Le Québec méprise ses travailleurs

Message par jean-godbout » 11 Sep 2006, 14:23

Bonjour à tous,

Mon nom est Jean GODBOUT et j'ai eu la malchance d'avoir un accident de travail le 11 septembre 1993 alors que j'étais machiniste en aéronautique.

Diagnostic du médecin traitant : "Entorse lombaire sur une double hernies discales".

Cette lésion, quoi que grave est généralement traitable et non fatale.

Dix jours après avoir accepter ma réclamation pour les deux hernies discales, la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) amorce une contestation de leur propre décision et la CSST me dirige chez un médecin de la CSST qui évidemment nie la présence d'hernies discales et conteste le diagnostic de mon médecin et conclut à une simple entorse lombaire guérie.

Lorsqu'il y a divergence d'opinions médicale, la loi prévoit que le dossier est acheminé au Bureau d'Évaluation Médicale (BEM) pour un arbitrage médical ou ce médecin aurait dû recevoir le mandat de juger entre le diagnostic d'hernies émit par mon médecin et le diagnostic de simple entorse lombaire (guérie) du médecin de la CSST.

Le HIC, c'est que mon agent de CSST a falsifié le diagnostic de mon médecin et celui-ci a produit une requête qui confiait le faux mandat à l'arbitre médical du BÉM de statuer entre une entorse lombaire (avec limitations fonctionnelles) versus une entorse sans limitations. Comme on peut le deviner, la conclusion fut une entorse lombaire .... sans limitations fonctionnelles.

Mon médecin confirmait même à la télévision d'État (Enjeux de Radio-Canada) que son diagnostic fut falsifié par la CSST ( http://jeangodbout.com/enjeux.html )

Privé de mes droits sociaux, et devant une contestation juridique qui a durée 14 mois je n'ai eu d'autre choix que de reprendre mon travail, comme tout le monde, j'avais un loyer à payer et une famille à nourrir.

Donc du 14 mars 1994 au 3 juin 1994 et selon le propre témoignage de mon employeur sous serment devant le Comité de discipline du Collège des médecins (la MAFIA médicale) j'ai dû manipuler et soulever des poids allant jusqu'à 125 livres (57 kilos) sur mes deux hernies. Dès la première semaine de travail (torture serait plus exact) un neurochirurgien diagnostiquait lui aussi les hernies et m'envoyait passer une discographie lombaire. Cet examen a révélé que l'une des deux hernies était rupturée et selon le témoignage de ce médecin au Tribunal de la CLP et de la science médicale, la rupture discale est une urgence chirurgicale afin de minimiser les séquelles neurologique alors que moi j'étais forcé de soulever des poids allant jusqu'à 125 livres pendant dix (10) semaines.

Quatorze mois plus tard, la CSST entérine une entente ou ils reconnaissent que le bon diagnostic est HERNIE DISCALE comme l'avait diagnostiqué mon médecin.

Même si je n'ai pas encore réussi à trouver les mots justes pour décrire toute la violence du traumatisme que j'ai subi à cette époque, le moins que je puisse dire c'est que ce fut d'une violence inouï et inacceptable. Il faut peut-être avoir déjà eu une rupture discale et une sciatalgie bilatérale pour saisir l'ampleur des douleurs que cela engendre, mais je n'ai aucune hésitation à utiliser le mot TORTURE et c'est extrêmement douloureux. Suite à une chirurgie, j'ai passé deux années alité presque 24 heures par jour tellement la souffrance était aigue.

Comme vous l'aurez sans doute deviner aussi, je suis aujourd'hui déclaré invalide à vie, je souffre notamment d'une vessie neurogène et d'un intestin neurogène et de déficit sexuel, douleurs chronique et j'ai perdu à tout jamais ma qualité de vie.

Comme si cette fraude criminelle de la CSST n'était pas suffisante, un autre médecin m'injectais une épidurale contenant du Depo Medrol. Mois qui croyais obtenir un traitement pour alléger mes souffrances ! Faux, le Depo Medrol est carrément interdit par la FDA Américaine (Food and Drugs Administration) ainsi que de nombreux pays Européens qui interdisent spécifiquement ce produit en injection épidurale à cause des risques élevés de complications médicales sévères et d'arachnoidite (infection neuro-chimique du liquide céphalo rachidien) et même le manufacturier du produit Pfizer affiche clairement sur sa fiche signalétique de son produit cette mise en garde. Ce produit peut être efficace en injection intra-musculaire mais la mise en garde s'applique spécifiquement autour du système nerveux. Quoi de plus près du système nerveux que la moelle épinière ?

C'est ainsi qu'en plus d'un syndrome de la queue de cheval (compression de la moelle épinière) à cause de la fraude de la CSST que je suis aussi diagnostiqué porteur d'un arachnoidite (ce qui est au moins reconnu par la CSST).

Ces deux lésions graves à ma moelle épinière étaient pourtant facilement évitable, avec juste un petit peu d'Éthique et responsabilité.

Toujours est-il que 13 ans plus tard, la CSST est toujours à étudier ma réclamation pour la lésion à la queue de cheval ... et parce que je dénonce les abus qui ont portés atteinte illicitement à mon intégrité physique, voilà qu'un honorable juge de la cour supérieure Yves TARDIF qui me harcèle m'a ordonné de retirer un document embarrassant pour le Tribunal de la Commission des lésions professionnelles que j'accuse de me voler à tour de bras sur le site acilr-cdril.com

Le HIC, c'est que ce site ne m'appartient pas, il est la propriété d'un Canadien, M. Serge MOREL, réfugié politique aux USA et son site qui raconte les motifs de son exil politique et son site est même enregistré au Copyright Office de la Librairie des Congrès des État-Unis à son nom. Conséquemment, le juge Raynald FRÉCHETTE m'a condamné à un outrage au Tribunal.

Il faut savoir que le juge Raynald FRÉCHETTE fut ministre du travail (donc responsable de la CSST) il fut membre du conseil d'administration de la CSST et fut Commissaire au Tribunal de la CLP. Y en a t'ils parmi vous qui voient un conflit d'intérêts ? Dire que la Charte des droits et libertés prévoit le droit à une audition par un tribunal indépendant et qui ne soit pas préjugé! Ah oui, j'oubliais, le juge TARDIF fut aussi Commissaire au tribunal de la CSST. Hummmmm !

Conclusion, la CSST m'a criminellement rendu invalide pour la vie, le Tribunal de la CLP me vole à tour de bras et la justice me harcèle illicitement pour que je me taise.

Alors travailleurs Québécois, vous saurez à quoi vous aurez affaire si vous avez la malchance de subir une lésion professionnelle; plein de magouilles pour anéantir vos droits et la Charte des Droits et libertés est considérée comme une vulgaire tapisserie par nos tribunaux aussi corrompu que le monde politique.

Avec cette exéprience vécu, j'ai plus confiance à un vendeur de "chars" usagés qu'à nos tribunaux.

Jean GODBOUT
http://jeangodbout.com
jean-godbout
 
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Message par jean-godbout » 12 Sep 2006, 01:20

Pour répondre à la question très pertinente de Zelda, eh bien ni les corps policiers ni les tribunaux ne veulent faire un procès pour la falsification de mon diagnostic qui eut lieu et j'ai même essayé une plainte criminelle privée sans succès. Pourtant le droit de porter des accusations et d'obtenir un procès en matière pénale ou criminelle constitut le fondement de la démocratie.

Se plaindre à l'État d'une fraude de l'État, ce n'est pas évident. On se fout de ma gueule.

J'ai aussi poursuivi au civil les deux médecins complaisants de la CSST (la CSST étant un organisme mandatté par le gouvernement du Québec pour indemniser et réparer les lésions professionnelles à titre d'assureur public) mais d'une part les médecins qui oeuvrent pour le gouvernement à titre de médecins experts possèdent une immunité et ils ne peuvent être poursuivi en justice pour un acte accompli de bonne foi. Essayez donc de prouver l'improuvable!
D'autre part, la juge qui a entendu ma cause en est arrivée à la conclusion que l'erreur qui m'a rendu invalide ne provient pas de la complaisance des deux médecins qui ont niés mes hernies discales et qui m'ont retournés au travail avec des hernies, mais elle jette le blame sur mon employeur. Si on lit bien son jugement, on se rend compte qu'elle soustrait la responsabilité des décisions d'ordre médical aux médecins de la CSST et du BEM et qu'elle confère cette responsabilité à l'employeur sachant fort bien qu'un accidenté du travail au Québec n'a pas le droit de poursuivre son employeur. C'est la loi ... depuis 1931. Si mon employeur possède de bonnes qualités à titre de gestionnaire d'une usine de fabrication aéronautique et qu'il excelle en relations publiques, ça ne fait pas de lui un médecin. Ce qu'il n'a d'ailleurs jamais prétendu être. Vous voyez la magouille de la justice ...

Devant cet état de faits, je me suis tourné vers les centaines (voir des milliers) d'organismes qui prétendent défendre les Droits de l'Homme, notamment l'O.N.U., l'organisation mondiale contre la torture (OMCT), Amnesty International, la FIDH, le Bureau International du travail (BIT) la Croix Rouge, Médecins Sans Frontières, Human Right Watch, l'ACAT etc ... etc ... mais tous ces pseudos défenseurs des Droits de l'Homme ne me répondent jamais. On ne me dit pas que j'ai tort ou que j'hallucine, on m'ignore car ils savent tous fort bien que ma preuve est incontestable. J'ai adressé une plainte pour torture et violations de mes Droits de l'Homme au Haut Commissaire aux Droits de l'Homme de l'O.N.U. (la canadienne Louise ARBOUR) à au moins à 200 reprises échelonné sur quelques années (et j'en conserve précieusement les preuves) et je n'ai jamais même reçu un accusé de réception. Toutefois, j'ai reçu un courriel d'une personne anomyme qui m'accuse de harcellement envers l'ONU ... hummmmm !

Si il y a quelqu'un parmi vous qui connait l'endroit ou la personne qui saurait comment faire respecter mes Droits de l'Homme violés, je l'engage sur le champs, en autant que ça ne me coûte pas plus cher que le montant du règlement qu'il serait légitime que je reçoive.

Jean GODBOUT



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