Un article du Figaro

Message par Louis » 02 Juin 2003, 19:53

on ne lit jamais assez le figaro

pour ma part ma préférée c'est

CITATION
A la télévision, DSK dénonce les « riches » comme Arlette Laguiller n'ose plus. [/quote]

Louis
 
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Message par Louis » 02 Juin 2003, 20:04

et hop ! la réponse de Rouge :

CITATION
Certains éditoriaux laissent, ces temps-ci, suinter une authentique haine du mouvement social. Il ne s’agit plus de prétendre au commentaire "objectif" de la situation, mais de se livrer à l’attaque en règle de ce qui s’annonce, d’ores et déjà, comme la plus grande mobilisation populaire depuis... Mai 68.
Le Monde vient ainsi de sonner la charge, par l’entremise d’un de ses rédacteurs en chef. Dans l’édition des 25 et 26 mai, Eric Le Boucher s’en prend à une opinion qui "n’a pas mûri" et dont la "conviction du besoin de changement reste confuse et rétive". Chacun appréciera ce paternalisme sentencieux. Comme s’il devinait que cela ne saurait convaincre qui que ce soit, il stigmatise ensuite "la révolution des 35 heures" qui aurait "sacralisé le loisir" (merci pour celles et ceux qui auront payé la loi Aubry d’une aggravation sans précédent de leurs conditions de travail). Et de pourfendre "le nouveau succès de la stratégie de l’extrême gauche à tout amalgamer". Ce papier, qui se prétend "Chronique de l’économie" multiplie dans la foulée les anathèmes, sans même prendre le temps d’énoncer un seul argument. Pour mieux en arriver à une conclusion propre à susciter l’effroi : "Un échec sur une réforme [des retraites] indispensable et acceptée dans son principe serait un 21 avril social." Ce n’est plus Le Monde, c’est la Pravda ! Pour recourir à une argumentation qu’on croirait extraite de la presse du Comité des forges au temps du Front populaire, les tenants de la pensée unique doivent se sentir singulièrement désarçonnés par une révolte qu’ils n’avaient pas vu venir.
Le véritable danger réside dans la surdité de tels faiseurs d’opinion à l’exaspération de toute une société devant les dévastations provoquées par la finance et les marchés. Si, par malheur, la grève ne faisait pas plier gouvernants et patronat, cela nous préparerait de nouveaux et dramatiques séismes politiques. Car c’est la fracture sociale, Monsieur Le Boucher, qui prépare les 21 avril de demain...[/quote]

Louis
 
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