imposer l'appel uni à la grève générale

Message par com_71 » 22 Mai 2003, 20:58

CITATION
Nous considérons qu'il faut aujourd'hui, dans l'enseignement, former à tous les niveaux des comités de grève intégrant les organisations syndicales, qu'ils se centralisent. Vous constituez une "coordination" auto proclamée.[/quote]

Ca ne veut rien dire. tout organisme est + ou moins auto-proclamé. Ou alors dis nous qui a le droit éternel et immuable de "proclamer". Les syndicats peut-être ? Les pbs sont : de qui on veut être représentatif, l'est-on réellement, et que représente-t-on dans le développement du mouvement ?
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par magdalene » 22 Mai 2003, 23:20

CITATION (wolf @ jeudi 22 mai 2003, 18:14)
votre "coordination" bidon, anti démocratique, et auto proclamée[/quote]
wolf, c'est de la provoc parce que tu es un peu agacé, ou bien tu le penses vraiment ? auquel cas, à l'avenir j'aurai du mal à croire à tout ce que tu peux dire sur l'organisation des travailleurs, comités de grèves ou autres soviets...

je crois qu'en ce qui concerne cette grève, l'idée qu'il est possible de lutter et de s'organiser malgré les freins syndicaux a gagné du terrain dans la tête de pas mal de profs syndiqués (et pas syndicalistes) ou non. je considère que par les temps de grande démoralisation que nous vivons c'est un élément non négligeable.

j'en viens en imaginer que votre victoire serait de voir blondel à la tête du premier comité de grève venu... :cry:
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Message par com_71 » 23 Mai 2003, 04:12

Tout comme il est impossible de revenir à l'Etat démocratique bourgeois, il est impossible de revenir à la vieille démocratie ouvrière. Le sort de l'un reflète le sort de l'autre. Il est un fait certain que l'indépendance des syndicats, dans un sens de classe, dans leur rapport avec l'Etat bourgeois, ne peut être assurée, dans les conditions actuelles, que par une direction complètement révolutionnaire qui est la direction de la IVème Internationale. Cette direction, naturellement, peut et doit être rationnelle et assurer aux syndicats le maximum de démocratie concevable dans les conditions concrètes actuelles. Mais sans la direction politique de la IVème Internationale, l'indépendance des syndicats est impossible.


C'est de qui ?
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Message par com_71 » 23 Mai 2003, 09:34

Pour parler comme les cosmologistes : si la classe ouvrière peut prendre le pouvoir à 24 heures (avec à sa tête un parti révolutionnaire compétent), ledit parti révolutionnaire ne prendra pas la direction des syndicats avant 24h - 1 minute (et peut-être bien seulement le lendemain ;) ). quelle heure est-il ? On ne sait pas (pas d'horloge, même rustique, dans ce domaine). Mais d'ici minuit j'ai l'impression qu'on verra vivre pas mal pas mal de mouvements où les travailleurs en lutte feront ce qu'ils pourront pour ne pas être à la merci des dirigeants syndicaux qui sont plus qu'à moitié dans le camp d'en face. Et naturellement, à chaque fois, il y aura des commentateurs, y compris se réclamant du trotskysme - question de traditions et d'instinct -, pour parler de tribunes auto-proclamées, coordinations auto-proclamées, comités de grève manipulés (vous savez, ceux dont les bureaucrates syndicaux ne sont pas membres de droit avant toute élection, d'ailleurs des élections...), mouvement putschiste, etc...
On préfère être du côté des travailleurs en lutte, question de traditions et d'instinct
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Message par stef » 23 Mai 2003, 09:46

Com : ton post ne vaut pas un carambar. Simplement nul.
Tu ne t'attends quand même pas à avoir de réponse à une saloperie pareille, j'espère ?
stef
 
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Message par com_71 » 23 Mai 2003, 09:57

C'est Baudis qui parle de saloperie en ce moment, laisse lui ce vocabulaire.
Sur le fond, tu n'étais pas obligé de te sentir visé, mais si tu y tiens...
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