(Crockette @ vendredi 27 mai 2005 à 11:00 a écrit : Hier soir ds le débat sur l'Europe, alors que Bayrou était en train de dire à Besancenot que tous les syndicats votaient "oui" pour l'Europe..
Olivier s'est énervé et lui a dit "les syndicats, les syndicats ! arrêtez de me donner des leçons de syndicalisme", aujourd'hui le gvt a envoyé le GIPN pour stopper des syndicalistes !!
Olivier s'adresse alors à l'autre table :
"N'est ce pas Mr Barnier ?" Ce dernier n'a pas répondu et avait l'air très gêné.
Oui Besancenot a envoyé ça à la tête de Barnier, c'était rigolo. :-P

Publié :
27 Mai 2005, 16:50
par boispikeur
POint pour aujourd'hui: En plus des 9 personnes en garde à vue
et qui ne sont toujours pas libérées, 5 autres personnes (qui participaient
au blocage) viennent de se voir remettre une mise à pied conservatoire... par huissier à domicile.
Rassemblement ce matin devant le commissariat (environs 150personnes)
Différents CTC tiennent des AG depuis hier, et certains (Marseille, Toulouse, Agen je crois au moins) sont partis en grève ou en débrayage

Publié :
28 Mai 2005, 09:47
par Crockette
LOGAN : Si t'avais regardé l'émission ne serait ce que deux minutes, t'aurais pu voir que Besancenot n'a pas répondu à Bayrou ni interpellé Barnier sur un ton de rigolade ni pour faire son malin. (c'était plutôt sous le coup de la colère).
Pour une fois qu'il y a une personne à la télé n'aborde pas que des sujets "politiquement correct".
Mais bon si tu le prend comme ça. :whistling_notes:

Publié :
28 Mai 2005, 09:54
par Barikad
[quote=" "]
[b]Mises en examen de neuf postiers syndicalistes à Bègles[/b]
BORDEAUX (AFP) - Neuf syndicalistes du centre de tri postal de Bègles, impliqués dans la détention pendant quelque vingt heures du directeur du site et de quatre de ses collaborateurs, ont été mis en examen vendredi pour "séquestration", et laissés en liberté, a-t-on appris se source syndicale.
Les neuf syndicalistes, affiliés à la CGT ou à Sud et à l'encontre desquels aucune réquisition de mandat de dépôt n'avait été prise, sont poursuivis pour "séquestration pendant moins de cinq jours durant un conflit social". Dans différents centre de tri en France, des actions de soutien à ces neuf personnes ont été déclenchées.
Depuis plus d'un mois, les syndicats Sud et CGT protestent contre la suppression de 48 postes prévue par un plan de réorganisation du centre de tri. Le mouvement a tourné au bras de fer mercredi après-midi quand une soixantaine de grévistes en colère a retenu le directeur et quatre cadres dans une salle, jusqu'à ce que les forces de l'ordre interviennent 20 heures plus tard à la demande de la direction régionale de la Poste. Vendredi, une centaine de postiers CGT et Sud ont manifesté au commissariat central de Bordeaux, puis à la direction de la Poste et enfin au palais de justice, en demandant la remise en liberté de leurs camarades, le retrait de la plainte pour "séquestration" déposée par la direction de la Poste et la reprise des négociations.
[b]Alors que des mouvements de grève touchaient les centres de tri de Bègles et Agen et le centre de distribution de Bordeaux, des actions de soutien ont été déclenchées à Toulouse, Orléans, en banlieue parisienne et dans les Bouches-du-Rhône, selon la CGT. La fédération CGT des activités postales et télécommunications a appelé les agents des centres de tri à "se rassembler" pour faire valoir leurs revendications, tandis qu'Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) et salarié de la Poste, assurait "les postiers en lutte" du "soutien total" de sa formation politique.[/b]
Pour sa part, la direction régionale de la Poste s'est indignée que l'"on se trompe de victimes". "Il y a une négation des faits: on a vu des gens séquestrés qui n'ont pas pu s'alimenter ni aller aux toilettes pendant vingt heures (...) c'est inadmissible", a déclaré le directeur en charge du courrier pour l'Aquitaine-Nord, Guy Thaureau, en précisant qu'une enquête disciplinaire avait été engagée. Sans attendre les suites judiciaires, il a été décidé de sanctionner une dizaine de postiers, dont les syndicalistes poursuivis, par des "retraits de services", une mesure conservatoire destinée à "écarter des gens que l'on considère comme pouvant poser problème", a-t-il précisé. Par ailleurs, la direction régionale de la Poste a assigné en référé cinq autres syndicalistes pour le blocage du centre de Bègles qui est resté inaccessible aux fourgons pendant plusieurs heures mercredi et jeudi.
Le tribunal de grande instance de Bordeaux a examiné vendredi cette affaire, déboutant La Poste, selon une source syndicale. La Poste a néanmoins prononcé des sanctions disciplinaires à l'encontre de ces cinq syndicalistes, selon une source de même origine.[i] La direction régionale de la Poste s'est dite prête à "renouer un dialogue normal" sur le plan de réorganisation "quand tout sera apaisé".[/i][/quote]