Non...
Un couteau qui coupe ce n'est qu'un couteau qui sert sa fonction.
Mais il ne s'agit pas des couteaux, moins encore des couteaux tirés.
Une chose est "forcer le trait" une autre est d'écarter les nuages, nuances, brumes et ectoplasmes qui empêchent de voir clair.
Et si je cite Lénine c'est parce que je trouve le plus grande révolutionnaire du XX siècle et suivants ...pour l'instant.
Et lui, question langage tranchant...il ne se gênait pas.
Au point que je me demande toujours si je ne vais pas un peu trop mollement (étant donné que je le prends pour maitre de style).
Bien sur, il y a des styles plus fleuris, plus littéraires, mais lui, droit au but. A l'essentiel et sans contemplations pour personne, tout en parlant non seulement "la vérité" (une "vision" qui le réduit à une sorte de kantien fade) mais la nature de classes des choses et l'utilité pour le mouvement révolutionnaire de la classe ouvrière, du communisme qui se développe toujours en lutte aiguë contre toutes les formes de l'opportunisme.
C'est cela le léninisme. Non pas un manuel de moral petite-bourgeoise mais un couteau acéré toujours à l'affut de toute déviation opportuniste, toujours pour défendre contre tous ses ennemis, la ligne politique marxiste conséquente.
Naturellement, ses adversaires, (voir les notes de Trotski sur son image avant 1917) le trouvaient "tyrannique", "manquant des respect pour ses 'camarades'", "sectaire" et j'en passe. Une personnalité peu incline aux compromis avec l'opportunisme vienne d'où il vienne.
Une école à suivre.