Bien ou bien ?
(20min a écrit :
Les parents dénonçent une rentrée au rabais
Créé le 27/09/2011 à 06h33 -- Mis à jour le 27/09/2011 à 06h33
éducation La FCPE participe aujourd'hui à la journée d'actions des profs
«On vide l'école de sa substance ». C'est le constat amer qu'a dressé hier François Gauthier, vice-président de la FCPE du Rhône, évoquant même une rentrée 2011 « techniquement ratée ». A chaque niveau scolaire, des problèmes spécifiques. En maternelle, certaines classes sont surchargées, surtout dans les secteurs prioritaires, qui ont l'obligation d'accueillir les enfants dès deux ans.
Des élèves toujours sans profs
C'est le cas à l'école Le Perollier d'Ecully où les élèves sont parfois plus de 30 par classe, voire 32 chez les tout-petits. Au collège et au lycée, c'est la pénurie de professeurs qui guette. Suite aux suppressions de postes, certains n'auraient pas encore été nommés, d'autres pas remplacés. Des enseignants manqueraient à Saint-Just (5e), Bellecombe (6e), Saint-Exupéry (4e) ou à la Martinière-Duchère (9e). Pour la FCPE, c'est à celui qui criera le plus fort pour réclamer son dû. « A Tarare, l'un des profs a dû partir à Villefranche pour combler une absence, à la veille de la visite du ministre Laurent Wauquiez », dénonce François Gauthier. La Peep est tout aussi « inquiète », mais l'association n'appelle pas pour autant à manifester. « On laisse l'entière liberté aux parents de le faire s'ils en ont envie », explique Françoise Ronnaux-Baron, présidente de l'association du Rhône. Au-delà de cette journée de mobilisation, les fédérations de parents espèrent faire de l'école « un sujet majeur de débat » à quelques mois de l'élection présidentielle.
Pauline PelLissier
(20min a écrit :
désillusion pour les jeunes profs
Créé le 28/09/2011 à 05h19 -- Mis à jour le 28/09/2011 à 05h19
Les jeunes professeurs ont vivement dénoncé hier leurs conditions de rentrée. c. villemain / 20 minutes
éducation Des milliers de manifestants hier dans les rues de Lyon pour la défense de l'école
Les jeunes en tête de cortège des profs en colère. Hier, les nouvelles recrues de l'Education nationale étaient fortement mobilisées lors de la manifestation « contre les suppressions de postes » qui a rassemblé entre 3000 et 4000 personnes à Lyon. Parmi elles, Lucie, Lucile et Marie ont fait leur première rentrée cette année. Et les premières difficultés se font déjà ressentir au quotidien. Institutrice à Vénissieux, dans un quartier difficile, Lucie a hérité d'une classe de CP de 27 élèves. « Alors que la limite est fixée à 25 dans les zones d'éducation prioritaire », dénonce-t-elle. Pour Lucile, c'est aussi le désenchantement. « Je n'ai pas voulu être instit pour avoir à gérer trois classes différentes », confie la jeune femme, qui doit chaque semaine se partager entre trois écoles du 3e arrondissement.
Dur de garder la foi
Un peu plus loin dans le cortège, Marie, agrégée en sciences et vie de la terre (SVT), « issue d'une famille de droite, anti-gréviste » participe à sa première manif. Elle s'est vue proposer un poste dans un collège dijonnais alors que son mari travaille à Lyon. « Ces allers-retours me prennent beaucoup de temps alors même qu'il manque des profs de SVT à Lyon », déplore-t-elle. « Il faut vraiment avoir une vocation, car on arrive avec plein d'idéaux sans imaginer la difficulté des conditions de travail », conclut une autre institutrice de Zep, banderole à la main.
Pauline PELLISSIER
(20min a écrit :
Plus de 3 000 enseignants dans la rue aujourd'hui
Appelés à manifester contre les suppressions de postes dans l'Education Nationale, entre 3 000 et 4 000 enseignants ont battu le pavé cet après-midi à Lyon...
(A Marseille, les organisateurs comptaient 5 500 manifestants, la police, entre 1 500 et 1 600.)
Appelés à manifester contre les 14 000 suppressions de postes envisagés dans l'Education Nationale, mais aussi pour peser sur le projet de budget 2012 qui passe demain en Conseil des entre 3 000 et 4 000 enseignants ont battu le pavé cet après-midi à Lyon. Au total, 80.000 postes auront été supprimés entre 2007 et 2012 parmi les 850.000 postes existants.
Selon les premiers chiffres donné par le rectorat, 20 % des enseignants dans le primaire et le secondaire étaient grévistes en Rhône-Alpes, contre 50% selon les syndicats.
De son côté, le secteur privé rassemblait quelques centaines de manifestants.
Aux travailleurs d'embaucher eux même, de s'augmenter les salaires, de prendre le contrôle des milliards !
(20min a écrit :
La colère des profs porte ses fruits à Décines
Il leur aura fallu « gentiment » séquestrer le proviseur de leur établissement pour obtenir gain de cause. Hier après-midi, la quarantaine d'enseignants du collège Georges-Brassens de Décines a obtenu gain de cause auprès du rectorat au terme d'un bras de fer engagé dès la rentrée. Depuis le 5 septembre, ils réclamaient le remplacement de deux professeurs de français et d'un enseignant d'arts plastiques. Faute d'avoir été entendus, ils se sont mis en grève lundi, puis ont de nouveau débrayé hier, allant jusqu'à retenir dans son bureau le proviseur, « volontaire » selon les grévistes. « Trois classes de 3e sur quatre n'ont toujours pas français. Ces élèves passent tout de même un examen à la fin de l'année », s'indignait hier une prof d'espagnol. A 15 heures, cette dernière a, comme tous les grévistes, repris les cours, le rectorat ayant annoncé l'arrivée d'un enseignant de français lundi. Pour l'art plastique, en revanche, les collégiens devront encore attendre...E. F.
Bientôt le 11 Octobre ... dommage cet éparpillement ... l'an dernier c'était pour défendre les retraites, et le ras le bol des affaires autour de Bettencour ... là un an plus tard ... les révoltes des pays arabes sont passés par là, des yoyo financiers ont fait l'a une de l'actualité ... alors peut être qu'on va passer à un niveau supérieur ... en tout cas il le faut pour les travailleuses, travailleurs !
A+