qui a dit que les facs ne se mobilisaient pas ?

Message par magdalene » 26 Mai 2003, 14:55

Voici un message diffusé ce matin sur le serveur ehess...

CITATION
From bin  Mon May 26 11:18:19 2003
X-Sender: montana@atacama.ehess.fr
Date: Mon, 26 May 2003 11:21:42 +0200
To: tlm@ehess.fr
From: Nilda Montanaro-Mutti

Les étudiants du DESS 222 Gestion d'Actifs de l'Université Paris IX Dauphine vous convient, le 5 juin 2003 à participer à leur conférence-débat sur un sujet d'actualité majeur :
"La réforme du système de retraite français et ses implications sur la gestion d'actifs".

Les propositions actuelles du gouvernement laissent apparaître qu'une place plus importante sera accordée à la capitalisation dans le système de retraite français. Les français seraient alors incités à placer une partie de leur épargne dans des instruments financiers pour compléter les pensions qu'ils reçoivent des régimes par répartition. Cette évolution entraînerait sans aucun doute un afflux important de capitaux sur les marchés financiers. (...)[/quote]
magdalene
 
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Message par magdalene » 26 Mai 2003, 15:13

CITATION (vilenne @ lundi 26 mai 2003, 16:08)
Et pis, citer paris dauphine pour évaluer l'état révolutionnaire des facs, c'est pas mal ![/quote]
joke, cher vilenne, joke.

c'est juste intéressant de voir que devant la passivité (pour l'instant) des uns, les autres savent se mobiliser. rien de très neuf il est vrai. :dry:
magdalene
 
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Message par emman » 26 Mai 2003, 15:19

CITATION (magdalene @ lundi 26 mai 2003, 17:13)
CITATION (vilenne @ lundi 26 mai 2003, 16:08)
Et pis, citer paris dauphine pour évaluer l'état révolutionnaire des facs, c'est pas mal ![/quote]
joke, cher vilenne, joke.

c'est juste intéressant de voir que devant la passivité (pour l'instant) des uns, les autres savent se mobiliser. rien de très neuf il est vrai. :dry: [/quote]
Y a quand même ça :

CITATION
Le campus de Perpignan bloqué par des étudiants grévistes

agrandir la photo

PERPIGNAN (AFP) - La confusion régnait lundi à l'université de Perpignan, où des piquets de grève mis en place dès l'aube par quelque 300 étudiants ont provoqué, pour la deuxième semaine consécutive, le report des examens de fin d'année.

Après avoir été lui-même empêché d'accéder à une salle où il devait faire passer un examen à des candidats juristes, le président de l'université, François Féral, a annoncé le report sine die des épreuves prévues lundi, mardi et mercredi. Un peu plus tôt, un professeur qui tentait d'entrer de force dans une salle avait été copieusement hué et aspergé avec une bouteille d'eau. "La situation est très difficile, mais je vais essayer de faire en sorte que les dirigeants du mouvement étudiant garantissent le début des examens vendredi", a déclaré M. Féral. "L'université court au suicide si elle ne peut organiser la session. Il faut essayer de sauver les meubles", a-t-il ajouté.

Le mouvement, destiné à protester contre le projet gouvernemental de réforme de l'enseignement supérieur, avait déjà entraîné le 19 mai le report de la première semaine d'examens. Vendredi, étudiants, professeurs et personnels Iatos (non enseignants) avaient décidé en assemblée générale de reconduire le blocage des épreuves jusqu'au 4 juin. Mais lundi matin, les enseignants et les autres personnels étaient quasiment absents des piquets de grève.

Aux entrées du campus, barrées par un fatras de chaises, de tables et de barrières métalliques, l'exaspération régnait parmi la foule des candidats. Convoqués malgré l'annonce du blocage, les étudiants non grévistes ont dû faire le pied de grue plus de deux heures dehors, sous une pluie battante, avant d'apprendre que les épreuves n'auraient pas lieu. "Fin août, je dois en principe partir en Ecosse pour être assistante durant un an à l'université", raconte Marianne Lautié, étudiante en troisième année d'anglais. "Si les examens sont encore reportés, je ne vais pas décrocher ma licence à temps. Je vais perdre une année. C'est paniquant", se désole-t-elle, en pestant contre cette "prise d'otage des étudiants par une minorité".

Lundi, quelque 3.000 étudiants sur les 7.000 que compte l'université ont été touchés par le report. "Nous sommes dans une espèce de chaudron absurde. Le report des examens était un moyen de pression. Maintenant c'est devenu une fin en soi. Je constate d'ailleurs que les étudiants qui bloquent les entrées sont surtout ceux qui n'ont personnellement pas intérêt à ce que les examens aient lieu", s'emporte M. Féral. A quelques mètres de là, un étudiant en maths laisse éclater sa joie : "il faut faire une grande chenille et chanter tous en choeur : on a niqué le président", s'esclaffe-t-il.

Les grévistes estiment que les réformes projetées par le gouvernement sonneront le glas de l'autonomie des petites universités comme celle de Perpignan et conduiront à la disparition de leurs activités de recherche, voire aboutiront à leur fermeture pure et simple. Les dirigeants du mouvement affichaient clairement lundi leur volonté de poursuivre le blocus jusqu'au 4 juin, date de l'examen en conseil des ministres du projet contesté. [/quote]

Et pis la contre manif à l'Hotel de Ville de Paris n'a rameuté qu'environ 300 personnes...
emman
 
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Message par magdalene » 26 Mai 2003, 15:24

CITATION (emman @ lundi 26 mai 2003, 16:19)

Et pis la contre manif à l'Hotel de Ville de Paris n'a rameuté qu'environ 300 personnes...[/quote]
certes. mais leur pouvoir n'est pas dans la rue... (sauf par leur police, élément non négligeable !)
magdalene
 
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