Publié : 11 Juin 2003, 07:58
Il est à noter que pour des milliers de travailleurs passer devant l'Assemblée où est voté le projet Fillon et se disperser tranquillement vers la Madeleine (voire aller à Asnières comme y invitaient les dirigeants CGT) était insupportable. C'était de façon très concrète indiquer qu'il n'y aurait pas de répétition de ce qui s'était déroulé en 1986.
Libé :
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Place de la Concorde, on veut éviter le face-à-face : «C'est bloqué», résume un gros bras de la CGT. Deux cordons du service d'ordre du syndicat déroutent le cortège vers l'Opéra. Plus loin, les grilles et les fourgons des CRS barrent l'entrée du pont vers le Palais-Bourbon. «C'est à gerber. Les groupuscules tournent le dos à l'Assemblée nationale, alors que les vraies décisions y sont prises. C'est là, devant, qu'il faut se poser, symboliquement», proteste Vincent, fonctionnaire territorial. [/quote] C'est pourquoi vers 18 h des manifestants ont tenté et partiellement réussi d'empecher certains cortèges de se disperser et au contraire de se diriger vers l'Assemblée. Ce qui impliquait évidemment de s'opposer à la dispersion organisée par l'appareil CGT. Ca n'avait rien de provocateur et exprimait simplement la volonté de combattre le gouvernement jusqu'au bout et ne s'ne donnant les moyens. Publié : 11 Juin 2003, 21:00
Un témoignage :
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