(com_71 @ jeudi 21 octobre 2010 à 18:42 a écrit :
Il faut dire que les syndicats nationalistes, non sans influence, font barrage à ces "grèves françaises".
L'ensemble du mouvement syndical prépare pour le mardi 26 octobre une journée commune, avec grève et manifestations, Martinique, Guadeloupe et Guyane, certains parlent même d'un mouvement commun aux "peuples sans état" basques, corses, kanaks, etc. (bizarre cette restriction aux aires francophones :roll: ).
On pourrait sourire si une "grève française" se trouvait programmée le même jour.
De toute façon il ne sera interdit à personne de se mobiliser, ce 26 octobre, aussi sur le problème des retraites.
Sans doute les nationalistes tiennent à préparer "leurs travailleurs salariés" à l'idée que dans l'éventuallité d'un état guadeloupéen ou martiniquais les retraites ne sauraient être importantes au point de nuire à l'attraction nationale pour les investisseurs locaux et étrangers.
En passant je crois avoir compris que les nationalistes martiniquais et guadeloupéens n'envisagent pas un état commun pour les peuples des deux îles, mais à chacun le sien. Comme disait César mieux vaut être le premier dans un village des Alpes que le second à Rome.
Au Pays basque-Nord (compris dans l'hexagone) il y a un petit syndicat nationaliste LAB. LAB existe aussi au sud où il est bien plus important.
Si j'ai bien compris, il ne boude pas lui les "grèves françaises" en tout cas pas celles sur la défense des retraites.
Pour le projet d'un mouvement le 26 octobre commun "aux peuples sans Etat".
Je ne crois pas que nationalistes basques, corses ou guadeloupéens considèrent être francophones et que la francophonie leur est un bien commun. ¨
L'idée serait plutôt pour eux de s'unir contre l'oppresseur commun, sans s'adresser au prolétariat de l'oppresseur :33:
C'est une petite ironie de l'histoire si on voit les corses dans cette nouvelle galère eux qui furent quand même des agents actifs du colonialisme français!
Enfin le 26 octobre est une date plus rapprochée que celle prévue.
Elle permettra peut-être à ceux qui le souhaitaient (Sud) de s'y rallier, peut-être au grand dam de certains nationalistes.