Manif lycéens de Lille

[vdzh]

Bonjour !

Je recherche des photos sur la répression brutale contre les lycéens de Lille du Jeudi 7 Avril.

Sur FR2, FR3, C+ et iTV, on a pu voir le soir même des images.
Je recherche principalement la video montrant le CRS donnant un coup de pied à la tête d'un lycéen immobilisé au sol.

Après une heure de recherche sur le Web, impossible de trouver ce passage ou cette photo !

Merci de la placer sur le site ou de me l'envoyer par mail !

[pedro]

Il n'y a pas qu'à Lille qu'ils se sont fait tabasser. Jeudi, alors que je vendais le canard, à Paris, j'ai été interpellé par deux jeunes visiblement très choqués, qui venaient de prendre des coups de la part des crs. Ils me racontaient donc leur mésaventure, tout en me disant de la relater partout ou je pourrais.
Fillon et le gouvernement montrent donc une nouvelle fois leur vrai visage, pas celui de gens qui seraient soi-disant prêts discuter, mais celui de brutes prêtes à utiliser la matraque.

[Koceila]

En 1968, de telles images ont été le catalyseur qui a permis à la grêve de se généraliser; aujourd'hui........................................ :mellow:

[bennie]

Oui, mais ça a choqué, bcp de monde en a parlé.
De plus les propos de Fillon ont été très clairs: il en redemende.
Qu'ils continuent, ils sont en train d'expliquer aux gens ce que vaut cette société et ce qu'est leur démocratie.
Maintenant, quand est-ce que ça explosera? ...

[DocStarrduck]

Sur les toits de Paris

lundi 11 avril 2005 - 18:20

Ils sont venus «faire de Montaigne leur quartier général et le symbole de la résistance». Les cinq policiers qui gardaient lundi l'entrée du lycée du VIe arrondissement de la capitale ont vite été débordés par 200 jeunes membres de la Coordination nationale lycéenne venu exprimer leur opposition à la loi Fillon. A 15h30, les CRS appelés en renfort n'étaient toujours pas parvenus à déloger une cinquantaine d'élèves retranchés sur le toit depuis la fin de matinée. «On est une cinquantaine sur le toit. On compte y rester un bon moment. On est membres de la Coordination nationale», a dit à Reuters Pauline Salingue, élève de terminale à Nanterre (Hauts-de-Seine). Comme elle, la cinquantaine d'irréductibles semble être extérieure au lycée. Où manifestement, on ne mélange pas les torchons avec les serviettes: «Les cagoulés, les crânes rasés, les dreadlocks, c'est pas de chez nous», a dit une enseignante à l'AFP.

Le collège-lycée Montaigne avait déjà connu jeudi dernier des intrusions de l'extérieur et quelques déprédations. Le proviseur avait décidé de fermer l'établissement, pour raisons de sécurité, jusqu'à lundi matin. Une trentaine de lycéens ont également manifesté devant le lycée Rodin (XIIIe). A Honoré-de-Balzac (XVIIe) qui compte deux mille élèves, des barrages filtrants ont été installés dans la journée. Enfin le lycée professionnel Louis-Armand (XVe) a été «bloqué» toute la journée de lundi.

Une nouvelle journée nationale de mobilisation est programmée pour jeudi, jour où le chef de l'Etat doit débattre à la télévision avec 80 jeunes à propos du référendum du 29 mai sur la Constitution européenne. «Les lycéens sont face à un mur. Leur mouvement se radicalise parce que le ministre de l'Education est sourd et méprisant. Que l'on ne vienne pas nous dire qu'on écoute les jeunes», a lancé le secrétaire général de l'UNL, Karl Stoeckel.
(Libération.fr)