Fermeture de Continental Clairoix

Message par Sterd » 11 Mars 2009, 18:16

("LO" a écrit :Le scandale de la fermeture de l’usine Continental de Clairoix

Lutte Ouvrière est indignée devant la déclaration que vient de faire la direction de Continental annonçant la fermeture de l’usine de Clairoix, dans l’Oise, en mars 2010. C’est d’autant plus révoltant qu’il y a quelques mois seulement, la direction a imposé le passage aux 40 heures hebdomadaires sous prétexte de sauver l’usine de Clairoix alors que le site a engrangé, en 2008, 27 millions d’euros de bénéfice et que le trust a fait un bénéfice d’un milliard d’euros en 2007, bénéfice qui a continué en 2008.

Après Total qui a annoncé la suppression de 555 emplois alors qu’il a réalisé en 2008 un profit record, c’est donc une deuxième grande entreprise qui illustre l’attitude de l’ensemble de la classe capitaliste qui s’efforce de faire payer la crise par les travailleurs.

Lutte Ouvrière est solidaire de toutes les actions qu’entreprendront les travailleurs de Continental.

Nathalie Arthaud

Arlette Laguiller


Sur France Info la réaction du délégué syndical CFTC, qui semble catastrophé de voir LO à la porte de l'usine.

clairoix_trahison_2009_03_11_13_24_25.mp3
Sterd
 
Message(s) : 0
Inscription : 27 Nov 2005, 20:51

Message par ulm » 11 Mars 2009, 18:46

Pauvre delegué CFTC (je rigole) qui a tout signé , qui a voté Sarkozy et qui voit Lo à la porte de son usine qui va fermer. C'est pathétique!
Pour la petite histoire, Michelin a convoqué les syndicats pour signer un accord de methode. Donc un plan social ou/et une fermeture de boite sera prochainement annoncé.
ulm
 
Message(s) : 123
Inscription : 08 Déc 2008, 16:12

Message par Vérié » 11 Mars 2009, 18:50

Oui, j'ai entendu ce délégué CFTC à la radio, et il était en effet pitoyable. D'autant plus pitoyable qu'il continuait, en pleurnichant, à en appeler à l'intervention de Sarkozy ! Et, en effet, à l'entendre, on aurait pu penser que la présence de LO devant la porte était une plus grande catastrophe encore que la fermeture de l'usine...
Vérié
 
Message(s) : 0
Inscription : 08 Sep 2007, 08:21

Message par Vérié » 11 Mars 2009, 19:13

UN délégué CGT de l'usine vient d'intervenir sur France Inter. Lui était correct et disait :"Nous avons la haine, ce sont des salauds, nous allons tellement flanquer la merde qu'ils seront obligés de payer !"
Vérié
 
Message(s) : 0
Inscription : 08 Sep 2007, 08:21

Message par bennie » 12 Mars 2009, 09:35

J'ai entendu le délégué CFTC aussi.
Son récit était extra, en gros, on a tout accepté et maintenant ils ferment l'usine, la conclusion que peuvent faire les auditeurs est qu'il ne faut pas se laisser faire, il me semble qu'un autre délégué parlait de chausson.
bennie
 
Message(s) : 0
Inscription : 12 Déc 2003, 11:19

Message par jeug » 16 Mars 2009, 16:29

(NOUVELOBS.COM | 16.03.2009 | 15:50 a écrit :  
Continental-Clairoix : la réunion du CCE reportée après des jets de projectiles

C'est ce qu'a décidé la direction après que des manifestants aient arrosé les participants de la réunion avec des œufs et d'autres projectiles. L'équipementier allemand compte fermer son usine de pneumatiques de Clairoix (Oise), qui emploie 1.120 salariés.

Plusieurs centaines de salariés de Continental manifestent à Reims contre la fermeture de l'usine de Clairoix. (Sipa)
La réunion du comité central d'entreprise (CCE) de Continental à Reims, qui a été interrompue lundi 16 mars par des jets d'œufs et de projectiles par des salariés de l'usine de Clairoix, dont la fermeture est programmée, a été reportée par la direction.
Interrompue vers midi, la réunion, qui portait sur des questions posées fin 2008 et pas sur la fermeture du site de l'Oise, qui emploie au total 1.120 salariés, devait normalement reprendre en début d'après-midi.

Séance suspendue

"Malgré le souhait de la direction et des représentants du personnels, les incidents provoqués par une minorité ce matin n'ont pas permis de poursuivre cet échange de manière normale et constructive", a expliqué dans un communiqué Philippe Bleuvarcq, DRH du site de Clairoix et président du CCE de Continental France. "Dans ce contexte, il est sain de suspendre cette rencontre", a-t-il poursuivi. "Une minorité est entrée dans la salle et a lancé tout ce qu'elle avait sous la main, y compris des bouteilles en verre", a affirmé à l'AFP un porte-parole du groupe.
La séance a été suspendue à la 15e question étudiée, alors que l'ordre du jour en comptait 50, selon Pierre Rubeck, délégué syndical central CFTC, secrétaire du CCE, qui travaille à Sarreguemines (Moselle).

Départ des manifestants

Depuis le matin plusieurs centaines de salariés mécontents de l'usine de Clairoix, venus en grande partie en car, manifestaient bruyamment devant l'hôtel où avait lieu le CCE. Plusieurs d'entre eux ont réussi à entrer en fin de matinée dans la salle de réunion et en ont arrosé les participants d'œufs et d'autres projectiles. Les murs et le sol étaient maculés de détritus.
A l'annonce du report de la fin de la réunion, les salariés ont regagné leurs cars ont repris la direction de leur usine.
Les salariés de l'équipementier automobile allemand protestaient contre la fermeture de l'usine de Clairoix (Oise), promise à la fermeture en mars 2010.
Ulcérés par la décision de la direction allemande du fabricant de pneumatiques, qui invoque une chute de la demande, les salariés et leurs syndicats réclament un maximum de compensations sociales.

"Surproduction"

"La prochaine réunion sur le projet de fermeture et le plan d'accompagnement social est fixée au 31 mars et c'est à partir de cette étape que des précisions pourront commencer à être données", a fait savoir Philippe Bleurvacq, président du CCE de Continental France.
Cette fermeture sera inéluctable, a par ailleurs redit l'entreprise. Dans un entretien paru lundi dans le journal allemand Handelsblatt, le directeur du personnel du groupe, Heinz-Gerhard Wente, assure: "On ne veut et on ne peut pas revenir sur la réduction de la surproduction".

40 heures

Face à la polémique sur la brutalité de la décision et la colère des 1.120 salariés de l'usine picarde qui avaient accepté en 2007 de passer de 35 à 40 heures de travail par semaine, Heinz-Gerhard Wente observe: "La suppression des usines ne constitue pas une infraction des lois, des accords ou des conventions collectives". En 2007, "il n'y a pas eu de garanties" données et "personne n'avait compté sur la chute brutale de la demande".
Face à "l'effondrement" du marché automobile en Europe qui a fait baisser la demande de pneumatiques, Continental dit avoir produit 110 millions de pneus en 2008 au lieu des 120 prévus et prévoit de n'en fabriquer que 100 millions en 2009. Selon le groupe, la surcapacité dépasse les 15 millions de pneus. Or, le site de Clairoix, qui en fabrique 7,5 à 8 millions par an, est l'usine d'Europe où les coûts de production sont les plus élevés, juste devant Sarreguemines, le second site Continental en France.

"Nous ne sommes pas des Kleenex"

Après un rassemblement tôt lundi devant l'usine, près d'une vingtaine d'autocars transportant les ouvriers ont pris la route de Reims pour y exprimer leur colère. Les manifestants ont notamment pendu à un arbre un mannequin à l'effigie du directeur de l'usine, avant de le brûler. Ils brandissaient plusieurs banderoles dont l'une proclamait: "Nous ne sommes pas des Kleenex".
"Le slogan 'travailler plus pour gagner plus' de Nicolas Sarkozy, auquel beaucoup d'entre nous ont cru, part maintenant en fumée, comme les pneus que nous brûlons devant l'usine" (de Clairoix), a lancé un syndicaliste.

"On va les faire cracher!"

"On va les faire cracher!", a lancé le délégué CGT Xavier Matthieu, avant de s'en prendre à la classe politique. "On entend les politiques qui disent qu'ils veulent nous aider. Qu'ils commencent par faire les lois qu'il faut! On entend des députés par ci et sénateurs par là dire que les patrons de Continental sont des voyous. C'est eux qui les ont laissés, c'est eux qui font les lois, qui les ont laissés. Si ces gens-là peuvent se comporter comme des voyous, c'est parce que les députés et les sénateurs n'ont pas fait les lois pour les en empêcher".
Bernard Hellal, le maire PS de Margny-lès-Compiègne (Oise), voisin de l'usine, s'est dit "choqué quand on sait qu'elle est rentable cette entreprise". Pour lui, "les ouvriers ont fait un effort considérable et qu'on leur annonce aujourd'hui qu'on ferme leur entreprise, c'est dur".
Le vice-président de Continental Bernhard Trilken a indiqué la semaine dernière que la direction de l'entreprise comptait proposer le double des indemnités légales de licenciement, soit 0,6 mois de salaire par année travaillée au lieu de 0,3. (avec AP)


(France Info - 15:14 a écrit :(...) Plusieurs centaines de salariés, peut-être même un millier, avaient fait ce matin le déplacement de Clairoix, dans l’Oise, jusqu’à Reims (Marne) - c’est là que la direction avait décidé de tenir son CCE.

Jets d’oeufs et de chaussures
Certains ont réussi à pénétrer, en fin de matinée, dans la salle où se déroulait la réunion, et ont arrosé les participants d’œufs. A l’extérieur, les salariés ont jeté des chaussures et des œufs sur deux mannequins pendus, représentant le directeur de l’usine de Clairoix, Louis Forzy, et son directeur des ressources humaines, Philippe Bleurvacq.

La réunion se sera finalement terminée avant même que la fermeture du site de Clairoix, prévue pour 2010, ne soit évoquée. Ce qui ne manque pas d’attiser la colère des salariés. “Ils veulent la bagarre, ils vont avoir la bagarre”, a déclaré Xavier Mathieu, délégué CGT. “Les gens sont motivés. Ils n’ont plus rien à perdre. Ils savent tous qu’il va falloir se bastonner. On part en guerre.”(...)
jeug
 
Message(s) : 35
Inscription : 18 Jan 2007, 16:13

Message par Crockette » 17 Mars 2009, 08:39

message perso à tous les ouvriers qi ont tiré à boulet rouge sur la CGT ds toutes le sboites lorsqu'elle s'opposait à la flexibilité des plannings, aux 4µ8, aux 40h payés 37h etc etc, avec chantage à la déocalisation...

ça ne sert à rien tot ou tard les patrons finissent quand meme par vous avoir !

alors luttez bon sang vous n'êtes pas des moutons...quand meme !

perdu pour perdu, battez vous pour vos conditions de travail.

cirer les pompes des employeurs ça rapporte à court terme jamais à long terme. :sleep:


Crockette
 

Message par pelon » 17 Mars 2009, 09:12

Ou l'on apprend que la CFTC, majoritaire, qui a signé l'accord sur les 40 heures, est discréditée.

a écrit :

Reportage
La fronde des "Conti"
LE MONDE | 16.03.09 | 14h46


Il va falloir s'y faire. Oublier le passé, les heures glorieuses de l'usine Continental, du temps où "Conti" - ouvriers du site - rimait avec "nantis". Une bonne mutuelle à 30 euros par mois, un comité d'entreprise, des voyages pour le personnel, un salaire minimum net de 1 700 euros mensuels, de quoi jouer les gros bras dans une région de labeur. Les voilà, trognes d'ouvriers du siècle dernier, accent picard, blousons siglés "Continental" sur le dos, regroupés autour de quelques pneus qui brûlent, à l'entrée de l'usine.

Ils n'ont pas beaucoup dormi, ils refont leur monde, celui d'un petit peuple en rébellion, hurlent à la trahison en rêvant d'une jacquerie moderne, sur fond de mondialisation. Peu de femmes. Quelques élus rôdent autour du brasier, distribuent des textes qui n'intéressent pas grand monde. C'est un drôle de conflit social qui débute, avec ses rites. Et ses drames à venir.

Tout a débuté mercredi 11 mars, dans les ateliers. Bruno Feron, 43 ans, onze ans de boîte, raconte la scène, l'irruption de son chef d'équipe, blême, en fin de matinée. "T'arrêtes tout", lance le chef. "Mais..." "Vous allez vous laver, vous changer, on va en réunion." "Pourquoi ?" "J'en sais rien..." Et puis il y a le discours de la direction, que tout le monde a oublié. Sauf un mot : "Fermeture."

Voilà, c'était dit, enfin, après des semaines d'atermoiements. Les Allemands, propriétaires de Continental, n'ont pas d'états d'âme. L'usine de Clairoix produit, certes, mais l'offre de pneus ne correspond plus à la demande, qui s'écroule. Et le prix de revient d'un pneu, en France, plombe la rentabilité d'un groupe fortement déficitaire. "C'est l'usine la moins compétitive du monde, affirme Bernhard Trilken, le vice-président de Continental chargé des opérations industrielles au niveau mondial. Ce projet de fermeture demeure une décision déchirante, mais comparativement, le site de Sarreguemines (en Moselle) nous coûte 12 millions d'euros de moins que Clairoix. Et nous avons eu une surcapacité de production, en 2008, de 7,5 millions de pneus."

Mais comment expliquer cette logique purement comptable à 1 200 ouvriers écoeurés qui avaient déjà accepté, en 2007, de signer un accord pour travailler 40 heures par semaine, afin de pérenniser le site ? Et qui viennent de toucher 1 700 euros de prime d'intéressement pour leurs bons résultats ?

"C'est la faute à la globalisation, depuis Maastricht, tout s'est cassé la gueule", assure Bruno Feron à son vieux copain François Langny, 40 ans, dix ans de "Conti" derrière lui. "Le gouvernement, de toute façon, il a des billes à droite, à gauche...", répond l'ami. "Surtout à droite, ouais...", s'énerve Bruno Feron. Qui emboîte le pas à une cohorte de "Conti" en marche vers un hangar, à l'autre bout de l'usine. On ne sait jamais, des fois que la direction de l'usine aurait des bonnes nouvelles à annoncer.

Sur l'estrade, c'est Xavier Mathieu qui chauffe l'assistance, porte-voix en main, casquette CGT sur la tête. Une foule en colère, ça n'attend que quelques mots pour s'embraser. Il sait faire, Xavier Mathieu. "Ils ont eu notre sueur, ils veulent notre sang, lâche-t-il, ils n'auront pas notre cul ! Il va falloir que Continental paye !" Acclamations. Officiellement, les syndicats sont unis. Mais, au premier rang, Antonio Da Costa, leader CFTC, se fait tout petit. Parce qu'il a signé l'accord des 40 heures. "En signant, j'ai cru qu'on irait plus loin, dit-il, on s'est fait avoir. Pour les gens, maintenant, la trahison, c'est le gouvernement et moi. C'est si facile de ne jamais rien signer, de manipuler les gens dans la détresse. Ça y est, la CGT a pris le pouvoir, on ne peut plus empêcher les dérives de l'extrême gauche."

C'est que, derrière Xavier Mathieu, il y a ses conseillers de l'ombre, toujours dans son sillage. Comme Jean-Marc Iskin, estampillé Lutte ouvrière. Viré de l'usine en 2002 à la suite d'un conflit, ce dernier, discret, calme, efficace, en maître de l'agit-prop, organise la révolte. "Un seul mot d'ordre, le rapport de forces !", lance un représentant CGT, tee-shirt "Banlieue rouge" bien en évidence.

Une silhouette enrobée s'approche de l'estrade. C'est Louis Forzy, le patron de l'usine. Surnommé "Louis la Brocante" ou "Neu-neu" par ses ouvriers. Depuis le début de la crise, il s'est délocalisé dans un hôtel voisin, escorté de vigiles. Il s'approche du micro, se prend deux oeufs sur le crâne, plus la hampe d'un drapeau CFTC. On ne le reverra plus. "Il avait un peu faim, rigole Xavier Mathieu, il va voir s'il peut pas se faire une omelette. Hé, les copains, s'il vous reste des oeufs, balancez-les sur les journalistes..."

Il n'y a plus qu'un seul interlocuteur, désormais, c'est Philippe Bleurvacq, le DRH. L'homme des ressources humaines est respecté, dans cet univers industrieux, où ouvriers et direction cohabitent sans se fréquenter, où le terme "patron" veut encore dire quelque chose. Comme s'il représentait une forme d'autorité divine. "Parlez pas votre langage d'énarque", lui conseille un ouvrier. Philippe Bleurvacq n'a jamais été à l'ENA. Et il ne fait pas de miracles, même s'il parvient à éviter les oeufs volants. Il promet simplement que les ouvriers grévistes seront payés jusqu'au mardi 17 mars, 6 heures. Et qu'ensuite il faudra bien reprendre le travail...

"Pas question de bosser, les gars, hurle Xavier Mathieu, on fera des pneus carrés s'il le faut ! Tout ce qui est ici, c'est à nous." La foule suit, bien sûr. Elle gronde, tressaute, quelques excités déversent leur colère, leurs rancoeurs, il n'y a plus de dialogue possible. Chacun a compris que la décision de fermeture était prise, que les promesses des hommes politiques n'y feraient rien, et que seul un conflit violent pourrait souder ces hommes en rage. Déjà, lundi 16 mars, un comité central d'entreprise était prévu, à Reims. Une vingtaine de cars ont été réquisitionnés pour acheminer les "Conti" en colère. Il pourrait y avoir du grabuge. Mais c'est le 31 mars que devrait débuter réellement le dialogue social, selon les règles en vigueur. Où l'on prononcera les mots "reclassement", "accompagnement", "licenciement".

Gérard Davet
pelon
 
Message(s) : 33
Inscription : 30 Août 2002, 10:35

Message par Crockette » 17 Mars 2009, 16:31

LA CFTC la CFDT et Fo j'espère vraiment que ça va les faire réfléchir ces réformistes...alias ces accompagnateurs du capitalisme libéral

ouais et un militant LO viré depuis 2002...sur que ça la fait réfléchir le délégué CFTC...

travailleur chrétien...quelle antinomie... :halalala: qu'ils appellent le pape maintenant pour sauver l'usine...c'ets pas une bonne idée cela ?

combien de divisions blindées ça vaut un pape encore ? :33:
Crockette
 

Message par Vérié » 19 Mars 2009, 09:14

On annonce maintenant la fermeture d'une autre usine de pneus, celle dont les ouvriers avaient refusé de passer aux 40 heures payées 35.

Un représentant CFDT d'une autre usine du même groupe, qui a cédé au contraire à ce chantage a été particulièrement ignoble sur Europe 1 ce matin 7 h 30.
En ce substance, cette canaille a osé affirmé que c'était bien fait pour la gueule de ceux qui avaient refusé le chantage, que la CFDT avait sauvé les emplois etc ! :ph34r:

Il faut oser, alors qu'on vient de voir ce qui se passe chez Continental Clairoix où les ouvriers avaient aussi cédé au chantage, ce qu'ils regrettent aujourd'hui, le patron ne leur en étant bien évidemment pas reconnaissant !
Vérié
 
Message(s) : 0
Inscription : 08 Sep 2007, 08:21

Suivant

Retour vers Dans le monde du travail

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 5 invité(s)