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Si tous les militants de classe prenaient de telles positions au compte de leurs syndicats, ils prépareraient effectivement le débordement des bureaucraties fédérales et confédérales qui vont inévitablement trahir les prochains mouvements prolétariens.
a écrit :Face aux attaques, ripostons !
Le gouvernement vient de faire passer son projet de service minimum dans
les transports public et projette de l’élargir à l’enseignement.
En s’attaquant aux cheminots et aux enseignants il s’attaque aux secteurs
qui étaient les plus mobilisés et les plus combatifs en 1995 et 2003 ,
afin d’avoir les mains plus libre pour s’en prendre aux autres catégorie
de salariés, du public comme du privé.
Des annonces ont déjà été faites par le gouvernement dans ses intentions
d’élargir ces mesures par des négociations entreprise par entreprise.
En mettant des entraves supplémentaires au droit de grève, ce gouvernement
sera en meilleure position pour imposer ses futures attaques contre nos
retraites, le code du travail et les contrats de travail, notamment par la
mise en place du contrat unique, qui donnerait une liberté totale de
licenciement.
Un certain nombre de réunion avec les différente organisation syndicale
sont déjà programmées. Des discussion vont s’ouvrir sur le pouvoir
d’achat, alors qu’il n’y a eu aucun coup de pouce au SMIC en juillet de la
part du gouvernement et que le MEDEF a déjà annoncé sa volonté de faire
baisser le coût du travail.
A l’université d’été du MEDEF , une réunion a eu lieu sur les conditions
de travail, réunion donnant une idée des discussions nationales a venir.
Les patrons y ont affiché leur mépris, non seulement pour les salariés,
mais également pour les médecins du travail et les psychiatres présents à
cette réunion. Le discours de SARKOZY s’adressant aux patrons réunis à
cette université d’été, ne laisse aucun doute sur le fait que c’est une
véritable déclaration de guerre contre le monde du travail.
Lors de l’université d’été du MEDEF, Nicolas SARKOZY a dit vouloir
remettre en cause les 35 heures, développer le travail du dimanche,
s’attaquer à la taxe professionnelle, aux cotisations sociales des
salariés, l’assiette même des ressources de la sécurité sociale. Il veut
donner plus de pouvoir encore aux patrons en privilégiant les accords de
branches et d’entreprises au détriment des accords nationaux , fusionner
l’UNEDIC et l’ANPE pour livrer encore plus ce marché au privé et accroître
la chasse aux privés d’emplois. Il veut renforcer l’impunité des patrons
qui peuvent être poursuivis aujourd’hui pour abus de biens sociaux et
enfin il veut parvenir à l’objectif de non-remplacement d’un fonctionnaire
sur deux.
Le pseudo dialogue social que le gouvernement nous prépare a pour seul but
d’associer les syndicats aux mesures contre les salariés, ou en tout cas
de les compromettre et les neutraliser. C’est un dialogue où le patronat
et le gouvernement avancent leurs projets, et où les syndicats sont
consultés pour en fin de compte laisser la place aux vrais décideurs.
Dans un contexte où les conditions de vie au travail poussent certains
d’entre nous à mettre fin à leurs jours, le syndicalisme n’a pas le droit
d’accepter des reculs supplémentaires. Les salariés n’ont rien à attendre
de ces palabres.
Face aux plans du gouvernement et du patronat, les délégués CGT du site
de peugeot-citroen Mulhouse, lors de leur réunion de rentrée de septembre
2007, appellent à refuser toute discussion avec ceux pour qui ces
négociations ne sont que des manœuvre ayant pour but de tromper les
salariés. Nous appelons dès aujourd’hui les salariés a s’organiser , à se
réunir pour préparer les mobilisations à la hauteur des enjeux .
Pour la CGT peugeot Mulhouse
V. Duse