Visite de Chirac à Toulouse

Message par faupatronim » 13 Juin 2003, 13:57

CITATION ( La Dépêche du Midi @ 13 juin 2003)
GROGNE
Regain de colère à l'occasion de la venue de Jacques Chirac à Toulouse


« Tous pour l'emploi, la retraite à 60 ans ! », « Non à la décentralisation-privatisation », « Retrait des plans Fillon, Ferry, Raffarin ! »… Encouragés par la visite de Jacques Chirac qui ouvrait hier à Toulouse le 37e congrès national de la mutualité française, les grévistes ont multiplié leurs revendications. Employés d'EDF, de la Poste, des collectivités territoriales ou enseignants n'ont pas hésité à faire le déplacement d'Aveyron, du Tarn, d'Ariège, etc, pour répondre à l'appel à la grève lancé par la coordination interprofessionnelle des secteurs en lutte.

Réunis hier matin à Saint Cyprien, les manifestants (1) ont pris les allées Charles de Fitte, en direction du fer à cheval dans une ambiance bon enfant. Mais arrivé au niveau du Parc des expositions, sur le pont Saint-Michel, le défilé a changé de ton. A l'esprit bonnard de la première heure ont succédé une pluie de sifflets et d'injonctions expressives. La raison de ce regain de colère ? La présence de Jacques Chirac, à quelques dizaines de mètres. En effet, c'est au Parc des expositions que le Président de la République ouvrait le congrès. L'agressivité de certains grévistes s'est heurtée à une double protection : celle d'un cordon de CRS et d'une barrière d'organisateurs syndicaux.
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Si les manifestants ne se sont pas risqués à forcer ces barrages, ils se sont néanmoins attardés à l'intersection du Ramier.

Après cette halte symbolique, les grévistes ont repris leur course vers les allées Jules-Guesde avant de poursuivre leur itinéraire vers le grand-rond, le monument aux morts, la rue de Metz pour finir à Saint-Cyprien. Loin d'être terminé, le mouvement s'est conclu par la rencontre entre le secrétaire général adjoint à la présidence de la république, Frédéric Salat-Barout, et les délégués de six organisations syndicales (FO, la CGT, la CFDT, l'Insa, FSU et le G10). Les délégués ont pu ainsi exprimer les sentiments et les revendications de l'ensemble des grévistes. « Les salariés se sentent méprisés, traduisait Joseph Bellanca, secrétaire général de FO Haute-Garonne. Le mouvement dure depuis deux mois et le gouvernement nous ignore. Mais aujourd'hui, la présidence a montré sa volonté de nous écouter. Nous espérons qu'elle nous aura entendu.»

12 000 selon la police, 30 000 selon les organisateurs.
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= Ce qui s'est passé : Arrivé à l'endroit où se tenait la réunion de Chirac, et contrairement à ce qu'avaient décidé les AG, les syndicats ont décidé de ne pas s'attarder. Mais pas mal de gens sont spontanément resté pour pousser un peu les CRS. Le SO syndical (CGT, SUD, FO) s'est interposé. Un gars de la CGT a même asséné un coup de boule à une instit ! Les gens voulaient perturber la réunion de Chirac et pas s'épuiser à faire le tour des boulevards. Les syndicats ont donc continué sans se retourner, les copains de LO, les anars et la moitié de la manif sont restés face aux CRS. La ligue était bien emmerdée, coincée entre suivre la FSU et rester avec les plus engagés dans la grève. Ils ont dépassé le sitting (ils avaient une banderole). Ils ont attendu un peu et était très emmerdés, discutaient de manière virulente entre eux. Puis ils ont déclaré que Chirac n'était pas là mais peut-être à l'endroi où se terminait la manif (ce qui n'est pas vrai). Ils ont fini par repartir rejoindre la manif...
faupatronim
 
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