Des facteurs ont séquestré leur direction

Message par Crockette » 26 Mai 2005, 12:36

Dans le sud, depuis mercredi après-midi, des facteurs ont séquestré leur direction contre un plan de licenciement qui prévoit la suppression de 40 postes.

Les membres de la direction sont bloqués ds une salle.
C'est une intersyndicale SUD-CGT.
Crockette
 

Message par boispikeur » 26 Mai 2005, 17:07

Tout ce que je sais, c'est que le GIPN (!!) est intervenu, et que 5 camarades (2 de Sud et 3 de la CGT) sont retenus pas les flics.

En gros, il y avait une réunion du CHSCT et des salarié-es ont débarqué pour avoir de véritables négo sur le plan que prévoit la poste à Bordeau (une réorganisation qui prévoit la suppression d'une cinquantaine d'emplois entre autres), la direction n'a pas voulu, les élu-es et les salarié-es sont resté là et ont attendu tout la nuit que la réponse accèpte d'ouvrir des négo. Bien sûr, pour avoir sa réponse, il fallait bien que les resposables de La Poste restent ausi...
boispikeur
 
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Message par boispikeur » 26 Mai 2005, 17:13

Selon les dernières nouvelles, 5 nouveaux camarades sont convoqués par la Police (un a été cherché à son domicile par les condés.)

Actuellement, il y a un rassemblement devant le commissariat, avec entre autre A Krivine (qui était là pour un meeting), une procédure en référé est engagée à 18h30 pour "enlèvement et sequestration"

un communiqué de Sud PTT
a écrit :Depuis le début de l’année, le centre de tri de Bordeaux est réorganisé à la hussarde.
Le projet de la direction est la suppression de 68 emplois en deux nuits sur quatre, le
redimensionnement de la 22/6, une réorganisation des horaires de nuit, la fin du BO
en nuit, la polyvalence de tous les agents…
Dans ce contexte, cela fait plusieurs mois que le personnel se mobilise contre ces
projets et la tension est grande.
Mercredi 25 mai, la direction refuse de mettre à l’ordre du jour la réorganisation du
centre lors de la tenue d’un CHS-CT sur les problèmes de climatisation. Le soir
même, le centre est bloqué par le personnel, mais la direction refuse de dialoguer.
Pire que ça, jeudi 26 mai, en fin de matinée, elle fait évacuer le centre par les forces
de l’ordre (GIPN). 5 militants sont accusés «d’enlèvement et sequestration», dont 2
militants SUD et 3 militants CGT.
La fédération SUD-PTT condamne les méthodes musclées de la direction alors
qu’elle ne cesse de prôner le dialogue social.
La fédération SUD-PTT exige la libération immédiate des militants inculpés.
La fédération SUD-PTT apporte son soutien total et entier au personnel de Bordeaux
dans son combat contre la réorganisation du centre.
La fédération SUD-PTT appelle le personnel à organiser des Assemblées Générales
et à faire voter des motions.
NON à la répression syndicale !!!
Paris le 26 mai à 16h00
boispikeur
 
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Message par Crockette » 27 Mai 2005, 10:00

Hier soir ds le débat sur l'Europe, alors que Bayrou était en train de dire à Besancenot que tous les syndicats votaient "oui" pour l'Europe..
Olivier s'est énervé et lui a dit "les syndicats, les syndicats ! arrêtez de me donner des leçons de syndicalisme", aujourd'hui le gvt a envoyé le GIPN pour stopper des syndicalistes !!

Olivier s'adresse alors à l'autre table :
"N'est ce pas Mr Barnier ?" Ce dernier n'a pas répondu et avait l'air très gêné.
Crockette
 

Message par logan » 27 Mai 2005, 11:50

(Crockette @ vendredi 27 mai 2005 à 11:00 a écrit : Hier soir ds le débat sur l'Europe, alors que Bayrou était en train de dire à Besancenot que tous les syndicats votaient "oui" pour l'Europe..
Olivier s'est énervé et lui a dit "les syndicats, les syndicats ! arrêtez de me donner des leçons de syndicalisme", aujourd'hui le gvt a envoyé le GIPN pour stopper des syndicalistes !!

Olivier s'adresse alors à l'autre table :
"N'est ce pas Mr Barnier ?" Ce dernier n'a pas répondu et avait l'air très gêné.

Oui Besancenot a envoyé ça à la tête de Barnier, c'était rigolo. :-P
logan
 
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Message par boispikeur » 27 Mai 2005, 16:50

POint pour aujourd'hui: En plus des 9 personnes en garde à vue
et qui ne sont toujours pas libérées, 5 autres personnes (qui participaient
au blocage) viennent de se voir remettre une mise à pied conservatoire... par huissier à domicile.
Rassemblement ce matin devant le commissariat (environs 150personnes)

Différents CTC tiennent des AG depuis hier, et certains (Marseille, Toulouse, Agen je crois au moins) sont partis en grève ou en débrayage
boispikeur
 
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Message par pedro » 27 Mai 2005, 18:14

sur wanadoo info :

a écrit :Vendredi 27 Mai 2005 

La Poste: la grève déclenchée dans le Sud-Ouest s'étend aux Bouches-du-Rhône

Deux des trois centres de tri postal des Bouches-du-Rhône se sont mis en grève pour dénoncer l'interpellation jeudi à Bordeaux de cinq syndicalistes placés en garde à vue pour "séquestration", suivant le mouvement lancé en Gironde et à Agen.

Selon les deux syndicats, les salariés "choqués" ont cessé le travail à 22H00 jeudi soir au centre de Marseille-Provence et à 0H00 à Marseille-ville. En revanche le centre de Rognac n'était pas touché par le mouvement.

Dans un communiqué, la CGT indique que "La Poste a fait le choix de la répression à Bordeaux CTC plutôt que d'engager le dialogue sur l'avenir de la Poste en Gironde". "Face à une Poste méprisante et sourde aux aspirations des salariés, la CGT appelle à l'élargissement des actions". De son côté, Sud considère que "ce sont tous les postiers qui sont attaqués.

Le mouvement de grève des postiers, à l'origine motivé par un plan de réorganisation du centre de tri de Bègles (Gironde), touche à 85 % le centre de tri de Bègles (Gironde) où les forces de l'ordre sont intervenues jeudi pour mettre fin à une occupation de locaux. Il touche aussi le centre de distribution de Bordeaux et le centre de tri d'Agen, selon la direction régionale de la Poste.

Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) et salarié de la Poste, assure "les postiers en lutte et leurs organisations syndicales" en Gironde du "soutien total" de sa formation politique, dans un communiqué publié vendredi.

Au total, neuf postiers se trouveraient actuellement en garde à vue, selon la CGT. Outre les cinq syndicalistes CGT et Sud interpellés jeudi midi, après avoir retenu pendant près de 20 heures le directeur et quatre cadres du centre de Bègles, un sixième a été placé en garde à vue jeudi après-midi et trois autres vendredi matin, selon la CGT.

Les grévistes demandent leur libération et le retrait de la plainte pour "séquestration" déposée par la direction, car "il n'y a pas eu séquestration", a déclaré à l'AFP Loïc Notais, porte-parole de la CGT, lui-même cité à comparaître vendredi matin devant le tribunal de grande instance de Bordeaux pour le blocage du centre de tri.

Depuis plus d'un mois, les syndicats Sud et CGT protestent contre la suppression de 48 postes à Bègles, dans le cadre d'un plan de réorganisation. Mercredi après-midi, une soixantaine de postiers en grève ont bloqué les portes de la salle où était prévue une réunion de direction, ce qui a conduit jeudi midi à l'intervention d'une cinquantaine de policiers, dont une dizaine du Groupe d'intervention de la police nationale (GIPN).


pedro
 
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Message par Crockette » 28 Mai 2005, 09:47

LOGAN : Si t'avais regardé l'émission ne serait ce que deux minutes, t'aurais pu voir que Besancenot n'a pas répondu à Bayrou ni interpellé Barnier sur un ton de rigolade ni pour faire son malin. (c'était plutôt sous le coup de la colère).
Pour une fois qu'il y a une personne à la télé n'aborde pas que des sujets "politiquement correct".
Mais bon si tu le prend comme ça. :whistling_notes:
Crockette
 

Message par Barikad » 28 Mai 2005, 09:54

[quote=" "]
[b]Mises en examen de neuf postiers syndicalistes à Bègles[/b]

BORDEAUX (AFP) - Neuf syndicalistes du centre de tri postal de Bègles, impliqués dans la détention pendant quelque vingt heures du directeur du site et de quatre de ses collaborateurs, ont été mis en examen vendredi pour "séquestration", et laissés en liberté, a-t-on appris se source syndicale.

 
Les neuf syndicalistes, affiliés à la CGT ou à Sud et à l'encontre desquels aucune réquisition de mandat de dépôt n'avait été prise, sont poursuivis pour "séquestration pendant moins de cinq jours durant un conflit social". Dans différents centre de tri en France, des actions de soutien à ces neuf personnes ont été déclenchées.

Depuis plus d'un mois, les syndicats Sud et CGT protestent contre la suppression de 48 postes prévue par un plan de réorganisation du centre de tri. Le mouvement a tourné au bras de fer mercredi après-midi quand une soixantaine de grévistes en colère a retenu le directeur et quatre cadres dans une salle, jusqu'à ce que les forces de l'ordre interviennent 20 heures plus tard à la demande de la direction régionale de la Poste. Vendredi, une centaine de postiers CGT et Sud ont manifesté au commissariat central de Bordeaux, puis à la direction de la Poste et enfin au palais de justice, en demandant la remise en liberté de leurs camarades, le retrait de la plainte pour "séquestration" déposée par la direction de la Poste et la reprise des négociations.

[b]Alors que des mouvements de grève touchaient les centres de tri de Bègles et Agen et le centre de distribution de Bordeaux, des actions de soutien ont été déclenchées à Toulouse, Orléans, en banlieue parisienne et dans les Bouches-du-Rhône, selon la CGT. La fédération CGT des activités postales et télécommunications a appelé les agents des centres de tri à "se rassembler" pour faire valoir leurs revendications, tandis qu'Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) et salarié de la Poste, assurait "les postiers en lutte" du "soutien total" de sa formation politique.[/b]

Pour sa part, la direction régionale de la Poste s'est indignée que l'"on se trompe de victimes". "Il y a une négation des faits: on a vu des gens séquestrés qui n'ont pas pu s'alimenter ni aller aux toilettes pendant vingt heures (...) c'est inadmissible", a déclaré le directeur en charge du courrier pour l'Aquitaine-Nord, Guy Thaureau, en précisant qu'une enquête disciplinaire avait été engagée. Sans attendre les suites judiciaires, il a été décidé de sanctionner une dizaine de postiers, dont les syndicalistes poursuivis, par des "retraits de services", une mesure conservatoire destinée à "écarter des gens que l'on considère comme pouvant poser problème", a-t-il précisé. Par ailleurs, la direction régionale de la Poste a assigné en référé cinq autres syndicalistes pour le blocage du centre de Bègles qui est resté inaccessible aux fourgons pendant plusieurs heures mercredi et jeudi.

Le tribunal de grande instance de Bordeaux a examiné vendredi cette affaire, déboutant La Poste, selon une source syndicale. La Poste a néanmoins prononcé des sanctions disciplinaires à l'encontre de ces cinq syndicalistes, selon une source de même origine.[i] La direction régionale de la Poste s'est dite prête à "renouer un dialogue normal" sur le plan de réorganisation "quand tout sera apaisé".[/i][/quote]
Barikad
 
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