5 jours de congés sucrés... ou pas

Bonjour,
Cette directive inter-ministérielle vient de sortir pour les fonctionnaires :
Déjà elle devrait titrer non "Des jours de congé imposés..." mais "Des jours de congé amputés ou imposés...", vu qu'elle ouvre la porte aux 2 possibilités.
Perso, je fais tourner à mon boulot pour que l'on se prépare.
https://www.service-public.fr/particuli ... or=EPR-100
De ce que je comprends, elle dit en substance que
- Soit (version très sévère) "on" décrète que les gens en télétravail se voient amputés de 5 jours de congés, ce qui sous-entend soit qu'ils n'ont pas travaillé pendant leur télétravail, soit qu'ils doivent participer à "l'effort de guerre". Je suppose que c'est la version 2 qu'on nous fera avaler si l'on nous supprime en congés des jours que l'on a déjà travaillés.
- Soit (version très souple), "on" nous impose de prendre au moins 5 jours de congé entre le 17/04 et on ne sait quelle date, mais probablement au moins 2 mois. Et l'on pourra même dans ce cas déduire de ces 5 jours de congés imposés les jours déjà pris spontanément depuis le 16/03.
L'inter-ministériel suggère que la décision EST DU RESSORT du chef de service.
A mon boulot, dont je connais bien les moeurs, chaque chef de service va probablement faire remonter à notre n+3 son avis du genre "Mon équipe a pu bosser en télétravail et m'a rendu des comptes tous les soirs" ou "Mon équipe n'a pas les moyens de bosser en télétravail."
Puis le n+3 va décider en faisant une moyenne, que tout le monde sous ses ordres suivra la version 1 ou la version 2. Et soumettra cet avis à notre n+4, le chef suprême, qui verra lui même s'il fait suivre à toutes ses équipes la version 1 ou la version 2, ou au cas par cas en fonction de chaque n+3. Bref, on n'a aucune idée d'à quelle sauce on va être mangés à ce jour.
Je suis juste quasi sûre d'une chose, c'est que "l'avis du chef de service" est purement consultatif. Ce ne sont pas les petits chefs qui ont ce genre de pouvoir.
Cette directive inter-ministérielle vient de sortir pour les fonctionnaires :
Déjà elle devrait titrer non "Des jours de congé imposés..." mais "Des jours de congé amputés ou imposés...", vu qu'elle ouvre la porte aux 2 possibilités.
Perso, je fais tourner à mon boulot pour que l'on se prépare.
https://www.service-public.fr/particuli ... or=EPR-100
De ce que je comprends, elle dit en substance que
- Soit (version très sévère) "on" décrète que les gens en télétravail se voient amputés de 5 jours de congés, ce qui sous-entend soit qu'ils n'ont pas travaillé pendant leur télétravail, soit qu'ils doivent participer à "l'effort de guerre". Je suppose que c'est la version 2 qu'on nous fera avaler si l'on nous supprime en congés des jours que l'on a déjà travaillés.
- Soit (version très souple), "on" nous impose de prendre au moins 5 jours de congé entre le 17/04 et on ne sait quelle date, mais probablement au moins 2 mois. Et l'on pourra même dans ce cas déduire de ces 5 jours de congés imposés les jours déjà pris spontanément depuis le 16/03.
L'inter-ministériel suggère que la décision EST DU RESSORT du chef de service.
A mon boulot, dont je connais bien les moeurs, chaque chef de service va probablement faire remonter à notre n+3 son avis du genre "Mon équipe a pu bosser en télétravail et m'a rendu des comptes tous les soirs" ou "Mon équipe n'a pas les moyens de bosser en télétravail."
Puis le n+3 va décider en faisant une moyenne, que tout le monde sous ses ordres suivra la version 1 ou la version 2. Et soumettra cet avis à notre n+4, le chef suprême, qui verra lui même s'il fait suivre à toutes ses équipes la version 1 ou la version 2, ou au cas par cas en fonction de chaque n+3. Bref, on n'a aucune idée d'à quelle sauce on va être mangés à ce jour.
Je suis juste quasi sûre d'une chose, c'est que "l'avis du chef de service" est purement consultatif. Ce ne sont pas les petits chefs qui ont ce genre de pouvoir.