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Re: Rouen Lubrizol - une inquiétude justifiée

Message Publié : 02 Nov 2019, 16:59
par Gayraud de Mazars
Salut camarades,

Tout va très bien, madame la marquise !
Brève de Lutte Ouvrière, le 01/11/2019

https://www.lutte-ouvriere.org/breves/t ... 35469.html

Macron a fait une visite surprise à Rouen pour expliquer à la population de la ville qu’il n’y avait rien à craindre suite à l’incendie de Lubrizol. Et du même coup il s’est auto-félicité en rendant hommage aux services de l’Etat qui, selon lui, auraient géré impeccablement cette catastrophe. Bref, les inquiétudes de la population sur les émanations respirées ne seraient qu’un leurre. Selon lui, la population de la région rouennaise devrait faire toute confiance à l’État, donc à son grand chef.

Son coup de com’ est loin d’avoir marché et il a pu s‘en rendre compte quand il a été interpellé par des manifestants à la sortie de la mairie.


Fraternellement,
GdM

Re: Rouen Lubrizol - une inquiétude justifiée

Message Publié : 04 Nov 2019, 09:18
par Cyrano
Dans Le Canard Enchaîné du mercredi 30 octobre, on trouve un article intéressant : Lubrizol : la fumée vue du bus, avec en sous-titre : "Le jour de l'incendie, les chauffeurs de bus ont été contraints de balader des bus vides dans les fumées toxiques".

Les bus à Rouen sont gérés par la TCAR, une filiale d'un groupe international de transport. Le jour de l'incendie, le 26 septembre, au petit matin, au dépôt des bus, y'avait juste une boite de masques à poussières blancs, rien d'autre, pas une seule directive, rien, alors les bus se sont mis en route. Dans la matinée, les écoles seront fermées, et les habitants de 12 communes sont invités à rester chez eux. Les salariés de Rouen reçoivent le message d'éviter les déplacements en dehors des obligations liées à l'incendie.
Et les chauffeurs de bus désormais vides?
On leur ordonne de continuer à bosser sinon ils ne seront pas payés. Résultat d'une telle répugnante bêtise : au début d'après-midi, les chauffeurs sont victimes de crises d'asthmes, de migraines, de vomissements. Le Canard écrit : «La direction fait venir les secours au dépôt [de bus]. Dans la cantine, le Samui et les pompiers improvisent un hôpital pour une centaine de conducteurs
Malgré tout, il y aura encore des bus roulants tout l'après-midi : les petits nouveaux ou ceux qui ne sont pas titulaires n'osant pas refuser de prendre le volant.
A croire que il n'y aurait qu'un syndicat patronal dans cette boite?