Ne sois pas pessimiste ! La journée de manifestation de lundi sera décisive! Une réussite pourra créer une dynamique.[/quote]
a mon avis Tristana fait de la surcharge militante ! Et quand on milite 15 heures par jours, gare a la déprime !
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Louis
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 par tristana » 17 Mai 2003, 11:22
| CITATION (LouisChristianRené @ samedi 17 mai 2003, 10:00) | | CITATION (Fan_Bizet @ samedi 17 mai 2003, 07:11) | Ne sois pas pessimiste ! La journée de manifestation de lundi sera décisive! Une réussite pourra créer une dynamique.[/quote]
a mon avis Tristana fait de la surcharge militante ! Et quand on milite 15 heures par jours, gare a la déprime ![/quote]
Il n'y a aucune déprime, bien au contraire!
Ce matin, sur mon école de rattachement, on a fait une super banderole:
PUBLIC-PRIVE: GREVE GENERALE
RETRAITE CHOMAGE EDUCATION
UN SEUL COMBAT!
Le climat est à la combativité, aucun doute là dessus, on ne lâchera rien.
Mais il est pour le moins décevant que la CGT n'envisage le début du combat que le 26 mai...
Nous, on a prévu des actions tous les jours, on a de quoi faire!
Tout le monde a la pêche, c'est évident! Mais ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas l'éducation qui, seule, fera reculer le gouvernement.
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tristana
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par emman » 17 Mai 2003, 16:57
| CITATION (tristana @ vendredi 16 mai 2003, 23:03) | La mayonnaise ne prend pas pour l'instant en dehors de l'éducation nationale qui connait son plus fort mouvement depuis des lustres.
Même en 1995, nous n'avions pas atteint un tel degré de mobilisation.
Il y a bien de ci de là des cheminots, des postiers, des infirmières, des agents des impots, des employés communaux, des fonctionnaires qui isolément, dans leur coin, se mobilisent.
Mais les grandes confédés ont tout fait pour l'instant pour freiner le désir réel d'en découdre de la majorité des salariés de ce pays.
Quand ils se mettront en mouvement, vers la mi-juin, l'éducation nationale sera en vacances.
Bel exemple de combativité.
Si la lutte est belle, forte, déterminée, elle n'en demeure pas moins, dans de telles conditions, totalement désepérée.
J'espère me tromper, mais je crois que nous sommes en train d'assister à la plus formidable des trahisons que les centrales syndicales ont pu pérpétrer.
Que celà ne nous empêche ni de dormir, ni de lutter![/quote]
Tristana, faudrait peut-être que t'apprennes à être un peu plus constant :-P
La manif du 13 à quand même que de nombreux travailleurs avaient envie de lutter.
Malgré les combines syndicales, il est plus facile d'expliquer que l'on paut gagner depuis cette manif qu'avant.
Que les enseignants qui ont commencé la grève depuis un mois commencent à douter est un peu normal. Mais justement il faut faire attention à ne pas se laisser bercer d'illusion sans pour autant tomber dans un pessimisme noir...
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emman
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par emman » 17 Mai 2003, 17:25
| CITATION | Communiqué des fédérations de cheminots
Le samedi 17 mai 2003.
CGT - CFDT - FO - CFTC - SUD-rail - UNSA - FGAAC
Les fédérations CGT, CFDT, FO, CFTC, SUD-rail, UNSA, FGAAC se sont rencontrées ce vendredi 16 mai pour échanger leurs points de vue sur la situation sociale et revendicative dans le pays et dans l¹entreprise. Elles se sont félicitées de l¹ampleur de la journée de grèves et de manifestations du 13 mai. Ampleur exceptionnelle, tant dans les secteurs privé que public. A la SNCF, il faut remonter au moins à 1979 pour retrouver un tel pourcentage de grévistes. C¹est même d¹un niveau inégalé jusqu¹à ce jour pour les cadres. Visiblement le gouvernement n¹a pas entendu la force des exigences qui se sont exprimées. Les fédérations CGT, CFDT, FO, CFTC, SUD-rail, UNSA, FGAAC décident de participer à la manifestation interprofessionnelle à Paris le 25 mai qui réunira à nouveau dans l¹action les salariés des secteurs public et privé. Les cheminots ont toute leur place dans cette manifestation, aussi, les fédérations signataires les appellent dès maintenant à créer les conditions de sa réussite par leur inscription massive dans cette nouvelle étape revendicative. En même temps, dans le processus de mobilisation et de luttes qu¹elles ont construites depuis plusieurs mois, les fédérations CGT, CFDT, FO, CFTC, SUD-rail, UNSA, FGAAC décident de mettre en débat dans leurs instances respectives le principe d¹une grève reconductible après le 25 mai. Elles conviennent de se réunir au soir du mardi 20 mai. Le 16 mai 2003.[/quote]
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emman
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par tristana » 17 Mai 2003, 18:03
| CITATION (emman @ samedi 17 mai 2003, 18:57) | | CITATION (tristana @ vendredi 16 mai 2003, 23:03) | La mayonnaise ne prend pas pour l'instant en dehors de l'éducation nationale qui connait son plus fort mouvement depuis des lustres.
Même en 1995, nous n'avions pas atteint un tel degré de mobilisation.
Il y a bien de ci de là des cheminots, des postiers, des infirmières, des agents des impots, des employés communaux, des fonctionnaires qui isolément, dans leur coin, se mobilisent.
Mais les grandes confédés ont tout fait pour l'instant pour freiner le désir réel d'en découdre de la majorité des salariés de ce pays.
Quand ils se mettront en mouvement, vers la mi-juin, l'éducation nationale sera en vacances.
Bel exemple de combativité.
Si la lutte est belle, forte, déterminée, elle n'en demeure pas moins, dans de telles conditions, totalement désepérée.
J'espère me tromper, mais je crois que nous sommes en train d'assister à la plus formidable des trahisons que les centrales syndicales ont pu pérpétrer.
Que celà ne nous empêche ni de dormir, ni de lutter![/quote]
Tristana, faudrait peut-être que t'apprennes à être un peu plus constant :-P
La manif du 13 à quand même que de nombreux travailleurs avaient envie de lutter.
Malgré les combines syndicales, il est plus facile d'expliquer que l'on paut gagner depuis cette manif qu'avant.
Que les enseignants qui ont commencé la grève depuis un mois commencent à douter est un peu normal. Mais justement il faut faire attention à ne pas se laisser bercer d'illusion sans pour autant tomber dans un pessimisme noir...[/quote]
Je crois qu'il faut bien saisir qu'il y a un certain décalage entre ce que l'on peut entrevoir selon des critères professionnels ou géographiques, et également selon des critères politiques.
Ce décalage a été parfaitement illustré par l'attitude des médias qui ne se rendent compte qu'au bout d'une semaine que les travailleurs de l'éducation se sont lancés dans un mouvement de grève jusqu'ici jamais vu.
Pour ma part, je pense que le 19 mai constituera le point culminant de la mobilisation des enseignants. Il perdurera, toujours fort, déterminé, mais minoritaire.
La clé qui permettrait de redonner un second souffle, et de sombrer joyeusement dans la grève générale quasi totale, ce serait que, dès le 20 mai, les autres secteurs se mettent massivement en grève.
Dans le cas contraire, c'est vrai que je serais assez pessimiste, mais à ce jour, rien n'est encore joué.
Les syndicats sont placés devant leurs responsabilités: soit ils appellent effectivement, en s'en donnant les moyens, à la grève générale contre les projets Fillon-Raffarin, soit ils trahissent définitivement les travailleurs en refusant le combat.
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tristana
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