Trop sur de lui le PDG d'Air-France-KLM avait menacé les salariés de cette entreprise rien de moins que de démissionner si ces derniers refusaient d'approuver par référendum ses propositions.
Les travailleurs ont jugé qu'un PDG chasse l'autre et qu'il ne fallait pas hésiter à rabaisser le caquet de cet individu qui n'en doutons pas ne manquera pas d'aller nuire ailleurs.
Ce monsieur s'était, en compagnie de treize hauts cadres d'Air-France, octroyé en février dernier 67% de rallonge.
Sans vergogne il proposait aux travailleurs une augmentation de 7% en 4%.
Ces référendums sont des plébiscites patronaux arrachés aux travailleurs le couteau sous la gorge.
Là les salariés de toutes catégories ont renvoyés ce monsieur à ses études.
Attendons de voir quel parachute vont lui offrir ses collègues complices.
Pour les travailleurs un référendum encourageant n'est une victoire que transformé avec succès par une lutte collective.