EDF-GDF

Message par Clash » 30 Juin 2004, 15:53

Bien que travaillant à EDF, je ne suis pas spécialiste du tout de ces pbs..

Mais franchement, d'un coté, le niveau de mobilisation n'est pas important, les fédés ne font pas le boulot et ne soutiennent pas, les mecs qui occupent sont peu nombreux de l'autre les CRS sont nombreux et près à intervenir à la demande du gouvernement et/ou de la direction. On comprend qu'ils ne soient pas trop chaud.
Voilà pour les coupures de masse.

Pour les coupures ciblées, d'une usine ou d'un lieu spécifique, la coupure ne se fait pas au niveau du poste qui deservent des zones spécifiques mais bien plus précisément . Techniquement les coupures ciblées n'ont jamais était bien longues d'après ce que je sais. Certaines usines ayant étaient coupées... quelques secondes.
elles ont souvent des groupes electrogènes qui permettent d'attendre tranquillmeent que l'elec soit retabli. cela ne traîne jamais beaucoup.

Encore une fois, s'il y avait un grève massive, les quelques non grévistes n'iraient probablement pas (rétablir). et les grévistes pourraient se repartir le boulot de coupure etc...
Seulement on en est loin et les actions ciblées de coupures d'usines ou de lieux spécifiques, sont faites par des militants surs, de confiances, style action commando qui coupent et partent puis le courant est remis par les non grévistes ou l'encadrement la grève est bien suivi.

De même le rétablissement de l'élec pour les personnes dont l'elec a été coupé, ne dure jamais bien longtemps et le courant repart dans les jours qui suivent, c'est populaire mais peu efficace dans le temps.

Cela dit,n'étant pas spécialiste, je vous livre ma perception des choses par ce que l'on me dit, je peux faire des erreurs d'interpétations. Je demanderai quelques renseignements à des pros.
S'il y a un spécialiste qui lit cela...

Seule chose sure, faire des coupures importantes et longues quelles soient massives ou cioblées, cela demande du monde, du temps et donc il faut un niveau de mobilisation bien plus important que celui que nous avons eu. Les coupures devraient suivre une grève générale à EDF-GDF, en être un moyen d'expression mais surtout pas ce faire à la place de cette grève générale comme pseudo radicalité...
Même s'il ne faut pas, pour autant, s'en passer quand on peu le faire, c'est juste qu'il faut en relativiser la portée et l'importance, choses que ne font bien évidement pas les fédés.

A noter que bien de non-grévistes disent, il faut couper, c'est ça qu'il faut faire, il faut mettre la france dans le noir pour être entendu... ce qui les dispense de faire grève et de manifester.

Désolé pour l'orthographe, pas le temps de me relire, je dois y aller...
Clash
 
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Message par Barikad » 30 Juin 2004, 15:53

(alex @ mercredi 30 juin 2004 à 14:55 a écrit :
(clash @ a écrit :De plus, ils ont aussi expliqué que jamais, ni eux, ni visiblement les autres grévistes occupants d'autres postes (une vingtaine encore hier) n'ont envisagé une coupure d'importance pouvant faire un black-out dans une région ou dans toute la france, pour plusieurs raisons dont la principale est qu'ils ne peuvent absolument pas évaluer les conséquences que cela pourrai avoir (effet domino dévastateurs) et que pour y arriver, il faudrait tenir un point central du réseau st que cela est difficile.


A défaut d'un black-out total, il y a eu des coupures de quelques heures pour des entreprises ou des zones industrielles un peu partout en France, ma question est de savoir pourquoi il n'y a pas de coupures maintenues et généralisées sur ce type de clients car c'est quand ces patrons iront à Matignon demander une sortie de crise que les agents d'EDF seront proche du but ?

Je pense que cela voudrais dire un affrontement direct avec la bureaucratie syndicale et que manifestement les travailleurs d'EDF, malgrès leur combativité, n'en sont pas là.
Barikad
 
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Message par alex » 30 Juin 2004, 16:09

(clash @ a écrit :Même s'il ne faut pas, pour autant, s'en passer quand on peu le faire, c'est juste qu'il faut en relativiser la portée et l'importance, choses que ne font bien évidement pas les fédés.


Justement, il me semblait, vu de l'extérieur, qu'à EDF il y avait la possibilité de mettre sur pied une coordination vu l'organisation en externe des opposants CGT, de sites internets de lutte EDF-GDF, d'appels divers à durcir le mouvement et donc a se passer de la fédération CGT.
Au début du mouvement ce mois-ci j'ai vu à la TV une interview du porte parole de la coordination Île de France et je m'étais dit que pour une fois ça débutait bien mais cela devait être une coordination auto proclamée et vide...

alex
 
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Message par Valiere » 30 Juin 2004, 16:25


Les organisations politiques communiquent et communiquent encore Mais personne ne propose une manifestation nationale unitaire et les électriciens gaziers sont laissés seuls...
Vous lirez ce communiqué... UN DE PLUS SANS PERSPECTIVE
Valière




COMMUNIQUÉ DE GEORGES SARRE, PORTE-PAROLE DU MRC
Electriciens et gaziers : résister est leur droit, c'est même leur devoir
mercredi 30 juin 2004
Georges Sarre

Au nom du Mouvement républicain et citoyen, je réaffirme notre soutien total aux électriciens et gaziers qui se mobilisent contre le changement de statut d'EDF discuté ce jour par l'Assemblée nationale.

Leur manifestation, leur grève, et les actions qui concourent à l'établissement d'un rapport de force sont légitimes. Résister est leur droit, c'est même leur devoir. Car ils défendent le bien de la Nation et les intérêts des Français.

On ne saurait se contenter des berceuses chantées par le ministre de l'Economie ou le Premier ministre : si EDF change de statut, il se passera inéluctablement en France ce qui s'est passé ailleurs : d'ouverture de capital en privatisation, c'est l'augmentation des prix puis les coupures de courant qui nous sont promises.


Georges Sarre est maire du XIe arrondissement de Paris, président du club Laïcité et porte-parole du MRC.




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Message par Clash » 30 Juin 2004, 19:42

Jamais entendu parler de la moindre coordination.
Les opposants existent à l'interieur de la CGT mais, pour l'instant, c'est la bande à Cohen-imbrecht et les autres qui dirigent.
S'il y a eu des contacts entre sites, unités ou autre rien ne c'est vraiment mis en place. Même des services proches les uns des autres ont du mal àfaire les choses.

C'est aussi que excepté une grosse minorité combative, il n'y a pas une grosse colère d'une majorité d'agents qui aurait pu déboucher sur un mouvement important et, au final, permettre de dépasser le cadre syndical.
Clash
 
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Message par Valiere » 01 Juil 2004, 05:45

c'est effectivement cette orientation qui n'a pas été mis en avant laissant les agents guérroyer avec courage et panache.Les directions savent surfer.
Valiere
 
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Message par Valiere » 01 Juil 2004, 05:54

Objet : [appel_greve_edfgdf] Communiqué de membres d'instances
nationales de la Fédé CGT Mines et de l'Energie


Communiqué de membres des instances nationales de la Fédération des Mines et
de l'Energie CGT
----------------------------------------------------------------------------
---------------------------

L'appel publié par la Fédération le 25 juin (voir plus bas), à l'issue de la
réunion des secrétaires généraux, n'intègre plus l'exigence du retrait du
projet de loi et ne propose pas de stratégie de lutte pour gagner.

Pourtant le gouvernement confirme sa volonté de passer en fo rce. Dans la
nuit du 25 au 26 juin, il a fait voter par l'Assemblée Nationale l'article
transformant EDF et GDF en sociétés anonymes. Il annonce pour le 29 juin le
vote de la loi.

Sous le titre "EDF-GDF : la CGT Energie ne réclame plus le retrait du projet
de loi", l'article des Echos du 25 juin 2004 indique que : "La direction de
la Fédération Mines-Energie de la CGT a publié un communiqué dans lequel
elle ne mentionne plus le retrait du projet de loi de changement de statut
d'EDF-GDF. (...) Ce tournant intervient après la cinquième journée de
mobilisation en l'espace de trois mois ".

Si la presse exploite la moindre faille dans les positions de notre
fédération qui avait organisé cette réunion de secrétaires généraux
qualifiée d'" historique ", c'est que les signes donnés durant cette réunion
sont effectivement clairs. D'autant plus clairs que Bernard THIBAULT,
présent à la réunion, a pesé dans le débat de tout son po ids de Secrétaire
Général de la CGT. Il a ainsi appelé les agents en lutte et en grève à
s'auto limiter quant au choix des formes d'action en évoquant le risque pour
l'image de toute la CGT.

L'absence , à quelques heures du vote du projet de loi de privatisation
d'EDF et de GDF, d'appel à un durcissement des interventions sur la
fourniture d'énergie marque l'abandon de l'objectif central du retrait du
projet de loi.

Par ailleurs, la commission d'experts décidant, après passage en SA, du
degré de l'ouverture du capital des entreprises avec les organisations
syndicales, mise en avant comme un acquis, ne fait pas partie des
revendications de notre fédération.

Nous sommes mandatés pour mettre en application les orientations du 2ème
Congrès de la FNME-CGT :
. maintien d'EDF et GDF en EPIC 100% publics et Fusion EDF-GDF;
. organisation de la confrontation majeure au cas où le gouvernement
persisterait dans sa volont é de changer le statut des Etablissements.

Nous constatons que l'appel du 25 juin abandonne cette orientation tant sur
l'objectif de maintien des EPIC 100% publics que sur celui d'aller jusqu'au
bout de la confrontation majeure.

Nous rappelons que la réunion des secrétaires généraux n'est pas une
instance statutaire. Seul un Conseil Général (instance statutaire réunissant
l'ensemble des syndicats de la FNME. Les votes y sont effectués en fonction
du nombre d'adhérents de chaque syndicat) aurait été qualifié pour modifier
les orientations du Congrès. Or, le Conseil Général prévu le 2 juin a été
annulé au dernier moment par le Collectif d'Animation et d'Impulsion (ex
bureau fédéral) et que, depuis, aucun Conseil Général n'a été convoqué.

En conséquence, nous considérons que les décisions et l'appel du 25 juin ne
sauraient en aucun cas engager ni la FNME CGT ni ses syndicats.

Grâce à la mobilisation exceptionnelle des agents, gagner le retrait du
projet de loi est à notre portée.

Ce n'est pas le moment de reculer. Par la grève, par nos actions et par nos
interventions massives et coordonnées sur la fourniture d'électricité et de
gaz, nous pouvons gagner.

Nous appelons tous les syndicats de la FNME à se coordonner autour de ces
objectifs et à s'inscrire dans cette bataille jusqu'au retrait du projet de
loi respectant ainsi les orientations votées à Biarritz.

Premier-e-s signataires :

Eric BUTTAZZONI (CEF), Emmanuel CHALARD(CEF), Thérèse LESPINAS (CEF), Carole LUISSIER (CEF), Clarisse DELALONDRE (CN Ufict), Françoise BERNARD-CORDOMI (CN Ufict), Sylvie REGULIER (CN Ufict), Tancrède MOTTA (CN Ufict), Dominique RICHER (CEF), Florence MAROIS (Collectif Fédéral Femmes-Mixité)

----------------------------------------------------------------------------
-------------------------------------------

APPEL DES SECRETAIRES GENERAUX
------- -----------------------------------------

Elargir et intensifier pour l'emporter !

Le caractère exceptionnel de la lutte des électriciens et gaziers, qu'ils
soient d'EDF-Gaz De France ou des Entreprises Non Nationalisées, est dans
toutes les têtes. Tant dans la forme que dans les contenus, cette lutte
marque l'attachement des personnels aux valeurs de service public, aux
valeurs de solidarité et de justice sociale.

A un point tel que toutes les campagnes de dénigrement, appuyées sur les
soi-disant privilèges des salariés d'EDF et Gaz De France n'ont qu'un impact
très limité dans l'opinion publique.

A contrario, cette même opinion publique reprend de plus en plus à son
compte les valeurs incarnées par cet extraordinaire mouvement et rejette
majoritairement les privatisations d'entreprises publiques.

D'ores et déjà, la mobilisation unitaire a permis des évolutions dont on
mesure mal aujourd'hui la portée, mais dont on devine qu'elles seront de
nature à ébranler encore davantage un système, une logique, qui ne visent
qu'à la recherche de toujours plus de rentabilité financière au détriment
des salariés, de leurs familles, de l'ensemble de la Nation.

Pourtant, à ce jour, ce haut niveau de mobilisation et de responsabilité des
personnels, n'a pas conduit le gouvernement à revenir sur ses intentions.

Enfermé dans une surdité coupable, celui-ci persiste à ignorer les multiples
interpellations qui lui sont adressées, lesquelles sont d'ailleurs relayées
jusque dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale par les députés communistes
et socialistes.

En fait, les libéraux veulent graver dans le marbre de la constitution
européenne la marchandisation de toutes les sphères de l'activité humaine, y
compris l'énergie.

A l'opposé, nous voulons que l'énergie échappe à la logique du fric.

Les atouts pour élargir la mobilisation et gagner sont r éels.

Le gouvernement est en grande difficulté pour convaincre sur le bien fondé
de cette réforme d'autant que l'UMP, le parti au pouvoir le plus faible
d'Europe, traverse une crise profonde et une guerre de pouvoir en son sein.

Nous disposons d'un projet alternatif, un EPIC EDF et Gaz de France fusionné
qui rassemble de plus en plus largement.

Les convergences revendicatives n'ont jamais été aussi fortes au sein des
entreprises.

Le niveau de reprise de l'outil de travail est sans précédent dans
l'histoire de nos industries.

Tout cela est déjà le résultat de notre investissement collectif dans cette
lutte solidaire, porteuse d'espoir pour l'avenir.

Dans la mesure où ne nous ne pouvons exclure que ce gouvernement, en dépit
de l'avis de la majorité des français, fasse le choix de passer en force,
nous devons travailler à la transformation du souffle de sympathie et de
soutien qui balaye notre pays en un engagement concret et visible des
usagers et des élus pour leur service public.

C'est dans cet esprit et avec la volonté farouche d'élargir en interne et à
l'externe et d'obtenir le référendum que les secrétaires généraux de
syndicats réunis le 25 juin, à Montreuil, proposent à l'ensemble des agents
d'intensifier l'action en :

? S'inscrivant partout dans la permanence de l'action par la convocation
quotidienne d'assemblées générales rassemblant toutes les catégories de
salariés.
? Multipliant les rencontres avec les usagers, en particulier à l'occasion
du week-end en utilisant la carte-pétition au Président de la République.
? Multipliant les opérations du type Robin des Bois ou Vitale.
? Intensifiant les coupures ciblées des industriels (sites SEVESO exceptés)
en lien avec les salariés concernés autour des questions d'emploi. Ceci
suppose la prise de contact avec les UL et les UD dès ce week-end.
? Visant une coordinatio n des baisses de charges et des interventions sur le
réseau qui permettent de maintenir l'équilibre production-consommation et la
fourniture d'énergie aux usagers domestiques.
? Interrompant la fourniture d'énergie de l'ensemble des sites EDF et Gaz De
France et du gouvernement.
? Mettant d'ores et déjà en débat la proposition d'un nouveau temps fort
unitaire et coordonné de grèves et de manifestations pour le mardi 29 juin
ouvert aux usagers.

La fédération a pris l'initiative de convoquer dans les heures qui viennent
une conférence de presse.

La fédération invite chaque agent à rejoindre la CGT afin de construire un
syndicalisme de lutte durablement fort, en capacité de peser sur le cours
des choses.

Si le 29 juin est une date importante du calendrier, elle ne marque pas la
fin de l'histoire, comme en témoignent les reculs du gouvernement face à la
lutte des privés d'emploi ou des intermittents du spectacle.

Un e feuille de route de luttes pour l'été doit être proposée au débat en
poursuivant les rencontres avec les élus, l'intervention dans les centres
CCAS et l'expression dans les festivals aux côtés des intermittents, des
opérations péages gratuits, et la diffusion de tracts et la signature de
pétitions à l'occasion du Tour de France, et tout cela avec les structures
interprofessionnelles.


Valiere
 
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Message par mael.monnier » 13 Juil 2004, 12:12

(Zdanko @ mercredi 30 juin 2004 à 11:09 a écrit :
a écrit :Je pense en effet qu'il n'est pas bon de couper le courant pour les usagers du métro de la part des agents EDF (avez-vous des arguments pour ?)


Je suis solidaire à 200 % des agents EDF. Toi, tu arrives 20 minutes en retard dans le métro. Eux risquent leur boulot et leur carrière. Il n'y a pas d'autre choix pour se faire entendre par ces pourris qui nous dirigent.

Vive les coupures sauvages! Continuez à emmerder les gens, surtout s'ils s'appellent Maël Monnier!!!!

:altharion:

(Révolution Internationale @ juillet 2004 a écrit :De fait, dès le lundi 7 juin au matin, des coupures de courant interviennent dans plusieurs gares parisiennes, sur une partie du réseau SNCF et sur des lignes de métro, au moment où les prolétaires doivent reprendre le chemin de leur travail par les transports en commun. Rien de tel pour donner une image négative de la lutte de classe. Pris à parti pour le "caractère illégal" de leur action, les syndicats se défendent pourtant d'en être responsables et déclarent que ce sont les agents d'EDF eux-mêmes, "à la base", qui ont décidé de ces actions "coups de poing" et qui en ont pris l'initiative dans des votes démocratiques au cours d'assemblées générales. Quelle hypocrisie alors que les syndicats depuis des lustres, et notamment la CGT, n'ont jamais hésité à prendre les autres ouvriers en otage dans ce type d'actions ! D'ailleurs, le secrétaire CGT d'EDF pour la région d'Ile-de-France n'hésite pas à revendiquer ces actions : "On s'est vite rendu compte de l'impact limité des manifestations festives dans la rue. Pour qu'on parle de notre lutte, il a fallu s'affranchir de certains tabous et reprendre l'outil de travail." (cité par Le Monde daté du 18 juin)

Ce type de manoeuvres, où la bourgeoisie n'a encore besoin que d'entretenir une agitation syndicale sporadique et limitée pour faire passer ses attaques constitue pourtant un poison redoutable pour l'avenir. Il est révélateur des obstacles que les prolétaires trouveront sur le difficile chemin de la reconquête de leur identité de classe. Au sein de la bourgeoisie, les syndicats sont appelés à jouer à nouveau un rôle de premier plan pour entraver et saper le développement nécessaire de la lutte de classe. A travers l'entretien d'une agitation sociale sur un terrain hyper corporatiste et pseudo-radical et par leurs petites actions minoritaires de sabotage, les syndicats divisent et dénaturent les luttes. Mais en renvoyant une image de repoussoir, une image négative et dévalorisante de la lutte de classe, les syndicats visent avant tout à empêcher une mobilisation massive de la classe ouvrière, discréditent la lutte de classe et alimentent un sentiment d'impuissance dans les rangs de la classe ouvrière.


Moi je dis donc : emmerdons les directions syndicales en leur désobéissant et en se coupant complètement d'elles !
mael.monnier
 
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