Montpellier: Grève à la Société Méditerranéenne de Nettoyage

[Front Unique]

Depuis jeudi 17 mars, les travailleurs de la collecte des ordures ménagères de la SMN sont en grève.
Tout le personnel, avec ses organisations syndicales, a décidé unanimement de cesser le travail.

Un délégué explique:

[i] "Nous avons décidé la grève pour nos salaires (...). Nous avons besoin de nos 5 %. C'est un minimum avec la hausse du coût de la vie (...). Nous prolongeons en quelque sorte ce qui s'est passé dans les grèves et manifestations du 10 mars."[/i]

Les travailleurs, en exigeant que soient revalorisés leurs salaires, ne font qu'exiger leur dû.

Les patrons et le MEDEF appellent à voter oui à la "Constitution". Et pour cause, ils sont protégés par le [b]"pacte de stabilité" et l'article I-30[/b], où il est dit:

[i] "La Banque centrale européenne et les banques centrales nationales (...) conduisent la politique monétaire de l'Union (...). L'objectif principal est de maintenir la stabilité des prix."[/i]

Quel est l'objectif de cet article, alors que tous les travailleurs savent que l'augmentation des prix n'a jamais été aussi forte depuis le passage à l'euro ?

C'est en fait la [i][b]"stabilité" [/b][/i] du [b][i]"prix de la main d'oeuvre"[/i][/b] , c'est-à-dire l'érosion continue des salaires.
Il faudrait que les ouvriers respectent le "[i][b]pacte de stabilité" [/b][/i], puisque c'est l'Europe!

Au piquet de grève, les travailleurs de la SMN disent:

"Le 29 mai, nous ne nous tromperons pas de bulletin ! Il faut que le NON l'emporte."
Ils ont raison.

Organisons-nous pour la victoire du vote NON le 29 mai !


[b]Article paru en page 2 du N° 684 du mercredi 24 mars 2005 d'INFORMATIONS OUVRIERES, l'hebdomadaire du Parti des travailleurs.[/b]

[Barikad]

Les travailleurs parlent salaires, IO reponds Bruxelle et réferendum. Dialogues de sourds en perspective.