Rassemblement contre la répression syndicale à Roissy

Rassemblement contre la répression syndicale à Roissy

Message par Zorglub » 27 Nov 2023, 21:55

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Re: Rassemblement contre la répression syndicale à Roissy

Message par Zorglub » 29 Nov 2023, 21:19

Aéroport de Roissy : réponse aux menaces de licenciement

Dans la zone de l’aéroport de Roissy, plusieurs salariés, délégués CGT, sont menacés de licenciement.

L’une de ces salariées travaille à l’hôtel Sheraton, le plus grand hôtel de la zone, situé en plein milieu de l’aéroport et dont les chambres peuvent coûter plus d’un mois du salaire de ceux qui y travaillent. Les deux autres sont des salariés d’Aéropiste, une filiale de Transdev (transports de fret ou de personnes, sur la piste ou autour). Parmi eux figure Nicolas Pereira, le secrétaire de l’union locale CGT.

Ces militants syndicaux sont menacés parce qu’ils sont combatifs et appellent leurs camarades de travail à relever la tête, se défendre face aux attaques patronales. S’en prendre à eux est un moyen d’essayer de faire baisser la tête à tous les autres. C’est bien ce qu’ont compris les plus de 400 salariés qui sont venus les soutenir vendredi 24 novembre, lors de l’entretien préalable à sanction. D’autres syndicats, des partis politiques, dont Lutte ouvrière représentée par Jean-Pierre Mercier, étaient venus les soutenir. La direction a repoussé l’entretien au 8 décembre. Comme Nicolas l’a dit en sortant, « ils auraient au moins pu le mettre à la Saint-Nicolas ». Et même à la Saint-Glinglin !

Chez Aéropiste, depuis plusieurs mois, la direction fait face à des débrayages pour les salaires, sans répondre. Et, 48 heures avant le rassemblement, elle s’en est prise à deux autres élus, les sanctionnant l’un d’une mise à pied, l’autre d’une interdiction de site.

Du côté de l’hôtel Sheraton, le PDG Michel Ohayon, une grosse fortune qui a racheté l’hôtel, a déjà mis en faillite Camaïeu et Go Sport. Sa société financière est en redressement judiciaire et il est sous le coup d’une enquête. Mais, quand des élus demandent des comptes et soulèvent les menaces qui pèsent sur les salariés, c’est la direction qui se braque. Il est pourtant normal que les salariés ne veuillent pas faire les frais de ces trafics.

Contre les sanctions, un nouveau rendez-vous est prévu le 8 décembre.

Dans LO n°2887.
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