(artza @ lundi 9 juillet 2012 à 13:47 a écrit : (azadi @ lundi 9 juillet 2012 à 12:29 a écrit :Il ne faut pas dire n'importe quoi. Le problème n'est pas dans cette concession au jeu syndical, le problème c'est d'avoir signé avec les fachos du SIA (ex-CSL).
Bien sûr je me doute qu'il y a dû y avoir pression de la Cftc (et peut être Fo et Cgc) pour inclure les Jaunes mais faire front sur le papier avec ceux qui peuvent à tout moment déserter (et changer de camp) pour rentrer dans les petits papiers des patrons est un jeu dangereux.
Tout à fait, il ne faut pas dire n'importe quoi, quoique chacun ne peut exprimer que ce qu'il sait et peut savoir.
A la dernière fête de LO J-P Mercier a précisément expliqué le cheminement et les objectifs des militants de LO et de la CGT d'Aulnay.
Je suis d'accord sur un seul point, "tous les jeux sont dangereux" mais ici il ne s'agit pas d'un jeu.
Jeu : Manière d'agir de quelqu'un, d'un groupe en vue d'obtenir un résultat. (Larousse)
Très intéressant l'intervention commune CGT (JP Mercier) puis SIA. Rien que les premiers mots de la représentante du SIA en dit long sur la méfiance à accorder au SIA:
http://www.youtube.com/watch?v=FBKkx9Ucse4Puis à la fin : "Les salariés sont prêts à tout entendre. Mais ils veulent des réponses pour organiser l'avenir" :D
Au premier retournement ils reviennent dans le camp patronal pour sauver le recyclage de ses délégués. Laissant seuls les minoritaires (Cgt et Solidaire). Sur place les syndicalistes savent à quoi s'en tenir avec ce "ralliement" des jaunes.
On n'est plus au temps de la CSL (heureusement) et le SIA doit composer avec les réalités d'aujourd'hui
a écrit :Si on envisage qu'ils "changent de camp" (dans l'avenir), c'est qu'ils sont (maintenant) dans le bon camp ?
Pour la base c'est une bonne chose, pour les délégués SIA c'est autre chose : ils orchestrent l'illusion d'être dans le camp salarié pour mieux peser face au patron (on n'est plus dans les années 80 les patrons de Psa n'ont plus besoin comme avant des jaunes dans les conditions actuelles) dans leur propre intérêt. Ils entrent en conflit face à la direction non pas d'une manière classiste, mais parce que eux mêmes se voient comme des co-directeurs du site, avec lesquels il faut compter.