du rectorat, tandis que des lycéens bloquaient l'entrée du lycée Montesquieu de Bordeaux

user posted image

Au lycée Raymond-Naves, situé à l'est de Toulouse, une soixantaine de tentes, dans lesquels une centaine d'élèves ont passé la nuit, ont été plantées sur un terre-plein proche de l'entrée.

Sur les grilles de l'accès principal étaient accrochées des pancartes "Non au socle commun", "Oui à la désobéissance civique et civile" ou "Non à la libéralisation, oui à la libéralisation de l'éducation". Un tour de garde de l'établissement, auquel ont pris plusieurs dizaines de volontaires, a été organisé "pour surveiller les entrées et éviter les débordements", a indiqué un des lycéens ayant participé à cette nuit d'occupation.

Même type d'action dans d'autres établissements scolaires, comme le lycée Polyvalent Rive-Gauche du Mirail ou celui des Arènes, où un forum était organisé dans la soirée de lundi.

Mardi matin, les cours étaient suspendus au lycée Bellevue, un des plus grands lycées du sud de la ville, en raison "du blocage par un groupe de lycéens des entrées de l'établissement scolaire". Les élèves étaient regroupés devant l'entrée et sur les pelouses. Plusieurs banderoles marquaient l'évènement "Lycée occupé", "Blocus du lycée" ou "Lycée en résistance".

Enfin, une centaine d'élèves a procédé pendant moins d'une heure à l'entrée du lycée technique Déodat-de-Séverac avant de laisser les cours se dérouler normalement.

A Bordeaux, une centaine de lycéens ont bloqué l'entrée du lycée Montesquieu pour dénoncer le projet de loi Fillon sur l'école. Les manifestants qui se sont réunis spontanément dès 07H30 devant l'établissement ont accroché une banderole proclamant "Montesquieu contre la loi Fillon". Ils ont ensuite cadenassé la porte d'entrée du lycée avec un anti-vol de moto.

DocStarrduck
 
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Message par Valiere » 22 Mars 2005, 17:12

Les lycéens restent mobilisés mais les syndicats enseignants restent attentistes, sans proposer d'initiatives fortes et structurantes.
Les initiatves de début avril notamment du 2 sous très symboliques!
Valiere
 
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Message par gipsy » 22 Mars 2005, 18:10

Aujourd'hui sur paris, il devait y avoir à peine 300 lycéens,.... pour un cortège allant de république à père Lachaise.
gipsy
 
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