général motors

Message par Crockette » 31 Juil 2010, 09:28

manque plus que les réactions officielles du PCF, du PG, du NPA, du POI, et surtout du NPA.

on attend... :sleep:
Crockette
 

Message par ulm » 01 Août 2010, 19:52

communiqués NPA

a écrit :General Motors, l'un des plus grands producteurs mondiaux d'automobiles, sauvé de la faillite par l'État américain, opère sa restructuration au travers de deux entités Motors Liquidation Company (MLC), la bien nommée puisque chargée de liquider les usines qui ne satisfont pas aux critères de rentabilité et General Motors Company capitalisée pour moitié par l'État Fédéral US et qui reconstitue son réseau mondial en sélectionnant les bons éléments.
C'est ainsi que l'usine de fabrication de boîtes de vitesse de Strasbourg, après avoir fait partie du lot de MLC intéresse de nouveau GM. Mais, avec des conditions pour le rachat : une baisse de la masse salariale de 10% impliquant le blocage des salaires pendant 2 ans, la diminution du nombre de jours de RTT, l'allongement du temps de travail et la suppression de l'intéressement…
Non contente d'imposer ses diktats financiers, la Direction voulait avoir l'aval des salariés et des organisations syndicales. Un référendum scandaleux fut organisé : les cadres et la maîtrise aux ordres ont participé massivement, mais les ouvriers en congés (ou ceux qui doivent partir en Octobre) n’ont pu y de participer. Malgré ces manœuvres et le soutien des syndicats CFDT, CFTC et FO au plan de la direction, malgré les pressions exercées sur la CGT, seul syndicat refusant d'approuver cet odieux chantage, 30% des salariés ont voté «Non» au référendum.
La Direction a continué son chantage avec de nouvelles pressions, agressions et menaces de mort contre les militants CGT. Mais, malgré le soutien des mafieux de l'UIMM (patronat de la métallurgie) et d'un gouvernement embourbé dans les scandales financiers, la Direction de GMC a dû renoncer à son préalable. Ainsi, elle n'a pas réussi à faire plier le syndicat et les travailleurs qui refusent ce chantage scandaleux, emplois contre réductions de salaires.

Montreuil, le 28 juillet 2010
ulm
 
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Message par pedro » 01 Août 2010, 20:23

Tiens, pas un mot, dans le communiqué npa, sur la position du ps, en la personne de catherine trautmann, clairement du côté de la direction...
pedro
 
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Message par rougeole » 03 Août 2010, 22:11

(pedro @ dimanche 1 août 2010 à 21:23 a écrit : Tiens, pas un mot, dans le communiqué npa, sur la position du ps, en la personne de catherine trautmann, clairement du côté de la direction...

a écrit :Communiqué du NPA 67
Le NPA 67 condamne l’odieux chantage au maintient de l’emploi à l’usine GM de Strasbourg, imposé par les patrons de la GM, avec pour conséquence le gel des salaires jusqu’en 2013, la suppression de la prime d’intéressement, la suppression de 5 jours ARTT, soit une baisse de 10% de la masse salariale, et l’annualisation du temps de travail pour ne plus payer les heures supplémentaires.

Le NPA 67 dénonce l’organisation de cette consultation et condamne avec vigueur les menaces physiques sur les responsables et militants CGT.
Le NPA 67 dénonce l’attitude des élus socialistes Ries, Bigot et Trautmann[B] qui n’ont ni condamné ce chantage fait aux salariés, ni les méthodes employées par ces patrons voyous.
Quand à la droite alsacienne, elle cautionne bien évidemment ce type de « dialogue social », dans la droite ligne du gouvernement, afin de faire payer la crise aux salariés et garantir la dictature des patrons.

Le NPA est solidaire et apporte son soutient total à la CGT et aux travailleurs de la GM qui ont osé dire non en refusant ce chantage. Rappelons que les travailleurs de la GM d’ANVERS en Belgique ont subi ce chantage et pourtant l’usine doit fermer à la fin de l’année !

Le NPA 67 tient à rappeler que c’es
qui n’ont ni condamné ce chantage fait aux salariés, ni les méthodes employées par ces patrons voyous.
Quand à la droite alsacienne, elle cautionne bien évidemment ce type de « dialogue social », dans la droite ligne du gouvernement, afin de faire payer la crise aux salariés et garantir la dictature des patrons.

Le NPA est solidaire et apporte son soutient total à la CGT et aux travailleurs de la GM qui ont osé dire non en refusant ce chantage. Rappelons que les travailleurs de la GM d’ANVERS en Belgique ont subi ce chantage et pourtant l’usine doit fermer à la fin de l’année !

Le NPA 67 tient à rappeler que c’est par une mobilisation unitaire, offensive et en défendant les vrais valeurs de gauche qu’on fera échouer la politique d’une minorité de profiteurs actionnaires du CAC 40 et en conséquence la politique anti sociale de Sarkozy et de son gouvernement .

Tout dépend de quel NPA, le bas-rhin suit plus cette question, sinon Trautmann a moins d'importance que Ries localement qui est maire et plus en vue sur cette question.
rougeole
 
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Message par com_71 » 05 Août 2010, 01:56

(communiqué de presse CGT GM Strasbourg 28 juillet 2010 a écrit :


Face à l’annonce erronée par de nombreux médias et politicien(ne) selon lesquels la CGT aurait signé, voici la réalité :

Oui, la CGT a signé ce mercredi 28 juillet 2010 un document.
Ce document est issu de négociations entre la direction de GMCompany représentée par Stephen Jenkins et le Directeur de la direction départementale du travail.

La direction de GM Company, représentée par Stephen Jenkins a signé ce document par lequel elle recule sur sa prétention à obtenir la signature des quatre syndicats pour engager les négociations d’acquisition de GM Strasbourg par GM Company.

Que la direction et certaines personnes communiquent que la CGT a signé « l’accord » est un mensonge de plus.
Ces gens ne veulent évidemment pas reconnaître qu’ils ont dû reculer car ils perdraient la face.

Par cet engagement, GMCompany reconnaît à la CGT le droit de ne pas signer le recul social qu’elle impose.

Quant à la petite phrase par laquelle nous renonçons à contester l’accord, c’est une farce car pour contester un accord, il faut avoir plus de 50% des voix aux élections professionnelles. Ce qui n’est pas notre cas !

Nous n’avons cessé de dénoncer ces exigences devant tous les salariés et: nous n’en sommes pas signataires (écrit noir sur blanc dans l’accord d’engagement) !

Ce recul de GENERAL MOTORS COMPANY montre que rien ne peut obliger des travailleurs et leurs organisations syndicales à s’incliner devant les diktats patronaux.

Syndicat CGT General Motors Strasbourg
Le 28 juillet 2010.





(lo cette semaine a écrit :General Motors - Strasbourg : Mise au point sur la fin du conflit

On se souvient que General Motors Company, renflouée par les largesses d'Obama, avait proposé de racheter l'usine de Strasbourg, menacée de liquidation depuis deux ans, pour un euro symbolique. Mais GMC avait posé ses conditions. Elle exigeait que les quatre syndicats de l'entreprise signent un accord prévoyant par divers biais des pertes de salaires de 10 %. La CFDT, la CFTC et FO avaient accepté. Seule la CGT de l'entreprise avait refusé ce chantage.

Après une semaine de pressions physiques exercées par la maîtrise et l'encadrement, allant jusqu'à la séquestration et aux coups, pour tenter de contraindre les dirigeants du syndicat CGT local à signer cet accord, la Direction départementale du travail et la direction de GMC avaient proposé, pour mettre fin au conflit, un accord sur la base du renoncement à exiger que la CGT signe cet accord, et en s'engageant à ne pas prendre de sanctions contre les militants de la CGT pour les incidents survenus à cette occasion. Nous avions fait état de cette proposition dans notre numéro daté du 30 juillet.

C'est paraît-il d'un stylo rageur et haineux que le représentant de GM Company a signé le compromis qui représente encore pour lui d'une certaine manière un recul, puisqu'il s'était promis d'amener la CGT à mettre sa signature à côté de celles des autres syndicats.

La direction a diffusé aussitôt après dans l'usine un communiqué dans lequel elle expliquait que désormais les conditions étaient réunies pour entamer les négociations à Detroit, mais elle se gardait bien de dire que l'exigence d'unanimité des syndicats n'était plus une condition. Elle n'avait aucune envie de faire état de ce recul auprès de ceux de ses cadres et de sa maîtrise qui avaient participé le 23 juillet à l'attaque verbale et physique contre les militants de la CGT. Ceux qui avaient joué les hommes de main faisaient d'ailleurs profil bas, l'un ou l'autre venant demander aux militants de la CGT s'ils allaient vraiment maintenir leurs plaintes en justice... car, bien sûr, même s'il est évident que toute l'opération avait été commanditée par la direction, les grands chefs sont restés en arrière, les bras croisés, et ils ne porteront pas le chapeau.

Mais les représentants de l'État et du grand patronat sont des experts dans l'art de l'embrouille, et ce qu'ils avaient concédé d'une main dans une partie du texte, ils le reprenaient de l'autre par ailleurs. On peut lire en effet dans ce texte : « La CGT est opposée aux mesures de rationalisation des coûts de main-d'œuvre contenues dans ces accords. C'est pourquoi elle réaffirme qu'elle ne les signera pas. Cependant (...) elle s'engage à ne pas contester, sous aucune forme ou moyen, le contenu et la mise en œuvre de ces accords d'ici la fin 2013 »... ce qui revient très précisément à accepter de fait ces accords.

Les dirigeants de la CGT de GM Strasbourg ont évidemment eu tort de signer un tel texte. Mais cela ne serait grave que s'ils se sentaient liés par la signature qu'on leur a ainsi extorquée, et qu'ils n'ont pas plus de raison de respecter que les hommes politiques de la bourgeoisie et les patrons ne respectent les leurs.

François DUBURG
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Crockette » 06 Août 2010, 10:18

évidemment il faudrait éclaircir un point de droit :

la CGt dit qu'elle n'a pas eu 50% des suffrages aux élections professionnelles ?
pour être représentatif je crois qu'il faut dépasser le seuil des 10 %.
je comprends pas.

ensuite même si vous avez dans la bande des cinq un syndicat qui a obtenu 50% minimum au suffrage, ça suffit pas pour dénoncer un accord...

il faut au moins deux syndicats voir même trois, pour dénoncer l'accord au tribunal ou auprès de l'employeur.(loi fillon de 2004)

alors je vois vraiment pas pourquoi GM commençait à s'agacer après la CGt de Gm strasbourg...puisque FO CFDT et chais plus qui ont signé.

ya une chose aussi qui me frappe c'est que je vois absolument rien mais rien dans les bulletin de la conf CGt ou de la fédé..rien....je crois que les permanents sont tous en vacances ça doit être l'explication.







Crockette
 

Message par yannalan » 06 Août 2010, 13:57

Pour qu'un syndicat (ou ,plusieurs ) puissent faire jouer leur droit d'opposition, il faut et il suffit qu'ils représentent plus de 50% des votants aux élections. Dans mon entreprise on a fait ça contre un accord signé par la CFDT.
yannalan
 
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Message par Lao She » 06 Août 2010, 18:08

(Crockette @ vendredi 6 août 2010 à 11:18 a écrit :évidemment il faudrait éclaircir un point de droit :

la CGt dit qu'elle n'a pas eu 50% des suffrages aux élections professionnelles ?
pour être représentatif je crois qu'il faut dépasser le seuil des 10 %.
je comprends pas.

ensuite même si vous avez dans la bande des cinq un syndicat qui a obtenu 50% minimum au suffrage, ça suffit pas pour dénoncer un accord...

il faut au moins deux syndicats voir même trois, pour  dénoncer l'accord au tribunal ou auprès de l'employeur.(loi fillon de 2004)

alors je vois vraiment pas pourquoi GM commençait à s'agacer après la CGt de Gm strasbourg...puisque FO CFDT et chais plus qui ont signé.

ya une chose aussi qui me frappe c'est que je vois absolument rien mais rien dans les bulletin de la conf CGt ou de la fédé..rien....je crois que les permanents sont tous en vacances ça doit être l'explication.


Le problème de GMC (USA) n'était pas un problème de droit.
GM voulait l'unanimité des syndicats. Comme GM l'obtient souvent aux USA.
GM voulait la paix sociale pour plusieurs années. GM voulait que les syndicats s'engagent en donnant leur accord d'une manière ou d'une autre à son plan. 3 syndicats ont organisé une consultation qui allait dans ce sens. Mais cela n'était pas suffisant pour GMC.
C'est pourquoi ensuite GM Strasbourg a mis une très grosse pression sur les militants CGT.
Lao She
 
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Message par Bertrand » 14 Août 2010, 20:39

Brève L.O.


a écrit :Les parrains

Il y a quelques jours, les dirigeants de General Motors mettaient le couteau sous la gorge aux travailleurs de l’usine de Strasbourg pour qu’ils acceptent un accord prévoyant des pertes de salaires de 10 %. Et voilà que le groupe GM annonce des profits record ce trimestre, de 1,4 milliards de dollars après les 1,1 milliards des trois mois précédents.

Les actionnaires-pillards doivent se frotter les mains, engraissés avec la peau de travailleurs du monde entier. Mais les salariés sauront un jour ou l’autre leur faire payer l’addition.
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Message par Crockette » 21 Août 2010, 11:43

il me semble que GM a remboursé déjà toutes ses dettes auprès du contribuable étatsunien...

il me semblait aussi que GM avait fait entrer des syndicats de salariés dans le capital...du moins c'était pas une décision de GM mais c'était sous l'impulsion du gouvernement d'OBAMA...une des conditions pour sauver GM.

si un camarade peut éclaircir ce sujet ça serait sympa.
Crockette
 

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