général motors

Message par Crockette » 21 Juil 2010, 10:59

voilà le spatrons savent frapper où ça fait mal ...

au temps de travail.

maintient du site avec remise en cause des rtt.

70 % des salariés ont dit ok sauf la CGT.

mais aujourd'hui on apprend sur franc einter que GM voudrait "lisser les heures".

sur france inter ce sont des pros du droit du travail.

lisser le sheures ça veu trien dire...en fait jepense que GM voudrait annualiser le temps de travail afin de faire gober deux grosses couleuvres aux salariés :

1 ne plus avoir d'heure supplémentaires
2 permettre aux chefs de mettre des semaines hautes et des semaines basses en fonction du carnet de commande...

et voilà toujours plus de flexibilité de sacrifices dmeandés aux travailleurs.
Hollande est passé à la radio ce matin pas un mot ladessus,pas un mot sur la raffinerie. on voit bien les préoccupations du PS.
Crockette
 

Message par pedro » 21 Juil 2010, 14:12

Et dans quelques mois, si ça se trouve, ils annonceront la fermeture pure et simple du site... On a vu l'exemple de Continental.
Oui, comme le dit Arlette dans son édito, se sont des parasites, des inutiles, et en plus, faut il le rajouter, des preneurs d'otages!
pedro
 
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Message par Pélagiste » 24 Juil 2010, 17:16

Article des Dernières Nouvelle d'Alsace du 20 juillet 2010

dont je je ne reprends ici que la citation suivante :

a écrit :Son collègue de la CGT, le délégué syndical Roland Robert, dénonce « le chantage de la direction. Malgré les
accords et les sacrifices consentis par les salariés d’Opel à Anvers, la direction de GM a fait passer ce site belge
de 5 000 salariés en 2007 à 2 300 aujourd’hui et l’usine va fermer ses portes à la fin de l’année. Les engagements
n’ont pas été respectés à Anvers, ils ne le seront pas à Strasbourg.
»




et voici un communiqué de presse de la CGT GM du 22/07/2010

a écrit :Strasbourg, le jeudi 22 juillet 2010
Communiqué de presse
Du syndicat CGT GM
La CGT de General Motors Strasbourg dénonce les pressions inadmissibles de la direction.
Ce jeudi 22 juillet, dans l’après midi, une trentaine de cadres et techniciens sont venus devant le local syndical de la CGT pour donner l’ordre aux délégués syndicaux de signer l’accord pour lequel la direction veut à tout prix arracher la signature des quatre syndicats présents dans l’entreprise ce vendredi 23.
Un directeur dans une réunion de chefs de service a nommé les deux délégués syndicaux CGT en disant qu’ils ne doivent pas sortir de l’usine le vendredi 23 tant qu’ils n’ont pas signé cet accord.
Par ailleurs, l’UIMM, patronat de la métallurgie, et le ministère du travail ont essayé de faire pression sur le Secrétaire général de la métallurgie de la Fédération CGT, pour qu’il intervienne pour faire signer les délégués CGT de GM Strasbourg, ce qu’il a refusé
La CGT dénonce les méthodes d’intimidation utilisées par la direction qui s’apparentent à celle des gangsters.
La direction de GM utilise son personnel d’encadrement comme hommes de main pour mener sa guerre contre ceux qui la gênent dans ses grandes manœuvres pour voler aux travailleurs le peu qu’elle leur laisse.
Ces menaces ne peuvent pas faire changer d’avis les délégués de la CGT qui refusent le recul social.
Pour le syndicat,
Roland Robert.
Pélagiste
 
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Message par Crockette » 24 Juil 2010, 18:21

c'est vraiment le monde à l'envers...

des syndicalistes de terrain qui défendent encore la dignité des ouvriers et ils se font coincer par des cadres dans la plus grande indifférence des salariés du site...
heureusement que j'y étais pas...car ça aurait pû vite déraper...
quelle bande..de ...je préfère me taire car je vais être hyper vulgaire.

j'ai jamais vu ça... :halalala:

Crockette
 

Message par ulm » 25 Juil 2010, 15:29


Communiqués de Nathalie Arthaud

a écrit :Non seulement la direction de General Motors, à Strasbourg, a procédé à un chantage à la fermeture de l’usine , pour faire accepter par les travailleurs un « accord » supprimant sept jours de RTT et instituant le gel des salaires pendant deux ans, mais le décompte des bulletins du référendum étaient à peine terminé, qu’elle prétendait par la même occasion faire comme si les travailleurs avaient aussi accepté l’annualisation du temps de travail et l’autorisation du travail du dimanche.

Loin de susciter les protestations des élus locaux, ces méthodes de voyous ont reçu leur approbation, puisque les « Dernières nouvelles d’Alsace » publie ce matin un « appel à la raison » signé non seulement par des politiciens locaux de droite, mais aussi par l’ancien ministre et ancien maire socialiste de Strasbourg, Catherine Trautmann, invitant les salariés à accepter les propositions General Motor Company.

Décidément, ce n’est pas sur ces faux amis des travailleurs que les salariés peuvent compter pour défendre leurs intérêts face à la rapacité patronale. Et encore moins sur un gouvernement, un président, prompts à dénoncer les « petits voyous », mais complice des grands voyous qui imposent leur loi à la société, avec le plus total mépris pour les travailleurs et la population.

Nathalie ARTHAUD
ulm
 
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Message par com_71 » 25 Juil 2010, 15:34

(Crockette @ samedi 24 juillet 2010 à 19:21 a écrit : dans la plus grande indifférence des salariés du site...

ça on n'en sait rien tant qu'on n'a pas de nouvelles en direct

le communiqué de lutte ouvrière alsace :

a écrit :Non contente d’avoir obtenu la signature de trois syndicats sur quatre, la direction de GM a envoyé son encadrement transformé en hommes de main faire pression sur la CGT, seul syndicat à refuser le marché de dupes qui consiste à baisser les revenus et les conditions de travail sous prétexte de sauvegarder l’emploi, pour lui imposer de signer un « accord » qui prévoit une baisse de la masse salariale de 10 %.

Ce sont tous les travailleurs que la direction veut voir à genoux. Elle ne tolère pas la moindre opposition et est prête à envoyer ses cadres plus que zélés faire pression sur les militants pour qui le syndicalisme n’est pas d’accompagner les reculs que le patronat veut imposer à la faveur de la crise. La direction ne tolère pas que 30 % des travailleurs aient voté contre son chantage et maintiennent leur position. La mascarade du référendum du début de semaine montre que la direction veut des votes à 100 % pour sa politique.

L’attitude de la direction de GM est à l’image du patronat qui impose sa dictature sur toute la société. Elle nous montre aussi qu’il est plus qu’urgent que le monde du travail mène une véritable contre offensive contre les attaques du patronat.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par pedro » 27 Juil 2010, 09:13

pedro
 
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Message par Crockette » 28 Juil 2010, 16:57

l'article de LO est très court mais excellent car Nathalie a prononcé le bon mot : l'annualisation du temps de travail; ca n'a l'air de rien, mais c'est déjà être lucide de dire cela au lieu de parler de lissage des heures, ce qui veut absolument rien dire...si ça atténue la dureté de ce comptage du temps de travail : lisse c'est gentillet comme terme. c'ets un euphémisme employé par les médias construit sciemment selon moi.

voilà pourquoi : l'annualisation du temps de travail c'est d'un point de vue philosophique, sociétale, et économique une arnaque totale pour les travailleurs.

philosophique : les patrons ont toute liberté de disposer du temps libre des travailleurs sur toute l'année, ils peuvent l'augmenter ou le réduire en fonction de leur bon vouloir...peu importe si la salariée a des difficultés pour garder son enfant en période de vacances scolaires...seul compte les intérets du patron.
sociétal : cette annualisation va accélérer les arythmies de temps de travail avec des conséquences néfastes sur les travailleurs : période de fatigue, amplitudes horaires de 10h ou 12 heures parfois, enchainement de poste avec seulement 11 heures de repos voir 9 heures entre les deux postes, et enfin difficulté de récupérer sur des 3*8 qui se développent sur une même semaine !


c'est un désastre complet ce système pour les travailleurs, le plus pathétique, c'est que si vous demandez à des élus locaux ou nationaux du PS de vous expliquer ce système, ils seront au pire incapables de vous répondre, au mieux ils vous diront que c'est une compensation pour les patrons due au passage des 35 heures. les socialistes dans leur loi des 35h n'ont jamais oublié les patrons... il est vrai que Martine Aubry était DRH avant...dans une multinationale.

avec la fin des 35h et la disparition progressive de RTT,les salariés vont bien être les dindons de la farce de l'UMP et du PS.

pour conclure : l'annualisation du temps de travail, avec la généralisation des entretiens individuels d'évaluation, ce sont deux grandes victoires historiques que le medef a obtenu avec la passivité du PS, de ses élus, et de la plupart des dirigeants permanents des syndicats.
Crockette
 

Message par com_71 » 28 Juil 2010, 23:04

bon, des infos arrivent :

(lo a écrit :GM Strasbourg - Un patronat qui ne recule pas devant les méthodes de gangster

Le statut juridique actuel de l'usine General Motors de Strasbourg est pour le moins particulier. Affirmant être au bord de la faillite il y a deux ans, le groupe General Motors avait décidé de liquider son usine de Strasbourg, spécialisée dans la fabrication des boîtes de vitesses. Depuis, cette usine était régie par Motors Liquidation Company (MLC), société chargée de céder les actifs vendus par General Motors. Mais General Motors Company, qui a bénéficié entre-temps d'une aide massive de l'État américain, s'est récemment déclarée prête à reprendre, pour un euro symbolique, l'usine de Strasbourg, et cela d'autant plus volontiers que depuis ce printemps la fabrication de boîtes de vitesses est repartie à la hausse.

Mais GM Company a posé ses conditions, qui se ramènent à diminuer le coût des salaires de 10 %, et en demandant que ces conditions soient obligatoirement acceptées par toutes les organisations syndicales, pour préserver la « paix sociale », c'est-à-dire le renoncement à toute action revendicative, faute de quoi elle menaçait de transférer au Mexique la production de l'usine de Strasbourg.

Devant ce chantage à l'emploi, il était évident que le référendum en faveur de la reprise de l'usine par GM Company, organisé par la CFDT, la CFTC et FO, avec bien entendu la bénédiction de la direction, ne pouvait qu'apporter une majorité de « oui », d'autant que la question des sacrifices que la direction voulait imposer n'était pas du tout abordée. Sur les 959 salariés qui ont pris part au vote (sur un effectif officiel de 1 154) il y eut cependant 30 % de travailleurs à répondre « non », position défendue par le seul syndicat CGT.

C'est parmi les ouvriers de production, parmi lesquels la CGT est largement majoritaire, que le refus d'accepter ce marché de dupes fut le plus vif. Mais ces ouvriers de production ne représentent qu'à peine plus d'un tiers des effectifs. Le mécontentement augmenta encore le lendemain, surtout parmi ceux qui avaient voté « oui », quand les salariés découvrirent que, dans le projet de la direction, figuraient des clauses concernant le travail du dimanche et l'annualisation du travail qui n'avaient jamais été rendues publiques ni même discutées au cours des multiples réunions d'avant référendum.

Conformément à ce qu'ils avaient annoncé, le vendredi matin les représentants de la CGT ne vinrent pas à la réunion où devaient être signées les propositions de la direction. À l'heure du changement d'équipes les militants cégétistes furent encerclés par deux cents cadres, agents de maîtrise, techniciens et employés, parmi lesquels quelques excités ne reculant ni devant les agressions verbales ni devant les agressions physiques, pour essayer d'arracher la signature de la CGT. Les ouvriers présents défendirent les militants de la CGT, mais ce siège dura près de trois heures. La direction, qui a fait semblant de ne pas être au courant lorsque les premiers coups de fil de la presse sont arrivés, porte pourtant l'entière responsabilité de ces violences puisque les chefs de service étaient passés dans les bureaux dire aux employés qu'il fallait aller faire pression sur la CGT, et aux ouvriers de l'équipe d'après-midi que leur journée serait payée mais qu'il n'y avait pas de production.

Neuf travailleurs et travailleuses, membres de la CGT ou partageant son point de vue, ont porté plainte pour menaces, séquestration et coups et blessures.

Correspondant LO
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Message par com_71 » 29 Juil 2010, 01:28

(lo a écrit :General Motors - Strasbourg - Quand la solidarité ouvrière s'exprime

Depuis quelques jours, les messages de solidarité émanant non seulement d'autres organisations de la CGT, mais aussi de certains syndicats ou sections syndicales de la CFDT ou de FO, affluent au local du syndicat CGT de GM Strasbourg.

Parmi ceux-ci, on peut citer celui du comité de lutte de Continental-Clairoix, une entreprise dont les travailleurs avaient été victimes du même chantage à l'emploi, et qui ont mené avec succès une longue lutte pour obtenir des conditions de départ qui leur permettent d'envisager l'avenir.

« Camarades,

Nous vous apportons notre soutien fraternel face au chantage exercé par la direction de General Motors à votre encontre pour obtenir de vous l'acceptation des mesures de régression sociale que ce trust multi-milliardaire voudrait imposer aux salariés de votre usine. Oui, vous avez raison de refuser de céder à ce chantage indigne, car ce sont toujours les travailleurs qui font les frais de la capitulation des organisations syndicales devant les diktats des patrons.

Nous sommes particulièrement bien placés pour vous dire cela, nous qui avons été victimes du même chantage à l'emploi, qui s'est traduit par l'annonce de la fermeture de notre usine moins de deux ans après la signature par certains syndicats d'un accord de recul. Nos patrons, Continental, autre géant de l'automobile, ayant cru à la suite de cela que nous étions soumis et donc qu'on pouvait nous attaquer sans risques majeurs. Il a fallu un sursaut général et une lutte acharnée qui a passé les frontières, en allant nous adresser à nos camarades en Allemagne, pour arracher le maintien de tous les contrats de travail et de la paye pour 28 mois supplémentaires jusqu'en 2012.

Nous avons été témoins dans le groupe Continental qu'à chaque fois que les syndicats se soumettaient, les travailleurs en payaient le prix fort. En Allemagne, près de Hanovre, une usine de plus de 800 salariés a été fermée cette année à la suite de reculs précédents « acceptés ». À Sarreguemines en Lorraine, les travailleurs de l'usine Continental qui avaient dû subir un accord de retour aux 40 heures signé par les syndicats, viennent, en récompense, de se voir imposer un nouveau recul : 10 % de travail en plus non-payé.

Les grands patrons, quelle que soit leur nationalité, française, allemande ou américaine, veulent faire payer la crise de leur système et l'augmentation de leurs profits à nous tous les travailleurs. Ils se nourrissent des reculs des uns pour aller toujours plus loin. Les reculs imposés aux uns c'est tous les travailleurs qui en payent l'addition. Vous le savez bien vous qui êtes témoin du même chantage exercé par votre patron, GM, auprès des travailleurs d'Opel en Allemagne.

Il faut en finir une fois pour toute avec cette marche en arrière sans fin ».

Correspondant LO



(lo a écrit :
General Motors : Appel à la raison ou trahison ?

Nous avons par ailleurs fait référence, dans ces colonnes, à « l'Appel à la raison » publié le jeudi 22 juillet par les Dernières Nouvelles d'Alsace. La présentation de cet appel par le journal est sans ambiguïté : « Les élus des quatre grandes collectivités alsaciennes, plusieurs parlementaires et le représentant de l'État et toutes couleurs politiques confondues invitent les salariés de GM à accepter la proposition de reprise qui leur est faite par l'américain GM Company ».

Cet appel émane en effet d'un « comité de suivi » créé spécialement pour suivre le sort de GM Strasbourg, un comité dont le porte-parole a déclaré : « Les élus ont noté que l'accord proposé aux salariés par GM Company est respectueux, ils en ont vérifié les conditions et les engagements ». Suit cette phrase parfaitement hypocrite : « Les élus et les représentants de l'État affirment leur soutien actif aux salariés de GM Strasbourg et au projet qui leur est présenté ».

Pour qui douterait du sérieux de ce comité, son porte-parole précise : « Les élus tenaient à entendre le représentant de l'acheteur et à vérifier les conditions de l'accord noir sur blanc ». Entendre tous les représentants des salariés aurait sans doute été trop leur demander. En tout cas, cela leur paraissait inutile pour conclure : « Les élus ont maintenant la certitude que ce projet est le moins mauvais possible ».

Que les élus de droite participant à ce comité aient ainsi délivré ce blanc-seing à la direction de GM Company n'a rien de surprenant. Que des élus se proclamant « socialistes » aient fait la même chose est plus étonnant... du moins pour ceux qui ont encore des illusions sur ce que ferait le Parti Socialiste au gouvernement. Or, parmi les membres de ce comité, en plus de Catherine Trautmann, ancien ministre des gouvernements Rocard et Jospin et actuelle vice-présidente de la Communauté urbaine de Strasbourg, on trouve Roland Ries, actuel sénateur-maire socialiste de Strasbourg et Jacques Bigot, président de la Communauté urbaine de Strasbourg. Bref les représentants les plus en vue du Parti Socialiste dans le Bas-Rhin.

En guise « d'appel à la raison », ce qui s'est manifesté le 22 juillet, c'est l'union sacrée entre la droite, le PS, les représentants de l'État et le patronat pour défendre un projet qui prétend imposer à toutes les organisations syndicales de GM-Strasbourg l'acceptation de nouveaux sacrifices pour les travailleurs.

On ne peut que se réjouir du fait que la CGT de GM Strasbourg leur ait infligé un désaveu.

François DUBURG



(lo a écrit :
General Motors : Une conférence de presse qui se transforme en réunion militante.

Mardi 27 juillet, la CGT de General Motors, soutenue par la Fédération de la Métallurgie du Bas-Rhin et l'Union départementale, a tenu une conférence de presse à la Maison des Syndicats de Strasbourg pour dénoncer les agissements de voyous de la direction de GM, devant une dizaine de journalistes dont un du Washington Post.

Plus d'une centaine de personnes ont assisté et participé à cette conférence de presse qui s'est transformée en meeting après la prise de parole du secrétaire de la CGT de GM, Roland Robert. Il a dénoncé les méthodes de la direction pour imposer aux délégués syndicaux la signature des « accords » qui entérinent les reculs sociaux imposés par GM Company, il a insisté sur le fait que les agresseurs n'étaient pas n'importe quels salariés comme l'ont laissé entendre les médias et la presse écrite, mais bien des membres de l'encadrement. Les images prises par des salariés pendant les échauffourées le montrent bien. Et enfin il a terminé en affirmant que la CGT de GM ne signerait pas de reculs sociaux car « ce n'est pas le rôle d'un syndicat digne de ce nom de faire accepter les diktats des patrons par les travailleurs ».

Il a été vivement applaudi par l'assemblée. Des travailleurs de GM se sont exprimés à leur tour pour dire leur révolte devant les pratiques de la direction et leur soutien total à la position de la CGT de GM. Puis des militants syndicalistes d'autres entreprises sont intervenus pour dire ce qu'ils subissaient dans leur entreprise. Parmi les interventions, celle d'un militant de Bongard, où les ouvriers ont fait grève pendant deux semaines sans réussir à obtenir que la direction revienne sur le travail obligatoire du samedi. Il a fait état du chantage de la direction à la fermeture pour faire pression sur les militants syndicalistes et les ouvriers combatifs. Dans la salle étaient présents aussi une dizaine de travailleurs de Steelcase de Marlenheim arborant leur sigle CFDT, pour affirmer leur soutien total à la CGT de GM. L'un des responsables a pris la parole pour dire à quel point il était écœuré par l'attitude de la CFDT dans ce qui s'est passé à GM Strasbourg en rappelant que, lorsque eux-mêmes étaient en lutte pour leurs emplois ou contre la fermeture de l'usine, ils avaient toujours pu compter sur le soutien actif de la CGT de GM, alors que leur propre fédération n'avait pas levé le petit doigt pour les aider.

Ensuite d'autres intervenants ont insisté sur la nécessité que l'UD et les Fédérations mettent tout en œuvre et avec rapidité pour que les sections syndicales soient en mesure de réagir très rapidement contre les attaques de plus en plus fréquentes des patrons contre les travailleurs, et pourquoi pas d'organiser des manifestations réunissant toutes les boîtes où il y a des attaques pour riposter ensemble. Et, cela s'est terminé par un appel à militer activement après la période des congés pour entraîner des milliers de personnes à manifester le 7 septembre pour les retraites et faire en sorte que cela ne s'arrête pas au soir du 7.

Le ton déterminé et militant donné dès le départ par le discours du secrétaire de GM a donné du dynamisme à cette réunion. Et c'est tant mieux si cela a renforcé la volonté de s'organiser pour ne pas subir seul les attaques patronales.

Correspondant LO


(lo a écrit :General Motors : Dernière minute.

Pour mettre fin au conflit la direction de GM a renoncé par écrit à exiger la signature de la CGT et s'est engagée à ce qu'il n'y ait aucune sanction contre ses militants.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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