le gouvernement temporise sur le bac

Message par gipsy » 11 Fév 2005, 22:42

Cet article du monde est pour le moins étonnant. Le gouvernement ne recule pas , pour le moment.
Fillon a annocé que les discussion dureront jusqu'au 31 mai, c'est à dire que la loi sera entérinnée deux mois plus tard que ce qui était prévu. Et lorsqu'il dit qu'il est prêt à reculer sur la réforme du bac, cela ne constitue qu'un aspect de la loi d'orientation sur l'école. Puisque le socle commmun de connaissance et l'orientation en contrat d'apprentissage pour 500.000 élèves constitue la pire des saloperies.
gipsy
 
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Message par Valiere » 12 Fév 2005, 15:59

Fillon veut désamorcer le mouvement donc il annonce une pause en ce qui concerne le bac avec l'annulation de la réunion de la commission prévue lundi..
C'est un piège grossier...D'ailleurs SARKOSY a apporté son soutien au gouvernement et a adressé un message au premier ministre : ne pas reculer!
Valiere
 
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Message par DocStarrduck » 13 Fév 2005, 16:16

Il y a a peine 3 mois tout était impossible, et on avait vraiment peur.
Le gouvernement avait les main libre pour faire tous ceux qu'il voulait
quand il voulait, alors maintenant
Si il change de strategie c'est qu'on commence a leur fair peur !
C'est a dire que petit a petit la peur change de camps :hinhin:
DocStarrduck
 
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Message par DocStarrduck » 13 Fév 2005, 17:16

11:21 - Le ministre de l'Education nationale François Fillon affirme, dans un entretien publié par le Journal du Dimanche, que "si les craintes ne disparaissent pas, si les tensions perdurent, nous ne réformerons pas le bac".


François Fillon écoute les débats, le 9 février 2005 à l'Assemblée nationale à Paris
© AFP Stéphane De Sakutin
"Je ne suis pas psychorigide, je viens de le montrer en reportant les travaux du groupe de travail sur le bac. Si les craintes ne disparaissent pas, si les tensions perdurent, nous ne réformerons pas le bac", déclare le ministre dont le projet de loi sur l'Ecole et ses dispositions sur la réforme du bac, sont totalement refusés par les lycéens qui manifesteront à nouveau mardi au moment où débutera le débat parlementaire sur le texte.

Mais François Fillon veut croire à une solution : "La discussion sur la réforme du bac va être reprise à zéro dès que les différents partenaires avec qui nous avons entamé les pourparlers et qui ont quitté la table ronde voudront bien revenir".

S'agissant du débat devant le Parlement, il ajoute qu'il est "ouvert aux amendements des parlementaires". "Ce qui ne veut pas dire que j'abandonne l'idée d'adapter le bac", précise-t-il.


Des milliers de lycéens dans une rue du centre ville de Lyon le 10 février 2005
© AFP Fred Dufour
Interrogé sur l'hypothèse d'un retrait de l'ensemble du projet de loi, il répond qu'"il n'en est pas question" car "il y a besoin d'une réforme profonde de notre système éducatif qui (...) est en train de perdre pied".

Prévu pour commencer mardi, le débat sur le texte doit durer jusqu'à vendredi, avant la semaine de vacances parlementaires, et le vote solennel est annoncé pour le mardi 1er mars.

La tension autour du projet de loi de François Fillon est montée durant la semaine dernière et a culminé jeudi avec des manifestations organisées par les deux syndicats lycéens UNL et FIDL qui ont rassemblé quelque 100.000 jeunes un peu partout en France.
DocStarrduck
 
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Message par logan » 14 Fév 2005, 11:17

a écrit :François Fillon recule sur la réforme du baccalauréat
LEMONDE.FR | 13.02.05 | 21h51 


A la veille d'une nouvelle journée de mobilisation des lycéens à Paris, le ministre de l'éducation nationale, François Fillon, a déclaré, dimanche 13 février, qu'il renonçait "sur le bac et seulement sur cette question-là", à passer "en force parce que je ne veux pas prendre le risque de voir cet examen dévalorisé". Les lycéens maintiennent leur manifestation du mardi 15 février à l'appel de leurs organisations.
A deux jours du débat parlementaire sur son projet de loi sur l'école, François Fillon a annoncé, dimanche 13 février, que les parlementaires ne discuteraient pas de la réforme du bac. "Sur le bac et seulement sur cette question-là, nous ne passerons pas en force parce que je ne veux pas prendre le risque de voir cet examen dévalorisé", a dit le ministre sur Europe 1.  Il a dit son intention d'amender le projet de loi "pour donner les délais nécessaires, c'est-à-dire (...) ne pas décider de manière précise de la réforme du baccalauréat au cours de la discussion sur la loi d'orientation".

Le ministre a précisé que l'amendement supprimerait la mention portant de 12 à 6 le nombre de matières faisant l'objet d'un examen, les autres matières étant évaluées par le contrôle continu ou par un contrôle en cours de formation. Le numéro deux du gouvernement s'est tout de même dit attaché à l'idée de diminuer le nombre d'épreuves au bac. "Si on veut arriver à ce que ce bac soit un bac moins stressant pour les lycéens, un bac plus facile à organiser pour l'éducation nationale, il ne faut pas qu'il y ait autant d'épreuves qu'aujourd'hui", a-t-il estimé.

Il s'est voulu par ailleurs très ferme sur le maintien de l'ensemble des autres dispositions du projet de loi. "Je serai mardi à 16 heures à l'Assemblée nationale avec un projet de loi qui est le fruit de plus d'un an de concertation, de dialogue avec les Français", et qui "vise à permettre à tous les jeunes Français de réussir, de trouver leur voie personnelle dans notre système éducatif", a-t-il déclaré.

"UNE MANIPULATION"

Il a rappelé son expérience de ministre des affaires sociales : "La réforme des retraites, c'était vital pour le pays, sinon on allait droit dans le mur, sur la réforme de l'école, c'est pareil : il n'y a pas de délai possible." "Sur le bac, en revanche, on peut prendre un peu plus de temps", a-t-il insisté, en précisant que les discussions sur cette réforme "repartiront de zéro" et que "le cahier des charges des négociations qui vont s'ouvrir sera le plus souple possible".

Coralie Caron, la secrétaire générale de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), syndicat à l'origine du mouvement lycéen depuis trois semaines, a renouvelé dimanche son appel à une mobilisation mardi, en critiquant la "manipulation" de François Fillon. "Il veut attendre et simplement casser le mouvement lycéen", a-t-elle estimé. Selon elle, M. Fillon veut "reporter" la réforme du bac "à plus tard pour la faire passer pendant que les lycéens passeront le bac".

L'Union nationale lycéenne (UNL) a également appelé à "une mobilisation massive" mardi. Du côté des enseignants, le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, s'est "réjoui" dimanche d'un "geste clair et positif", mais en a dénoncé le caractère "tactique". "Il y a beaucoup d'autres raisons de manifester", a-t-il ajouté. Quant à l'intersyndicale de l'éducation (FSU, UNSA, FERC-CGT, SGEN-CFDT, FAEN), elle avait appelé il y a plusieurs jours à "poursuivre l'action" menée depuis janvier contre la politique gouvernementale.

Lycéens et enseignants ont maintes fois rappelé qu'ils revendiquaient le "retrait pur et simple" de la réforme et non le seul abandon du volet bac. Ils demandent aussi le rétablissement des travaux personnels encadrés (TPE) en terminale, des moyens supplémentaires pour les établissements en difficulté, plus d'encadrement et la remise en place des postes d'enseignants et personnels supprimés.

Avec AFP et Reuters
logan
 
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Message par Valiere » 26 Fév 2005, 22:52

rien n'est abandonné sur le bac, ce n'est pas explicite mais implicite: le contrôle continu pour tous les diplômes dits nationaux ( un peti peu pour l'instant)
Valiere
 
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Message par Crockette » 27 Fév 2005, 16:18

Désolé de vous remettre un couche de Cfdt, mais la réforme du bac a le soutien inconditionnel de la CFDT (par le biais de l'unsa je crois) car "c'est un diplôme qui coûte bcp tro chère à la collectivité" disent les membres du bureau, sans oublier que les dés sont jetés avt les résultats du bac pour les filières BTS par exemple, ont-ils argumentés,les lycées se constituant déjà une liste de candidats soigneusement sélectionnée.

Crockette
 

Message par Valiere » 27 Fév 2005, 18:59

a écrit :Désolé de vous remettre un couche de Cfdt, mais la réforme du bac a le soutien inconditionnel de la CFDT (par le biais de l'unsa je crois)


Là il faudrait une confirmation: l'UNSA et la CFDT sont deux entités syndicales différentes et l'UNSA Education était jusqu'alors pour défendre le bac et les diplômes nationaux!?
Valiere
 
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