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En 2006, la confédération internationale des syndicats libres (CISL) devrait fusionner avec la confédération mondiale chrétienne (CMT).
Lors du congrès de la CISL, qui s'est déroulé au Japon, Chérèque (bien placé pour le faire) a donné quelques leçons de moral sûrement destiné à Thibault : "le monde a changé et continue de changer très rapidement. Le syndicalisme aussi doit changer s'il ne veut pas être tout simplement marginalisé..".

La CGT qui ne fait pas partie de la CISL (fédération de syndicats majoritairement très centristes dans leurs idées) envisage cependant d'intégrer dès 2006 la future organisation.

Questions : la CGT cède t-elle à la pression de Chérèque qui veut l'entrainer sur la fameuse troisième voie ?

La CGT oublie t-elle que beaucoup de ses adhérents sont communistes ? ou bien la CGT a décidé de céder aux sirènes du PS, en se mettant sur une ligne modérée comme elle ?

La CGT cherche à être reconnue comme incontournable dans les cercles gouvernementaux ou patronaux plus ou moins élargis, aussi à tous les niveaux de l'Etat ou des entreprises et aussi dans les structures plus ou moins vivaces syndicales internationales.

C'est ainsi que la CGT a intégré la CES, confédération européenne des syndicats en mars 99.

La CGT fréquente depuis des années les couloirs de la CISL en tant qu'observatrice.

CES, CISL sont dirigés par des bureaucrates particulièrement intégrés au système.

Il est probable que l'évolution actuelle de la CGT, ses portes ouvertes à des influences anti communistes accélèrent encore une politique qui tourne le dos à l'expression de la combativité potentielle de la classe ouvrière.

Malheureusement encore une fois d'accord avec ton analyse Lenzo.