PSA-Peugeot, profiteur et licencieur

PSA-Peugeot, profiteur et licencieur

Message par pelon » 15 Nov 2011, 19:27

a écrit :

PSA-Peugeot Citroën, profiteur et licencieur

PSA n’est pas une petite entreprise en crise. Elle a fait 1,1 milliard d’euros de profits l’an dernier. Son PDG Philippe Varin s’est récemment vanté d’avoir 11 milliards de liquidités en caisse. Et en même temps, PSA veut supprimer 6800 emplois, ce qui revient à rayer de la carte l’équivalent d’une ville moyenne ! Lors du Comité central d’entreprise aujourd’hui, elle doit annoncer le détail de son plan.

En outre, comme le montrait un plan secret dévoilé par la CGT en juin dernier, PSA veut ensuite fermer trois usines (Aulnay-sous-Bois, Sevelnord à Hordain et Madrid), et surcharger les autres. PSA mène la guerre à ses salariés. Les travailleurs de l’usine d’Aulnay manifestent aujourd’hui.

Peugeot-Citroën est l’illustration de la nécessité vitale pour les travailleurs d’imposer l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous, sans perte de salaire !

Nathalie Arthaud
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Re: PSA-Peugeot, profiteur et licencieur

Message par com_71 » 25 Jan 2014, 23:33

AFP a écrit :PSA Aulnay : la CGT redoute 400 licenciements à l'issue du plan social


La CGT de l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui doit fermer en 2014, a dit samedi redouter quelque "400 licenciements" à l'issue du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) mis en place dans l'entreprise


La CGT de l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui doit fermer en 2014, a dit samedi redouter quelque "400 licenciements" à l'issue du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) mis en place dans l'entreprise.

"Il y a environ 400 salariés qui sont encore dans l'usine et qui n'ont aucune solution d'emploi et vont être licenciés au 1er avril", sur les 3.000 que comptait l'usine, a assuré Jean-Pierre Mercier, délégué CGT, lors d'un point presse à Aulnay-sous-Bois.

"Parmi ceux qui ont quitté PSA et sont partis à l'extérieur, plusieurs centaines sont aujourd'hui à Pôle emploi", a ajouté M. Mercier. "La plupart ont eu accès à des CDD ou à des missions d'intérim, pas à des CDI. A présent, ils n'ont plus rien".

Le 10 janvier, le directeur des ressources humaines de PSA, Philippe Dorge, avait assuré que la quasi-totalité des salariés de l'usine ont été reclassés ou étaient en cours de reclassement à l'échéance de la période de départs volontaires du site, le 31 décembre.

Au total, 90% des effectifs de l'usine de Seine-Saint-Denis ont adhéré à un projet de mobilité interne ou externe, avait précisé M. Dorge.

Aujourd'hui, 2.718 personnes sur 3.000 ont trouvé une solution, selon PSA. Parmi les 282 restant, 267 personnes ont fait acte de candidature pour bénéficier des mesures de départ volontaire. "Leurs dossiers sont en cours" de traitement, a précisé un porte-parole du groupe à l'AFP.

Le nombre de personnes qui ne se sont toujours pas manifestées "est descendu à 15", contre 60 début janvier, a ajouté ce porte-parole. D'ici le 31 mars, ces personnes recevront deux offres d'emploi. En cas de refus définitif, elles se verront proposer un congé de reclassement de 12 mois, avant leur licenciement.

"Nous allons contester tous les licenciements", a assuré samedi Philippe Julien, responsable CGT de l'usine d'Aulnay, à l'issue d'une réunion syndicale. "Il y a plusieurs centaines de dossiers qui sont en cours aux prud'hommes", a-t-il ajouté.

La CGT, qui avait organisé une grève de quatre mois dans l'usine début 2013, a annoncé qu'elle organiserait de nouvelles actions "dans les prochaines semaines".

L'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois a produit sa dernière voiture, une Citroën C3, le 25 octobre, mais plusieurs centaines de personnes sont encore présentes sur le site, qui fermera définitivement en 2014.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Re: PSA-Peugeot, profiteur et licencieur

Message par com_71 » 31 Jan 2014, 22:30

afp 31 01 2014 a écrit :Démenti de PSA après les propos de M. Montebourg sur les reclassements

Le directeur des ressources humaines de PSA a démenti vendredi "catégoriquement les chiffres et les informations avancées" auprès du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg par "des militants Lutte Ouvrière" de l'usine d'Aulnay-sous-Bois concernant le reclassement des salariés.

"Je démens catégoriquement les chiffres et les informations avancées par une délégation de militants Lutte Ouvrière de l?usine d?Aulnay et ayant servi à interpeller" le ministre, a déclaré à l'AFP le DRH, Philippe Dorge, estimant que ce groupe "n'était d'ailleurs absolument pas représentatif des organisations syndicales de PSA".

"La question du reclassement des salariés de cette usine est trop importante pour être traitée dans ces conditions alors que l?avancement du plan fait l?objet d?une commission de suivi régulière en totale transparence avec les services de l?Etat", a-t-il ajouté.

Selon Philippe Dorge, "à ce jour sur 3.000 salariés, 240 personnes n'ont pas encore identifié de reclassement" à l'usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui doit fermer cette année. "Conformément à l?accord signé par les organisations syndicales, il leur sera proposé une offre de reclassement interne au groupe", a-t-il affirmé. "Aucun licenciement n?est prévu", a-t-il précisé.

"Le travail de reclassement qui est en cours et qui mobilise plus d?une centaine de nos collaborateurs depuis le mois de mai 2013 est exemplaire", a estimé M. Dorge. Selon lui, "il conduira au respect des engagements pris par le groupe".

M. Dorge a, en outre, assuré que "le bilan définitif de ce plan ne pourra être établi qu?au terme de la période de reclassement qui s?achèvera à l?été 2014".

M. Montebourg a estimé vendredi que les engagements pris par PSA Peugeot Citroën pour les salariés de l'usine d'Aulnay-sous-Bois "n'ont pas été tenus à ce jour". Il a demandé à PSA de "respecter rigoureusement ses engagements".

"Pour l'instant, le compte n'y est pas sur Aulnay", a déclaré M. Montebourg à plusieurs dizaines de syndiqués CGT de l'usine d'Aulnay venus l'interpeller en marge d'une visite au studio de design d'Habitat à Paris.

"Nous ne sommes pas contents et nous allons le faire savoir", a poursuivi le ministre, en indiquant qu'il avait demandé au futur président du directoire de PSA, Carlos Tavares, de venir le rencontrer à Bercy.

"Il n'est pas acceptable pour nous qu'il y ait plusieurs centaines de salariés - pour nous c'est 500 - qui soient aujourd'hui sur le carreau parce que n'est pas l'engagement de PSA", a-t-il dit, rappelant que la direction de PSA s'était engagée à ce que "personne ne soit à Pôle Emploi".

Selon un porte-parole de la direction, moins de quinze salariés ne se sont pas encore manifestés à l'usine d'Aulnay. D'ici au 31 mars, ces personnes recevront une proposition de mutation interne à laquelle elles devront répondre dans un délai de 30 jours. Puis, en cas de refus, elle recevront une seconde proposition.

En cas de refus définitif, ces salariés se verront proposer un congé de reclassement de 12 mois.

A l'heure actuelle, 450 personnes sont encore présentes physiquement sur le site d'Aulnay: syndicalistes, personnes restant à la production de pièces détachées et ouvriers chargés de la sécurité du site,selon la direction.

A Rennes, "100% des salariés concernés par le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) ont été reclassés pendant la période de volontariat", a rappelé le porte-parole de la direction.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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