Libertés ouvrières et syndicales chez Toyota

Libertés ouvrières et syndicales chez Toyota

Message par Olac2013 » 24 Juin 2014, 18:36

Blog de protestation contre la répression à Toyota :
http://stoprepressiontoyota.blogspot.fr/
vous y trouverez toutes les pièces du dossier

Pour le respect des libertés ouvrières et syndicales chez Toyota-France
La CGT, avec ses organisations professionnelles et interprofessionnelles, lance un appel à toutes le forces syndicales, à toutes les organisations et personnalités attachées aux libertés ouvrières, syndicales et démocratiques, afin de se mobiliser pour exiger la fin des agressions contre les droits, commises par les dirigeants de Toyota-France dans leur usine d’Onnaing-Nord.

Dans un véritable délire antisyndical, les dirigeants de Toyota-France ont entrepris des procédures, plus folles les unes que les autres, en vue de décapiter le syndicat CGT de Toyota France.

Après avoir instauré un climat répressif généralisé dans son usine Toyota d’Onnaing, qui regroupe plus de 3 000 salariés et qui fabrique les Toyota–Yaris pour toute l’Europe et au-delà, la direction de cette multinationale a décidé de s’en prendre à l’existence même de syndicats en entreprenant le licenciement, en violation de tous les droits existants, des responsables du syndicat CGT.

Edith Weisshaupt, une des responsables du syndicat CGT se trouve ainsi sous le coup d’une deuxième procédure de licenciement à venir alors que la première tentative de la licencier a lamentablement échoué et n’est même pas terminée. La direction Toyota avait monté une provocation, en tentant de réunir de faux témoignages sous la pression, pour accuser cette militante intègre, appréciée de ses camarades de travail, de faits fantaisistes, vieux de plusieurs mois. Il a été tellement aisé de démonter cette machination, qui est apparue comme telle y compris au sein de l’entreprise, malgré la mobilisation forcenée de la direction, que celle-ci s’est sentie obligée de renoncer à sa demande de licenciement pour faute. Mais elle a infligé, par dépit, une mise à pied de cinq jours à cette militante. Quelques jours plus tard, la direction Toyota prenait une deuxième sanction à l’égard de cette militante, pour le même motif : une mutation disciplinaire. La direction Toyota voudrait maintenant entreprendre une nouvelle procédure de licenciement, cette fois pour refus de mutation, même si elle sait que cette procédure est totalement illégale.

Et en même temps, la direction Toyota entreprend une procédure de licenciement contre le secrétaire de la CGT en lui reprochant le libre exercice du droit syndical, distribution de tract et exercice de son mandat dans les ateliers. Ces droits sont garantis par la constitution mais Toyota n’en a cure.

Tout cela se déroule et a été préparé par un climat de répression généralisé contre les salariés et leurs représentants. Sanctions à répétition contre des militants CGT, certes, mais aussi contre des militants d’autres syndicats. Climat de crainte et d’humiliation que la direction de Toyota tente de généraliser dans les ateliers et auprès des ouvriers et de la maitrise (voir les tracts CFE-CGC et CFDT SAGAA qui protestent contre ces atteintes à la dignité des salariés).

Cela n’est pas acceptable et il faut que cela cesse. Cette atteinte aux droits fondamentaux menace certes tous les salariés de Toyota mais au-delà tous les autres salariés. Si nous laissions faire les responsables d’une aussi grande entreprise que Toyota dans son travail d’annihilation du fait syndical, si nous la laissons instaurer un tel climat de répression envers les salariés, ce serait la porte ouverte à bien d’autres employeurs qui ne tarderaient pas à s’engouffrer dans la brèche. C’est bien pourquoi ce qui se passe chez Toyota intéresse tous les travailleurs, tous les syndicats et tous ceux qui sont attachés au respect des droits des travailleurs et aux libertés fondamentales.

C’est pourquoi la CGT exige sans délais que la direction de Toyota arrête ses agressions en cours contre Edith Weisshaupt et Eric Pecqueur, qu’elle prenne l’engagement formel de respecter les droits syndicaux et les libertés ouvrières. Mais, quoiqu’il en soit, la CGT exige des pouvoirs publics, du ministre du Travail, de la ministre de la Justice, qu’ils interviennent et entament les poursuites nécessaires afin de faire cesser ces atteintes intolérables aux droits fondamentaux des salariés, qui, faut-il le rappeler, sont des délits caractérisés, théoriquement punis de prison.

Par ailleurs la CGT en appelle à la mobilisation la plus large de toutes ses organisations, de tous ses militants, dans la région, dans l’automobile et au-delà, mais en appelle aussi à tous ceux, syndicats, organisations, salariés, à tous ceux que ces faits indignent, pour imposer à Toyota et au patronat et aux pouvoirs publics le respect des libertés syndicales et ouvrières.

La CGT vous appelle à signer l’appel suivant :

Nous sous-soussigné, organisation, personnalité ou simple salarié ou citoyen : Exigeons la fin des agressions antisyndicales chez Toyota, l’arrêt immédiat des procédures visant les deux responsables CGT de Toyota : Edith Weisshaupt et Eric Pecqueur ; le respect des libertés ouvrières et syndicales par Toyota ; l’intervention immédiat des pouvoirs publics et la mise en route des poursuites appropriées pour faire mettre fin à cette situation inacceptable.

Nom
Qualité
Signature
Envoyer cet appel rempli par mail à cgt.toyotaonnaing@gmail.com
ou/et
Envoyer cet appel signé à UD CGT Boulevard de l’usine 59 000 Lille
ou à Région CGT Métallurgie 1 rue Mirland 59300 Valenciennes
ou à FTM CGT case 433, 263 rue de Paris 93154 Montreuil Cedex

Ces appels seront rendus publics et transmis par nos soins à la direction générale de Toyota France, au ministre du Travail, au ministère de la Justice, au directeur départemental du travail du nord.
Olac2013
 
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