Assurance maladie.

Message par Pélagiste » 17 Avr 2004, 20:03

a écrit :L'appel des 121 publié à la CGT en est un bon exemple.


C'est quoi cet appel ?
Où peut-on le trouver ?
Pélagiste
 
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Message par Gaby » 17 Avr 2004, 21:35

Entièrement d'accord avec Caupo.

Reste le problème de fond. Coordonner l'effort militant prolétaire autour de la défense de la Sécu', ca n'est pas faire la révolution, c'est réformer. Plus qu'un problème de pureté sémantique dépassée, c'est une impasse à l'ère du capitalisme décomplexé : défendre un acquis social au niveau local est vain, pour ne pas dire masochiste. Il nous faut militer autour d'ambitions internationales...

Et là plus qu'un problème de nombre d'hommes prêt à se battre autour d'une parole, c'est un problème d'instances politiques internationales inexistantes, ou tout du moins antidémocratiques.
Gaby
 
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Message par Gaby » 18 Avr 2004, 09:39

a écrit :Heureusement que la majorite des proletaires francais ne pensent pas comme ca, sinon on peut laisser tomber tout de suite

La majorité des prolétaires ne pense pas, tout court. La conscience politique n'est pas là.

Soit dit en passant, es-tu sûr d'avoir compris mon intervention ? Je n'appellais pas à la démobilisation, je soulignais une perspective plus large que les intérêts immédiats de la classe prolétaire. Tu peux y voir du pessimisme, il y en a ; mais ca n'est certainement pas une volonté de se plier à la marche du monde vers le capitalisme galopant.
Gaby
 
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Message par artza » 18 Avr 2004, 12:15

a écrit :la majorité des prolétaires ne pense pas, tout court

Bien sur que si comme tout le monde ni plus ni moins, et de plus ils ne pensent pas tous la même chose comme tout le monde encore une fois.

a écrit :la conscience politique n'est pas là

Oui et c'est bien ça le problème. La conscience politique de classe des prolétaires c'est leur parti. Poser cette question c'est poser la question du parti (de la direction révolutionnaire). Question qui se pose depuis des décennies.

a écrit :une pespective plus large que les intérêts immédiats de la classe prolétarienne

Les intérêts immédiats et "la perspective plus large" sont étroitement mélés. On ne peut défendre valablement les retraites, la sécu, le droit du travail si on a pas en ligne de mire la révolution communiste. On ne peut avoir de perspective socialiste si on ne la lie pas avec les intérêts présents et les luttes éventuelles des travailleurs. Autrement on se soumet à la logique du Capital ce que font les directions syndicales et les partis de la gauche plurielle ex-gouvernementale:"les réformes sont nécessaires"..."négocions-les".
a écrit :

A quoi sert l'EG

Et bien déjà Caupo à te permettre de t'exprimer sur ce site. Si tu le souhaites à utiliser son bulletin de vote pour t'exprimer encore.

a écrit :les élections pas aussi importante que la sécu

En clair l'EG doit choisir entre faire une campagne électorale ou une campagne de défense de la sécu car elle ne peut faire les deux. Quel aveu de faiblesse souligné par ton propos.
artza
 
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Message par othar » 18 Avr 2004, 12:36

(Caupo @ samedi 17 avril 2004 à 21:09 a écrit :
Mais, qui va le faire? Qui va proposer ce grand mouvement?

Si l'EG n'en est pas capable...à quoi sert l'extrème-gauche? A prendre 5 % aux élections?

On pourrait bien faire la même dépense d'énergie et des sous pour essayer d'organiser et coordonner la défense de la Sécurité Sociale. On peut aller tracter devant les boites, devant les supermarchés, au marchés, faire du porte à porte; interpeler les syndicats, former des Comités avec toute sorte d'organisations disposées à la même chose, faire signer des pétitions, bref agiter le problème et proposer des mobilisations et formes de lutte. En bref, défendre la Sécurité Sociale, dénoncer le gouvernement qui veut la casser et ceux qui le soutienent. Si on ne réussi pas au moins on aura sauve notre âme.

...
Voir les socialdémocrates essayer de le faire et ne pas voir l'EG, cela fait mal au coeur. Dans ce combat on devrait être les premiers a proposer des contre-mesures, des manifestations, des formes d'organisation, d'arguments. Autrement, on sert à quoi?

On va me répondre (si on me répond) "qu'on est trop petit", qu'on ne peut que se limiter à la propagande, bref un misérable constat d'impuissance. Et vous voulez que sur ces bases les gens viennent militer à l'EG? Faut pas rever!


A mon échelle, je constate malheuseument que les gens ne s'arretent pas pour discuter avec nous de la Sécu même quand on fait le premier pas.
Ce constat, je pense que n'importe qui, se posant le problème, peut le faire... :cry:

Pour l'instant les gens se contentent de lire le titre du journal (sur la Sécu).Et je crois qu'il y a moins d'indifférence de ce côté-là. :party:

En fait les attaques gouvernementales semblent encore trop lointaines et imprécises pour que la question se pose réellement dans les têtes.
Les soi-disantes consultations auxquelles se livrent le gouvernement jouent dans ce sens.
Faute de croire en la lutte collective, on se raccroche à la volonté de "dialogue" affichée par le gouvernement et les partenaires sociaux.

En tout cas, la question d'une campagne sur la Sécu va se poser de plus en plus dans les prochains mois.Profitons-en pour affûter nos arguments!

:wavey:
othar
 
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Message par Gaby » 18 Avr 2004, 12:42

Euh Artza, au sujet de deux premiers quotes que tu fais, c'est quand même fabuleux que tu dissocies les deux phrases...
Quand je dis qu'ils ne pensent pas, ce n'est pas dans le but de souligner qu'ils sont particulièrement aliénés ou bêtifiés (bien que je pourrais le faire), c'est simplement une réponse à touriste qui semble dire que les prolétaires vont mener un combat acharné pour défendre la sécu'. C'est vraiment pas certain.
Donc que tu me dises non puis oui, c'est cocasse :smile:

Ensuite pour tes précisions sur l'intérêt de la classe prolétarienne à court et long termes, très bien, nous sommes évidemment grosso modo d'accord, mais appellons un chat un chat : c'est réformer, bien que ce soit dans le but de débarasser le prolétariat de contraintes et de le liguer autour d'une conscience politique commune. Une réforme nationale qui a ses très dangereuses limites tant que le pouvoir international est dans les mains du Capital.
Après ce qui nous gène traditionnellement dans le "réformisme", c'est la négociation traitre.
Gaby
 
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