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Message Publié : 06 Mai 2004, 11:44
par mael.monnier
(L'Humanité du 6 mai 2004 a écrit :
L’intersyndicale des personnels de l’éducation, composée de la FSU, de la FERC-CGT, de l’UNSA éducation et du SGEN-CFDT, appelle à une nouvelle journée d’action nationale, le 25 mai prochain. Le texte diffusé par les organisations rappelle que l’augmentation des effectifs d’élèves dans le premier degré aura pour conséquence " le recours massif aux listes complémentaires et l’augmentation du nombre d’élèves par classe ". Dans le second degré, poursuit-il, " de nombreuses sections seront supprimées en lycées professionnels et technologiques. Dans un grand nombre de collèges et de lycées, des enseignements en langues vivantes, anciennes, disciplines artistiques, sont remis en cause ; des dédoublements et des dispositifs d’aide et de soutien sont supprimés ". Les organisations reviennent également à la charge contre les suppressions de postes de MI-SE (maîtres d’internat, surveillants d’externat) et d’aides éducateurs. Enfin, elles s’opposent à la suppression de 1 100 emplois dans l’administration scolaire.
(Source : http://www.humanite.fr/journal/2004-05-06/2004-05-06-393152)

Message Publié : 08 Mai 2004, 14:31
par Terouga
A quoi bon ? :(

Toujours la même chanson : les appareils syndiaux ont bla-blaté longtemps sans risquer la grève générale. Pas étonnant du reste. :headonwall:

Mais il y a PIRE : nos chères orgas d'extrême-gauche ont passé leur temps à s'ignorre et à s'insulter !

On avance je vous dit... :headonwall:

Message Publié : 08 Mai 2004, 16:20
par Urriko
Et encore une journée d'action programmée par une inter-syndicale (ici, à l'Education Nationale) alors qu'au niveau confédéral, pas un seul des syndicats dont ses sections appellent à cette journée ne proposent une action inter-professionnelle privé-public.

Cloisonner les luttes sociales, pour empêcher les travailleurs(euses) de prendre conscience que seule une action collective fera reculer le gouvernement, reste le leitmotiv des bureaucraties syndicales.
C'est en avançant uni que le monde du travail, quelque soit son secteur d'activité, obtiendra satisfaction sur l'amélioration de sa condition (salaire, cadence, sécurité, personnel en nombre suffisant).

Message Publié : 09 Mai 2004, 07:18
par Terouga
Je vois que le débat s'élargit un peu. Il ne s'agit pas uniquement du salaire de Terouga. :cry:

Message Publié : 09 Mai 2004, 11:47
par Urriko
Terouga,

Quand tu fais grève, tu ne le fais pas seulement avec des organisations syndicales, mais aussi avec des hommes et des femmes, en chairs et en os.
Alors, même s'il ne faut pas se faire d'illusions sur le rôle des directions syndicales dans un conflit et qu'il est important de tenir ce discours face aux grévistes, je me réjouis quand une lutte rassemble le maximum de travailleurs(euses), et ce, quelque soit leur appartenance (ou non-appartenance) syndicale.

C'est uniquement par les luttes, même sporadiques et dispersées, que la combativité et le moral de la classe ouvrière toute entière ne sera plus en berne. Et quand celle-ci aura relever la tête, ce n'est plus "une journée" que la grève durera...

Message Publié : 09 Mai 2004, 12:03
par emma-louise
:wavey: Tu as raison de rappeler certaines "évidences" ! J'allais écrire à peu près le mm truc ! :whistling: