Au soir d'une nouvelle journée de mobilisation avec, entre autres, les emblématiques défilés de Marseille et Paris où les personnels de l'Education Nationale étaient particulièrement déterminés, Raffarin, un peu gêné aux entournures, vient de parler pour ne rien dire.
Se faisant tour à tour méprisant dans ses flatteries d'un autre âge puis menaçant sur le droit de grève, son intervention respire une fausse compassion écoeurante alors qu'il ne répond en rien aux revendications partagées par l'ensemble du monde du travail !
Ce n'est ni un trouble, ni une inquiétude qui taraude les enseignants, mais la colère quant à la baisse du budget et des effectifs de l'EN, la casse du service public par la décentralisation, l'attaque contre les retraites. Colère partagée par tous les salariés. Public comme privé.
L'impasse, elle est sociale et elle est le résultat de la politique d'un gouvernement aux ordres du MEDEF.
Les mensonges, l'intox publicitaire, ils sont du côté des Raffarin - Fillon - Ferry qui veulent faire passer en force leurs projets de destruction sociale.
Décidément, face à cette droite méprisante, la préparation d'une grève générale reconductible, un "tous ensemble" offensif et unitaire comme dans les Bouches-du-Rhône aujourd'hui, s'avèrent plus nécessaire que jamais.