encore des corbette au patronat :x :x :x
("Liberation" a écrit :La situation reste bloquée chez Perrier
mardi 28 septembre 2004 (Reuters - 12:36)
PARIS - La situation est toujours bloquée chez Perrier malgré la levée par la CGT de son opposition au plan de préretraites de Nestlé Waters France.
La direction juge en effet que le syndicat majoritaire refuse de s'engager dans la mise en oeuvre de ce plan et que la seule levée du droit d'opposition ne permet pas "d'envisager les investissements destinés à assurer les niveaux de productivité nécessaires pour garantir la pérennité de l'entreprise".
La CGT a convoqué dans la matinée le personnel en assemblée générale à l'usine Perrier de Vergèze (Gard) pour tenter de comprendre le "revirement" de la direction.
Celle-ci a redit lundi soir que le geste de la CGT ne réglait rien et que la vente de Perrier restait toujours une "option privilégiée".
Lundi, à l'issue d'un bras de fer de plusieurs semaines avec la direction de Nestlé Waters France, le syndicat majoritaire avait finalement accepté de lever son opposition au plan de préretraite, exigeant toutefois des garanties sur les projets d'investissements pour la société Perrier.
Ce plan de préretraite, signé en juillet par la CFDT et la CFE-CGC, prévoit 1.047 départs anticipés à 55 ans d'ici 2007, dont 356 sur 1.650 le site d'embouteillage de Perrier à Vergèze. Le groupe Nestlé Waters France emploie au total 4.100 personnes.
"On ne comprend plus rien. On va voir le personnel ce matin, on va lui expliquer la position de la CGT. On va aussi discuter du revirement de la direction", a déclaré mardi à Reuters un membre de la CGT à Vergèze.
"La balle est dans le camp de la direction de Nestlé Waters France. Il faudra qu'elle s'explique car elle a signé des engagements en présence du préfet du Gard pour faire des investissements. Après, elle fait des déclarations contraires", a-t-il ajouté.
La direction avait jusqu'ici réclamé le retrait de cette opposition pour éviter la cession de Perrier et continuer à investir sur le site de Vergèze. Mais elle avait prévenu qu'"en aucun cas ne pourra être renégocié le contenu de l'accord déjà signé à cette date par deux syndicats".