Le 12 juin et après...

Message par emman » 11 Juin 2003, 15:40

Y a t-il des appels à manifester ailleurs qu'à Marseille ?
Je sais qu'à Paris, les enseignants manifesterons, mais les confédérations appellent-elles les autres salariés à la manif ?
emman
 
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Message par emman » 11 Juin 2003, 15:42

Bon, je viens de trouver ça sur reseau des bahuts :

CITATION
La Coordination nationale des établissements en lutte appelle à une journée nationale de manif interpro le 12 juin.
La manifestation parisienne pour la journée du 12 juin à Paris : Rdv 13h00 place d'Italie, le départ de la manif sera à 14H00, voire un peu plus tard encore, car il faudra attendre que les différents cortèges interpros aient rejoint la place. [/quote]
emman
 
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Message par emman » 11 Juin 2003, 15:59

Un élément de réponse pour la CGT... Ca promet !

CITATION
Les organisations syndicales doivent se retrouver le 12 juin en fin de journée pour évoquer les suites à donner à cette nouvelle journée d'action. D'ores et déjà, deux propositions ont été discutées lors de la réunion qui a donné lieu à cette déclaration commune. "Nous avons proposé de lancer une vaste consultation nationale qui, sous forme d'adresse aux parlementaires, leur demandera de surseoir au vote sur la réforme Fillon afin de permettre l'ouverture de réelles négociations", a expliqué Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral de la CGT.

"Notre ambition est de récolter d'ici à la fin juin plusieurs millions de signatures sur un tel appel", qui serait "un texte si possible unitaire à faire adopter par des assemblées de salariés, d'agents ou à adresser de manière individuelle", a-t-il précisé. Par ailleurs, "le 14 et 15 seront un week-end de défense et de promotion de la retraite par répartition, de contestation du projet Fillon et de propositions pour une autre réforme (réunions, manifestations, etc.)", a ajouté M. Le Duigou. "Notre souhait est d'avoir une action qui s'approfondisse et qui dure, c'est pour cela que nous ne voulons pas de mot d'ordre qui pourrait apparaître comme un baroud d'honneur", a-t-il souligné.[/quote]
emman
 
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Message par emman » 12 Juin 2003, 11:38

CITATION
La fédération CGT-cheminots (majoritaire) a annoncé dans un communiqué que de "nombreuses assemblées générales ont décidé de suspendre la grève et de poursuivre le mouvement sous d'autres formes". [/quote]

Vive les pétitions ! :halalala:
emman
 
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Message par emman » 13 Juin 2003, 11:34

La manifestation de Paris du 12 juin a rassemblé plus d'une dizaine de millier de personnes (entre 8000 et 20000 selon les sources) alors que la dernière manif des établissements en lutte avait rassemblé autour de 4000 manifestants. C'était pas mal du tout vu qu'en dehors des fédérations de l'enseignement (et encore du bout des doigts) aucune confédérations n'y avait vraiment appelé. Preuve en est labsence de ballon CGT et FO. Ca a redonné la pêche à pas mal de monde de voir que l'on était encore aussi nombreux malgré la politique des syndicats (la CGT a multiplié les rassembement en Ile de France comme si elle voulait éviter qu'un maximum de travailleurs se rendent à cette manif...), la manif était dynamique et les quelques cheminots, postiers et territoriaux qui avaient rejoins la manif semblaient assez content d'y être venu.
Contrairement à d'habitude , peu d'autocolants de la FSU remplacé par des autocolants jaunes sans signatures reprenant les principales revendications (je ne sais pas si cela à une signification, mais je crois que la plus part des grévistes sont un peu blasés par les fédérations syndicales). Beaucoup d'autocolants de Lutte Ouvrière aussi. :smile:
Tout le monde doute un peu, mais la plus part des manifestants ne souhaitais pas s'arreter là.
L'AG du soir à confirmé ce sentiment, avec apparemment plus de monde qu'à la dernière. Quelques intervenants ont fait part de leur doute et de leur volonté d'arreter la grève, mais la trés grande majorité à jugé que cette journée était un succés et qu'il fallait continuer. Les 500 presents ont voté à l'hunaimité, une journée de manifestation le mardi 17, si possible interprofessionnelle, qui sera aussi appelée par SUD, CNT, FSU et CGT de l'enseignement (FO et lUNSA n'était pas là) de même qu'un rassemblement aujourd'hui à 13h devant le palais de justice pour soutenir les manifestants arrêtés mardi.
Les enseignants en lutte semblent déterminés à continuer le mouvement au moins jusqu'aux vacances et de tout faire pour entrainer les autres secteurs avec eux.

A suivre, donc.
emman
 
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Message par emman » 13 Juin 2003, 11:39

Sur le site de FO :

CITATION
Le meeting de Marseille  
 
 
 
Après une manifestation qui a réuni 200 000 personnes, les leaders des organisations syndicales se sont succédé sur une tribune dressée devant le stade vélodrome. Les manifestants ont réclamé la grève générale que seule FO a proposée.  
   
La manifestation unitaire contre la réforme des retraites à Marseille – qui a réuni aujourd’hui 200 000 personnes selon les syndicats – s'est achevée par un meeting au cours duquel les quatre responsables nationaux Bernard Thibault (CGT), Marc Blondel (FO), Gérard Aschiéri (FSU) et Alain Olive (UNSA) ont tour à tour pris la parole. Bien que FO soit la seule organisation à l'avoir proposée et que les autres centrales y rechignent, la base, toutes tendances confondues, a défilé derrière des banderoles «Grève générale on est prêts ! Et vous ?» et scandé ce mot d'ordre clair.

Bernard Thibault, le premier des quatre leaders syndicaux à s'exprimer à la tribune a annoncé de «multiples actions dans toutes les villes pendant le week-end» et un «rendez-vous de mobilisation la semaine prochaine». Il a déclaré qu’il fallait «continuer à faire bouillir la marmite, continuer et amplifier la mobilisation, (…), il y a de quoi faire, des énergies à libérer; nous pouvons élargir encore davantage la participation aux grèves et aux manifestations». Son discours étant régulièrement interrompu par des militants CGT et FO scandant «public-privé, grève générale», il a fini par répondre laconiquement : «Si nous nous y mettons, peut être que ça va se produire».

Marc Blondel, qui lui a succédé, a annoncé le maintien de sa proposition d'appel à la grève générale sous les acclamations des milliers de manifestants massés devant les grilles du stade Vélodrome. «Nous avons proposé aux autres organisations d'y réfléchir, certains nous ont fait savoir qu'ils la jugeaient inopportun pour le moment», a-t-il poursuivi, provoquant les huées et les sifflets de la foule.

Gérard Aschieri a quant à lui assuré que «nous n'accepterons pas de donnant-donnant, nous voulons gagner et sur l'école et sur les retraites, nous tiendrons notre place tous ensemble et nous ne lâcherons pas». Et le leader de la FSU de lancer : «Y-a-t-il eu des reculs» du gouvernement ? Oui. Sommes-nous satisfaits? Non. Allons-nous arrêter l'action ? Non, non et non».

Enfin, Alain Olive a estimé que «quoi qu'il arrive, le dossier des retraites ne sortira pas de l'actualité sociale, y compris si le gouvernement, rejetant notre volonté de dialogue et de négociation, faisait voter sa loi». [/quote]

emman
 
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