Grève à partir du 22 novembre à la SNCF

Message par pedro » 22 Nov 2005, 22:13

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Message par quijote » 23 Nov 2005, 02:15

IL paraît que dans la région de Marseille et PACA , ils sont pas chauds pour arrêter la grève . A noter la différence de ton : on ne brandit plus la menace du service minimum , voire de la réquisition et un gars de Sud indiquait qu 'il suffisait qu '"on décide une grève illimitée pour que la direction et le gouvernement fassent le profil bas , à la différence des grèves d' une journée( il y en a eu plusieurs , disait-il , et elles n avaient rien donné "
J 'espère quant à moi qu 'ils ne se contenteront pas de cette aumone .
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Message par pelon » 23 Nov 2005, 09:19

Pas mal, le dessin de Pedro.
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Message par Quartz » 23 Nov 2005, 11:22


D' après ce que je sais, ça ne ressemble pas à 95.( ça peut changer ). A cette époque, les cheminots étaient quand même plus remontés. Aujourd' hui les syndicats ne font rien pour redonner confiance aux gars. Et derrière cet appel à la grève, il y a des élections à la SNCF dans quelques mois. La C.G.T a besoin de redorer son blason auprès de sa base, car elle perd des plumes depuis plusieurs années.

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Message par quijote » 23 Nov 2005, 17:07

On ne peut être plus clair " ou la la , le gouvernement et les patrons vont trembler devant Chérèque !!!
quijote
 
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Message par Quartz » 23 Nov 2005, 20:24

Article L.O

a écrit :SNCF : une journée de grève réussie

Avant même que les grévistes de la SNCF se soient retrouvés le mercredi 23 novembre en assemblées, pour décider de la suite à donner ou pas à leur mouvement, la presse, les radios et télévisions avaient déjà annoncé que c'était fini, que les cheminots avaient obtenu de petites choses et que cela suffisait comme cela d'embêter les usagers!

Seulement voilà, même si la direction a peu lâché par rapport aux exigences légitimes des grévistes, le fait est qu'elle a fait un pas en arrière sous la pression d'une grève qui a été un succès. Le pourcentage d'un peu moins de 23% de grévistes à l'échelle nationale, martelé par la direction, n'est qu'une moyenne et une façon tendancieuse de présenter la grève, puisqu'elle inclut cadres et maîtrises. Une fois ceux-ci mis à part, ce sont près de 34% (selon la direction elle-même) des travailleurs, toutes catégories confondues (agents de conduite, employés, ouvriers des ateliers, etc.,) qui ont fait grève. Sans oublier que la direction prend en compte dans son calcul l'effectif total, y compris ceux qui étaient de repos le jour de la grève.

Un peu partout dans le pays, la grève a donc été largement suivie, en particulier par les agents de conduite mais pas seulement. Ainsi, à Tours-Saint-Pierre-des-Corps, au Mans, à Rennes, sur la ligne C du RER en région parisienne, à Orléans pour les travailleurs sur les voies, un peu partout aux guichets des grandes gares, à Limoges, Marseille, Lille, les cheminots ont répondu présents pour exprimer leur ras-le-bol.

Ils l'ont fait alors que la direction, ses cadres et sa maîtrise étaient sur le pied de guerre, se mobilisaient contre la grève, distribuant des tracts aux usagers parfois. Gallois faisait afficher partout "une adresse aux cheminots", envoyée également au domicile de chacun, pour les appeler à ne pas suivre l'appel des quatre syndicats (CGT, SUD, FO, FGAAC) à la grève. La direction comptait aussi sur une rancœur exprimée par les cheminots à l'égard de la CGT. Celle-ci avait dénoncé -pourtant, à juste titre- l'accord sur l'intéressement que la direction voulait imposer et qui promettait 160 euros en échange d'un engagement syndical à faire accepter ses conditions (emplois supprimés, rentabilité, etc.) par les cheminots.

Eh bien, malgré toutes les difficultés, dans un climat général marqué par la fin de la grève des travailleurs de la SNCM et par la grève des traminots de Marseille qui se maintient tout en restant isolée, cette seule journée du 22 novembre aura démontré que la direction de la SNCF -et certainement derrière elle, le gouvernement- sont suffisamment inquiets pour faire des gestes qui peuvent être interprétés comme des reculs. Quels que soient les calculs qui ont décidé Chirac, le gouvernement et Gallois à céder ce qu'ils ont cédé, le seul fait de l'avoir fait peut jouer un rôle positif pour les luttes.

Cette grève a fait faire à la direction SNCF un petit pas en arrière; les travailleurs auraient les moyens, tous ensemble, de lui en faire faire un très grand.

Lucienne PLAIN
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Message par lenzo » 23 Nov 2005, 23:59

Dans quelques très rares endroits la grève est reconduite ce soir.

Il semble que la reprise du travail se fait pour partie en raison d’une mobilisation pas très forte dans certaines régions, il y a aussi la pression de l’encadrement et des syndicats CFDT UNSA et CFTC contre la grève depuis le début.

La CGT et la FGAAC ont appelé à reprendre dans la plupart des endroits. SUD et FO n’ont souvent pas donné de consignes de vote. Malgré tout des milliers de cheminots ont voté la poursuite du mouvement sans être majoritaires dans leurs assemblées générales respectives, notamment des jeunes assez en colère de voir tourner court un mouvement auquel ils commençaient à croire.

Les cheminots sont quand même restés dans l’ensemble un petit peu « spectateurs » dans cette grève qui est très loin d’être partie de la base.

Les militants combatifs, qui tentent de mener le mouvement à son terme, qui essaient que la grève continue au vu de la crainte exprimée par les responsables politiques, ont fait ce qu’ils ont pu.
lenzo
 
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