Bonjour,
(wolf @ lundi 1 décembre 2003 à 19:38 a écrit : (UEC a écrit :
une politique de développement de
l’emploi stable, permettant de vivre décemment et une indemnisation
correcte des privés d’emploi.
Et crois-tu camarade que le chemin vers la république socialiste universelle passe par l'union européenne et la commission de bruxelles?
Non, il y a besoin d'une révolution politique et économique en Europe pour se débarasser des institutions bourgeoises et du capitalisme.
(wolf @ lundi 1 décembre 2003 à 19:38 a écrit :En réalité, aurélien et tk2003 ont raison: aucune "harmonisation" favorable aux étudiants ne peut exister dans le cadre de l'union européenne des capitalismes.
Certes, mais rien de favorable de ne peut être obtenu dans le cadre français non plus à ce moment là, le capitalisme fait sa loi partout. Les mots d'ordre européens que je suggère ne peuvent pas être acceptés par la bourgeoisie de toute façon (ou qu'en partie pour se sauver) parce qu'il faudrait taper dans les revenus des plus riches et "les capitaux fuieraient vers des cieux plus favorables pour la maximisation du profit pour les plus riches" (© Medef) et de la misère pour les pauvres. Les mots d'ordre sont surtout là pour faire émerger une grève générale, qui pourrait ensuite déborder vers la Révolution. Si on dit juste "Révolution" sans réformes, les masses ne suivront pas je pense. Et puis si la bourgeoisie accepte certaines revendications, cela fera des points en commun à l'échelle européenne qui favoriseront d'autres luttes européennes par la suite.
(wolf @ lundi 1 décembre 2003 à 19:38 a écrit :Ce qui peut exister, c'est que les reculs imposés aux gouvernements dans tel ou tel pays servent de point d'appui pour les luttes dans les autres pays.
Je ne vois pas très bien comment :blink: Perso, je pense plutôt que c'est en généralisant la lutte à l'échelle européenne justement et non pas en luttant chacun-e dans son coin.
(wolf @ lundi 1 décembre 2003 à 19:38 a écrit :L'internationalisme, c'est le combat dans chaque pays contre son propre gouvernement.
Il n'y a pas besoin de combattre pour faire tomber un gouvernement, il suffit de ne point lui obéir, et donc je pense plutôt qu'il faut créer une dualité de pouvoir à l'échelle géographique la plus large possible pour faire tomber un max de gouvernements. Sinon ce que vous me dites, si j'extrapole, c'est que dans chaque entreprise, chacun-e devrait combattre son-sa propre patron-ne et non pas créer des coordinations locales, régionales, nationales et internationales, or ce serait une erreur.
Fraternellement,
Maël Monnier