
Aujourd'hui lundi 18, jour de grève et de manifestations dans l'éducation nationale contre une nouvelle série d'attaques en règle contre les personnels et, par ricochet, tous les élèves.
J'espère que les cortèges auront un peu d'allure, et beaucoup de collègues sont convaincus que les coups pleuvent et qu'on ne peut rester sans réagir, même si le pessimisme sur la possibilité de l'emporter est encore le sentiment dominant aujourd'hui. (à mon avis)
Mais beaucoup d'autres ne se mettent pas encore en grève parfois au prétexte que, les gens les voyant dejà comme des privilégiés, (horaires, vacances ...), toute action de ce genre qui colle les mômes dans les pattes des parents un jour où ce n'était pas prévu et les prive de cours est forcément impopulaire voire provocatrice ou contre-productive.
Evidemment, les militants anti-grève s'engouffrent dans cette brèche...
J'ai donc envie de répondre sérieusement à cette objection, mais je manque d'éléments sur ce que pensent ceux qui ne sont pas de ce milieu.
Des discussions autour de vous, sauriez-vous dire si effectivement "les gens" voient encore les profs comme des "privilégiés" (vacances, horaires, salaire ..) ou sont-ils plus nuancés, voire favorables aux réactions contre ces attaques ?
Et puis qui voit les profs comme des "privilégiés", les petits-bourgeois ou les travailleurs ? Et pour quelles raisons ?
En même temps, je connais peu de gens extérieurs à ce milieu qui rêveraient d'essayer de faire bosser, 18h00 par semaine, une classe de 30 à 35 adolescents d'aujourd'hui pendant 40 ans, en commençant à 1350 euros et en finissant à 2700 environ.
Voilà ... merci pour vos contributions. :wavey:
J'espère que les cortèges auront un peu d'allure, et beaucoup de collègues sont convaincus que les coups pleuvent et qu'on ne peut rester sans réagir, même si le pessimisme sur la possibilité de l'emporter est encore le sentiment dominant aujourd'hui. (à mon avis)
Mais beaucoup d'autres ne se mettent pas encore en grève parfois au prétexte que, les gens les voyant dejà comme des privilégiés, (horaires, vacances ...), toute action de ce genre qui colle les mômes dans les pattes des parents un jour où ce n'était pas prévu et les prive de cours est forcément impopulaire voire provocatrice ou contre-productive.
Evidemment, les militants anti-grève s'engouffrent dans cette brèche...
J'ai donc envie de répondre sérieusement à cette objection, mais je manque d'éléments sur ce que pensent ceux qui ne sont pas de ce milieu.
Des discussions autour de vous, sauriez-vous dire si effectivement "les gens" voient encore les profs comme des "privilégiés" (vacances, horaires, salaire ..) ou sont-ils plus nuancés, voire favorables aux réactions contre ces attaques ?
Et puis qui voit les profs comme des "privilégiés", les petits-bourgeois ou les travailleurs ? Et pour quelles raisons ?
En même temps, je connais peu de gens extérieurs à ce milieu qui rêveraient d'essayer de faire bosser, 18h00 par semaine, une classe de 30 à 35 adolescents d'aujourd'hui pendant 40 ans, en commençant à 1350 euros et en finissant à 2700 environ.
Voilà ... merci pour vos contributions. :wavey: