a écrit :Texte original
Human Origins.
Humans are all so closely related that our entire population shows less genetic diversity than that of a small group of chimpanzees. It’s almost as though we all came from the same town andd perhaps we did. This year geneticists announced that each of us is descended from a population made up of as few as 2,000 hunter-gatherers who lived in northern Africa between 70,000 and 140,000 years ago. If the analysis holds up , it supports the controversial out-of-Africa theory that Homo sapiens evolved in Africa before migrating to other continents.
This scenario is based on a study by Marcus Feldman, a population geneticist at Stanford University ; Noah Rosenberg, a computational biologist at the University of Southern California in Los Angeles ; and Lev Zhivotovsky , a geneticist at the Russian academy of Sciences in Moscow. They examined short, repetitive fragments of DNA called microsatellites, markers found in every person. "We used 377 markers that are generally located in noncoding regions of the genome, ones that are likely to be neutral, where there is no natural selection involved," says Rosenberg. The beauty of microsatellites is that they mutate frequently and at a steady pace, enabling scientists to infer from them when human population first diverted from each other. Studying those mutations in 1,056 individuals clustered in 52 population groups around the world allowed researchers to plot successive waves of migration to Europe, Asia, and the Americas after those first hunter-gatherers left Africa. "We’re now trying to confirm these results using different models of how evolution took place," says Rosenberg.
Michael W. Robbins
Traduction
Les origines de l’Humanité.
Les êtres humains sont tous tellement étroitement liés que la population de la terre entière montre moins de diversité génétique que dans un petit groupe de chimpanzés. C’est presque comme si nous étions tous venus de la même ville - et peut-être le sommes-nous. Cette année, les généticiens ont annoncé que chacun de nous est descendu d’une population composée de seulement 2.000 chasseurs ayant habité en Afrique du Nord il y a 70.000 à 140.000 ans. Si l’analyse le confirme, elle soutient la théorie controversée hors de l’Afrique que les Homo-Sapiens ont évoluée en Afrique avant leur migration vers d’autres continents.
Ce scénario est basé sur une étude par Marcus Feldman, un généticien à l’université de Stanford ; Noah Rosenberg, un biologiste informatique à l’université de Californie méridionale à Los Angeles ; et Lev Zhivotovsky, un généticien à l’Académie russe des sciences à Moscou. Ils ont examiné il y a peu, des fragments communs d’ADN appelés microsatellites. Ces marqueurs ont été trouvés chez chaque personne. "Nous avons employé 377 marqueurs qui sont généralement situés dans des régions non codées du génome, ceux qui sont susceptible d’être neutres, qui n’ont pas d’implication avec la sélection naturelle," explique Rosenberg. La beauté des microsatellites est qu’ils mutent fréquemment et à un rythme régulier, permettant à des scientifiques de déterminer quand a eu lieu la première séparation de population humaine. L’étude de ces mutations, qui s’est faite sur un échantillon de 1.056 individus groupés dans 52 groupes de population autour du monde, a permis aux chercheurs de tracer les vagues successives de la migration en Europe, en Asie, et Amériques après que les premiers chasseurs quittèrent l’Afrique. "Nous essayons maintenant de confirmer ces résultats en employant différents modèles de la façon dont l’évolution a eu lieu," dit Rosenberg.
Michael W. Robbins
Source : Discover N°25 de janvier 2004