Loin des grèves fascisantes en Corse des nationalistes de l'année dernière (on notera également le grand degrès de conscience de classe des "camarades" de Corsica Ferries :x ) :
lundi 18 avril 2005, 17h07
[b]Les marins de la SNCM grévistes manifestent violemment leur colère à Marseille [/b]
MARSEILLE (AFP) - La situation s'est envenimée lundi à la Société nationale Corse-Méditerranée (SNCM) où les marins CGT, en grève depuis une semaine, ont bloqué les accès du port de Marseille, incendié des voitures et jeté des projectiles sur les forces de l'ordre, avant un relatif retour au calme.
Le trafic de la SNCM, quasiment paralysé depuis mardi dernier, à l'appel de la CGT qui proteste contre le RIF (registre international français), assimilé à un pavillon de complaisance, était toujours presque nul lundi. Les activités marchandises du port ont été bloquées pendant toute la matinée avant de reprendre en début d'après-midi, selon le Port autonome de Marseille.
Les incidents, qualifiés d'"exactions inadmissibles" par le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) Christian Frémont, avaient commencé tôt lundi. Quelques centaines de grévistes ont bloqué les accès terrestres du port avec des tracto-pelles ou des monte-conteneurs, empêchant tout trafic, y compris le "ravitaillement en nourriture du centre de rétention d'Arenc", situé dans l'enceinte du port, selon le préfet.
Le système de sécurité du port, un pont et une quarantaine de véhicules, pour l'essentiel des voitures neuves attendant d'être embarquées, ont été détériorés, selon une source préfectorale. Six véhicules ont été incendiés et au moins deux jetés à la mer.
En fin de matinée, le préfet a donné l'ordre de faire dégager les accès du PAM. Des engins de levage ont été déployés, de même que quelque 80 CRS. Des scènes de course-poursuite se sont engagées entre grévistes et forces de l'ordre, les marins se réfugiant à bord du cargo-mixte Pascal Paoli et du ferry Méditerranée, d'où ils ont canardé les CRS avec des pièces métalliques et des fusées de détresse, les arrosant également au canon à eau.
Parallèlement, les grévistes ont reçu le soutien des dockers CGT du PAM, qui ont observé un arrêt de travail par solidarité, et ont engagé un face à face tendu à l'extérieur du port avec les CRS.
Le calme est revenu en début d'après-midi, après une rencontre entre préfet et représentants de la CGT, qui ont accepté de lever le blocage et cesser les violences, selon M. Frémont. La situation était dans l'après-midi en cours de normalisation. Mais "la grève continuera tant que nous n'aurons pas de réponse politique du gouvernement à nos questions", a déclaré Jean-Paul Israël (CGT marins).
Aux inquiétudes sur le RIF, qui permettra l'embauche de 75% de marins non-européens, s'ajoutent les préoccupations des salariés de la SNCM, en grave difficulté financière et pour laquelle le gouvernement cherche des investisseurs privés.
"Le gouvernement doit nous dire clairement ce qu'il souhaite pour l'avenir du service public et de la continuité territoriale avec la Corse, ainsi que pour les liaisons avec le Magreb en compétition avec le RIF", a ajouté M. Israël.
Jusqu'à dimanche, le conflit a coûté environ 1,5 MEUR à la compagnie, selon son PDG Bruno Vergobbi. Durant le week-end, quelque 11.000 passagers n'ont ainsi pu embarquer. "Chaque jour de grève met la compagnie en danger face à la concurrence et au mécontentement des passagers alors que se prépare la campagne d'été" qui pourrait permettre "à la SNCM de gagner de l'argent", selon le préfet.
De fait, la Corsica Ferries, son principal rival privé, a déjà "récupéré des passagers" et du fret, en particulier au cours du week-end, selon un de ses responsables.
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Grève SNCM
5 message(s)
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par DocStarrduck » 18 Avr 2005, 20:18
Heurts violents à Marseille entre marins grévistes et policiers
18/04/2005 - 17h29
MARSEILLE (Reuters) - Une quarantaine de véhicules et des installations du port autonome de Marseille ont été détruits ou endommagés lors de heurts entre les forces de l'ordre et les marins grévistes de la Société nationale Corse-Méditerranée (SNCM), qui dénoncent depuis sept jours la réforme du pavillon marchand.
La préfecture de région a fait état de plus de quarante véhicules détruits ou endommagés, dont une dizaine de véhicules neufs destinés à l'exportation qui ont été incendiés ou poussés dans les eaux du port.
Le système de vidéosurveillance du port a également souffert, de même que la porte d'accès aux embarquements que les grévistes avaient bloquée avec des camions, des tractopelles et des voitures.
"Il était devenu indispensable d'agir. L'Etat ne pouvait pas laisser détruire des stocks de véhicules sans réagir", a expliqué le préfet Christian Frémont qui a ordonné l'intervention de la police pour libérer les accès au port.
Une compagnie de CRS, soit au total une centaine d'hommes, a chargé en fin de matinée les 150 manifestants et des engins de levage, réquisitionnés par la préfecture, ont dégagé les camions renversés par les grévistes pour interdire les embarquements.
Les heurts se sont poursuivis dans l'enceinte du port avant que les grévistes ne se retranchent à bord du "Méditerranée" et du "Pascal-Paoli", deux ferries bloqués à quai, d'où ils ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre qui ont répliqué par des tirs de grenades lacrymogènes.
"On n'a plus rien à perdre. C'est notre avenir qui se joue, on n'a pas envie de finir à la rue", a expliqué un marin.
Le calme n'est revenu qu'au terme d'une entrevue entre le préfet et les responsables syndicaux.
Le trafic marchandise des bassins est du port a également été interrompu pendant près de trois heures à la suite d'un arrêt de travail des dockers en signe de solidarité avec les marins.
Deux ferries en provenance de Corse ont été déroutés sur Toulon par mesure de sécurité et la direction de la SNCM a confirmé l'annulation d'un aller-retour entre Nice et Calvi et d'une liaison entre Marseille et Ajaccio.
La compagnie a cependant maintenu une traversée entre Ajaccio et Marseille.
"C'est l'un des trois bateaux non grévistes. Nous ne savons pas si nous serons en mesure de faire appareiller les deux autres qui sont prévus lundi soir au départ de Marseille et de Toulon", a précisé un responsable de la SNCM.
De "fortes craintes" persistent aussi sur le maintien des cinq traversées programmées mardi, l'une au départ de Marseille, les quatre autres de Corse.
L'intersyndicale des marins et officiers de la marine marchande proteste contre la réforme du pavillon marchand adoptée par le Parlement la semaine dernière et dans laquelle elle voit "un nouveau pavillon de complaisance".
18/04/2005 - 17h29
MARSEILLE (Reuters) - Une quarantaine de véhicules et des installations du port autonome de Marseille ont été détruits ou endommagés lors de heurts entre les forces de l'ordre et les marins grévistes de la Société nationale Corse-Méditerranée (SNCM), qui dénoncent depuis sept jours la réforme du pavillon marchand.
La préfecture de région a fait état de plus de quarante véhicules détruits ou endommagés, dont une dizaine de véhicules neufs destinés à l'exportation qui ont été incendiés ou poussés dans les eaux du port.
Le système de vidéosurveillance du port a également souffert, de même que la porte d'accès aux embarquements que les grévistes avaient bloquée avec des camions, des tractopelles et des voitures.
"Il était devenu indispensable d'agir. L'Etat ne pouvait pas laisser détruire des stocks de véhicules sans réagir", a expliqué le préfet Christian Frémont qui a ordonné l'intervention de la police pour libérer les accès au port.
Une compagnie de CRS, soit au total une centaine d'hommes, a chargé en fin de matinée les 150 manifestants et des engins de levage, réquisitionnés par la préfecture, ont dégagé les camions renversés par les grévistes pour interdire les embarquements.
Les heurts se sont poursuivis dans l'enceinte du port avant que les grévistes ne se retranchent à bord du "Méditerranée" et du "Pascal-Paoli", deux ferries bloqués à quai, d'où ils ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre qui ont répliqué par des tirs de grenades lacrymogènes.
"On n'a plus rien à perdre. C'est notre avenir qui se joue, on n'a pas envie de finir à la rue", a expliqué un marin.
Le calme n'est revenu qu'au terme d'une entrevue entre le préfet et les responsables syndicaux.
Le trafic marchandise des bassins est du port a également été interrompu pendant près de trois heures à la suite d'un arrêt de travail des dockers en signe de solidarité avec les marins.
Deux ferries en provenance de Corse ont été déroutés sur Toulon par mesure de sécurité et la direction de la SNCM a confirmé l'annulation d'un aller-retour entre Nice et Calvi et d'une liaison entre Marseille et Ajaccio.
La compagnie a cependant maintenu une traversée entre Ajaccio et Marseille.
"C'est l'un des trois bateaux non grévistes. Nous ne savons pas si nous serons en mesure de faire appareiller les deux autres qui sont prévus lundi soir au départ de Marseille et de Toulon", a précisé un responsable de la SNCM.
De "fortes craintes" persistent aussi sur le maintien des cinq traversées programmées mardi, l'une au départ de Marseille, les quatre autres de Corse.
L'intersyndicale des marins et officiers de la marine marchande proteste contre la réforme du pavillon marchand adoptée par le Parlement la semaine dernière et dans laquelle elle voit "un nouveau pavillon de complaisance".
- DocStarrduck
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- Inscription : 09 Mai 2003, 11:22
par azadi » 20 Avr 2005, 09:29
mercredi 20 avril 2005, 10h08
Grève des marins: le siège de la SNCM fermé, les salariés "mis en congés"
MARSEILLE (AFP) - Le siège marseillais de la Société nationale Corse-Méditerranée (SNCM), paralysée depuis neuf jours par un mouvement de grève des marins CGT, a été fermé et les salariés non-grévistes "mis en congé", ont annoncé mercredi la direction et les syndicats.
"La direction de la SNCM a décidé", de mettre dès mardi 19 avril 2005, à compter de 14h00, la majorité de son personnel sédentaire dans la situation de repos (RTT) ou de congés", de même que "les marins non-grévistes", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la société de transport publique, tout en se refusant à parler de "lock-out".
La direction estime que "l'entreprise est totalement désorganisée" par la grève et que "la sécurité de ses clients ou de ses personnels ne peut être garantie."
"Ca ne change rien à la mobilisation des marins en grève, dont c'est le droit constitutionnel", a réagi Jean-Paul Israël, secrétaire général des marins CGT de la SNCM. "Nous continuons à occuper les navires au même titre que nous occuperions une usine", a-t-il ajouté.
"On a demandé mardi après-midi aux officiers de quitter le bord pour éviter que la situation ne s'envenime. Certains officiers faisaient pression sur les marins", a affirmé M. Israël.
Dans un entretien avec le quotidien La Provence, le PDG de la SNCM, Bruno Vergobbi, évoque de son côté une "situation insurrectionnelle" et "une mutinerie".
Grève des marins: le siège de la SNCM fermé, les salariés "mis en congés"
MARSEILLE (AFP) - Le siège marseillais de la Société nationale Corse-Méditerranée (SNCM), paralysée depuis neuf jours par un mouvement de grève des marins CGT, a été fermé et les salariés non-grévistes "mis en congé", ont annoncé mercredi la direction et les syndicats.
"La direction de la SNCM a décidé", de mettre dès mardi 19 avril 2005, à compter de 14h00, la majorité de son personnel sédentaire dans la situation de repos (RTT) ou de congés", de même que "les marins non-grévistes", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la société de transport publique, tout en se refusant à parler de "lock-out".
La direction estime que "l'entreprise est totalement désorganisée" par la grève et que "la sécurité de ses clients ou de ses personnels ne peut être garantie."
"Ca ne change rien à la mobilisation des marins en grève, dont c'est le droit constitutionnel", a réagi Jean-Paul Israël, secrétaire général des marins CGT de la SNCM. "Nous continuons à occuper les navires au même titre que nous occuperions une usine", a-t-il ajouté.
"On a demandé mardi après-midi aux officiers de quitter le bord pour éviter que la situation ne s'envenime. Certains officiers faisaient pression sur les marins", a affirmé M. Israël.
Dans un entretien avec le quotidien La Provence, le PDG de la SNCM, Bruno Vergobbi, évoque de son côté une "situation insurrectionnelle" et "une mutinerie".
- azadi
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par azadi » 20 Avr 2005, 10:48
mercredi 20 avril 2005, 11h35
Tous les personnels de la SNCM mis au repos ou en congé forcé
MARSEILLE (AP) - Au neuvième jour de grève à la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM), la direction de la compagnie maritime a annoncé mercredi qu'elle avait décidé de "mettre la majorité de son personnel sédentaire en situation de repos ou de congés".
Cette mesure concerne aussi les marins non-grévistes, "certains redoutant des affrontements entre grévistes et non-grévistes", précise la direction dans un communiqué.
Le siège marseillais de la compagnie a été fermé mercredi, la direction évoquant une "entreprise totalement désorganisée" et une situation qui "ne permet pas de garantir la sécurité de ses clients ou de ses personnels".
Toutes les liaisons avec la Corse et le Maghreb seront annulées mercredi.
Une centaine de marins de la SNCM avaient violemment manifesté leur mécontentement lundi à Marseille pour protester contre le projet de Registre international français (RIF), qui doit permettre l'embauche par les armateurs de 75% de marins non européens. AP
Tous les personnels de la SNCM mis au repos ou en congé forcé
MARSEILLE (AP) - Au neuvième jour de grève à la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM), la direction de la compagnie maritime a annoncé mercredi qu'elle avait décidé de "mettre la majorité de son personnel sédentaire en situation de repos ou de congés".
Cette mesure concerne aussi les marins non-grévistes, "certains redoutant des affrontements entre grévistes et non-grévistes", précise la direction dans un communiqué.
Le siège marseillais de la compagnie a été fermé mercredi, la direction évoquant une "entreprise totalement désorganisée" et une situation qui "ne permet pas de garantir la sécurité de ses clients ou de ses personnels".
Toutes les liaisons avec la Corse et le Maghreb seront annulées mercredi.
Une centaine de marins de la SNCM avaient violemment manifesté leur mécontentement lundi à Marseille pour protester contre le projet de Registre international français (RIF), qui doit permettre l'embauche par les armateurs de 75% de marins non européens. AP
- azadi
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par azadi » 26 Avr 2005, 12:51
mardi 26 avril 2005, 12h47
SNCM: les marins votent la poursuite de la grève
MARSEILLE (AP) - Les marins CGT de la Société nationale Corse-Méditerranée (SNCM) ont annoncé leur décision de poursuivre la grève, à l'issue d'une assemblée générale mardi matin.
Le mouvement est entré mardi dans son quinzième jour. Tout le trafic de la SNCM avec la Corse et le Maghreb reste paralysé, tout comme le port de Marseille.
La CGT proteste contre la réforme du pavillon français et la l'instauration d'un nouveau registre international français (RIF), qui doit permettre l'embauche de marins étrangers, dans une proportion pouvant atteindre 75%. Le syndicat parle de pavillon de complaisance.
La CGT a jugé "insuffisantes" les propositions du gouvernement faites lundi soir à Paris concernant l'avenir de la compagnie maritime, au terme de la rencontre d'une délégation des marins avec le directeur de cabinet du secrétaire d'Etat à la Mer, François Goulard. L'entrevue a duré sept heures.
Le gouvernement avait notamment prévu un calendrier de négociations sur six semaines. Il s'était aussi engagé à suspendre les suppressions d'emplois prévues dans le cadre du plan social de la SNCM jusqu'à la fin de ces discussions.
Les marins grévistes se sont rassemblés mardi en fin de matinée sur le quai de la Joliette, voisin du siège marseillais de la SNCM. Le PDG de la SNCM avait estimé la semaine dernière que la compagnie avait déjà perdu 1,5 million d'euros du fait de la grève et 28 millions d'euros en 2004 en raisons d'autres mouvements sociaux à Marseille. AP
SNCM: les marins votent la poursuite de la grève
MARSEILLE (AP) - Les marins CGT de la Société nationale Corse-Méditerranée (SNCM) ont annoncé leur décision de poursuivre la grève, à l'issue d'une assemblée générale mardi matin.
Le mouvement est entré mardi dans son quinzième jour. Tout le trafic de la SNCM avec la Corse et le Maghreb reste paralysé, tout comme le port de Marseille.
La CGT proteste contre la réforme du pavillon français et la l'instauration d'un nouveau registre international français (RIF), qui doit permettre l'embauche de marins étrangers, dans une proportion pouvant atteindre 75%. Le syndicat parle de pavillon de complaisance.
La CGT a jugé "insuffisantes" les propositions du gouvernement faites lundi soir à Paris concernant l'avenir de la compagnie maritime, au terme de la rencontre d'une délégation des marins avec le directeur de cabinet du secrétaire d'Etat à la Mer, François Goulard. L'entrevue a duré sept heures.
Le gouvernement avait notamment prévu un calendrier de négociations sur six semaines. Il s'était aussi engagé à suspendre les suppressions d'emplois prévues dans le cadre du plan social de la SNCM jusqu'à la fin de ces discussions.
Les marins grévistes se sont rassemblés mardi en fin de matinée sur le quai de la Joliette, voisin du siège marseillais de la SNCM. Le PDG de la SNCM avait estimé la semaine dernière que la compagnie avait déjà perdu 1,5 million d'euros du fait de la grève et 28 millions d'euros en 2004 en raisons d'autres mouvements sociaux à Marseille. AP
- azadi
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