COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° 042 - 2004
du : 26/08/2004
L’UNSA reçue par Gérard Larcher,
ministre délégué aux relations du travail.
Le mardi 31 août, une délégation de l’UNSA conduite par son secrétaire général sera reçue par Gérard Larcher, ministre délégué aux relations du travail.
Plusieurs sujets sont à l’ordre du jour : 35 heures, sécurisation des règles individuelles et collectives du travail, santé et sécurité au travail, emploi des seniors, financement du paritarisme, traitement social des restructurations.
Avant toute chose, l’ UNSA va demander au gouvernement de mettre au centre de sa politique une exigence sociale dont le plan Borloo sur la cohésion sociale est une première esquisse.
Restent entières les questions de l’emploi et du pouvoir d’achat, tant pour les salariés du secteur privé que pour ceux du secteur public.
L’ UNSA va aussi demander davantage de cohérence et de lisibilité de la politique sociale.Dans cette optique, la question des 35 heures est emblématique et donc essentielle. Autour du débat sur la remise en cause de la loi Aubry, se joue en partie en l’avenir de la politique sociale.
Une remise en cause complète de cette loi, telle qu’elle est proposée par les plus libéraux de la majorité actuelle et le Medef, annoncerait d’autres reculs sociaux.Pour l’ UNSA , si l’activité économique repart et si les entreprises ont besoin d’augmenter leurs capacités de production, elles peuvent opérer des assouplissements aux 35 heures dans le cadre des lois actuelles. Aucun argument sérieux – sinon de nature idéologique – n’impose une suppression de la loi sur les 35 heures.
Rappelons que la loi Fillon de janvier 2003 a relevé de 130 heures à 180 heures le contingent annuel des heures supplémentaires. Rappelons qu’aujourd’hui très peu d’entreprises se sont saisies de ces assouplissements. Rappelons enfin que les allègements de charges pour les entreprises représenteront près de 18 milliards d’euros dans le budget 2005.
Dans ces conditions, il est hors de question pour l’ UNSA d’accepter que l’on revienne sur la loi fixant à 35 heures la durée légale du travail. Sur tous les autres sujets, l’ UNSA est prête à ouvrir des négociations, mais faut-il encore que le Medef soit dans le même état d’esprit et réellement disposé à un vrai dialogue social, ce qui est peu probable sur des sujets comme l’emploi des seniors, la santé et la sécurité du travail ainsi que sur le traitement social des restructurations.
Contact presse : Patricia Rejnero
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