pollution santé humaine et environnement

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 19 Jan 2006, 07:53

dans le Figaro:

a écrit :

[center]Leucémies de l'enfant : les insecticides en accusation[/center]

Une nouvelle enquête française vient de montrer un lien entre l'usage d'insecticides domestiques (biocides) et ces cancers pédiatriques. Une hypothèse encore controversée.

Martine Perez
[18 janvier 2006]

POURQUOI certains enfants souffrent-ils de leucémie ? A ce jour, aucune cause précise n'a été identifiée. Pour comprendre l'origine de ce cancer de l'enfant heureusement rare (environ 400 cas annuels en France), l'équipe de Jacqueline Clavel (INSERM, unité 754), s'est lancée en 1995 dans une vaste étude dite cas témoin. Celle-ci visait à interroger longtemps et de manière très précise sur leur mode de vie, 280 mères d'enfants atteints de leucémie et de comparer leurs réponses à celles d'autant de témoins (des mères d'enfants de même âge et de même sexe hospitalisés dans le service de traumatologie). L'objectif était de mettre en évidence des facteurs de risque propres aux enfants leucémiques.

Ces dernières années, plusieurs analyses de cette même enquête ont déjà été publiées. Ainsi elles ont déjà permis par exemple de souligner le rôle protecteur contre les leucémies, de la fréquentation de collectivités (crèches) et des infections précoces dans la petite enfance. Et également, le rôle défavorable de la proximité d'une station-service ou d'un garage, avec le domicile.

Ce nouveau volet de l'étude publié hier (1) se proposait d'explorer le lien entre l'usage d'insecticides domestiques (produits anti-moustiques, anti-cafards, anti-fourmis...) et les leucémies. Ainsi une des questions posées était «Avez-vous utilisé régulièrement des insecticides chez vous, au cours de votre grossesse ou après ?» Une autre question se proposait d'évaluer l'utilisation dans le jardin, d'herbicides, de fongicides, de pesticides. Une autre enfin s'intéressait aux shampoings anti-poux.

Les résultats semblent a priori inquiétants. Ils indiquent en effet que l'exposition à domicile aux insecticides pendant la grossesse et l'enfance multiplie par deux le risque de leucémie de l'enfant. De même pour les pesticides de jardins et pour les shampoings anti-poux. L'étude cependant ne répond pas à plusieurs questions fondamentales : de quels produits s'agit-il ? Quelles sont les quantités auxquelles l'enfant a été exposé ? Par ailleurs, il faut savoir qu'un risque faible même multiplié par deux reste faible. Et vu l'ampleur de l'usage de ces produits, il y a fort à parier que leur impact sur le risque de leucémie, s'il est confirmé, est évidemment limité. Ces conclusions méritent cependant d'être examinées avec attention. «Six études publiées dans les années 90, utilisant des méthodologies similaires, ont toutes mis en évidence un risque accru de leucémie avec les insecticides domestiques», souligne le docteur Florence Ménégaux qui estime que les pouvoirs publics devraient être alertés et réfléchir à des recommandations sur cette question.

Des résultats contradictoires

En revanche, les autres enquêtes évaluant l'effet de pesticides de jardin ont affiché sur cette question des résultats contradictoires. Quant aux risques cancérigènes des produits anti-poux, si largement utilisés chez les jeunes enfants, mis en évidence dans ce travail, ils doivent être interprétés avec précaution, dans la mesure où c'est la première fois qu'ils apparaissent comme un facteur de risque de leucémie.

Catherine Hill, épidémiologiste à l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif, estime que ces résultats doivent être considérés avec prudence : «Les effectifs sont petits et les expositions aux insecticides n'ont pas été vérifiées. Elles reposent sur les seules déclarations des mères. Leurs réponses dépendent de la manière dont elles ont compris les questions. Les mères des enfants leucémiques peuvent avoir répondu différemment des autres.» Même écho en Grande-Bretagne où Ken Campbell (Fond de recherche sur les leucémies) soulignait hier sur le site de la BBC que «le lien entre les insecticides et les leucémies reste controversé».


(1) Occupational and Environnemental Health, 2006, n° 63, à paraître.

canardos
 
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Message par canardos » 01 Fév 2006, 15:12

plus haut dans ce fil j'avais deja évoqué l'empoisonnement massif à l'arsenic de dizaines de millions d'habitants du bangladesh:

L’arsenic empoisonne le Bangladesh: à qui la faute?

malheureusement, ça continue avec peut etre la plus grande catastrophe sanitaire connue:

a écrit :

Le 18 août 2005

[center]Empoisonnement de masse: l'arsenic court toujours[/center]

(Agence Science-Presse) - Le pire empoisonnement de masse de l'histoire fait toujours des siennes. Les usines de décontamination construites au Bangladesh ne seraient toujours pas parvenues à réduire l'arsenic dans l'eau potable à un niveau sécuritaire.

Quelque 35 millions de personnes auront bu de cette eau au cours des années 1970 et 1980, avec des conséquences sur la santé que nul n'ose évaluer avec précision.

Le désastre est né d'une évaluation erronée des géologues britanniques qui, il y a 30 ans, avaient jugé sécuritaires les couches géologiques où devaient être creusés des milliers de puits –creusage aussi massif que coûteux, effectué grâce à un financement international. Ce n'est qu'au début des années 1990 que le haut taux d'arsenic dans ces puits a été soupçonné, à la suite d'une explosion de maladies de peau et de cancers dans l'Ouest du Bengale (région de l'Inde) et au Bangladesh. 
Une poursuite déposée par le Bangladesh contre la Commission géologique britannique (voir ce texte) n'a rien donné. Entretemps, l'ampleur appréhendée de la catastrophe –les effets d'un empoisonnement à l'arsenic peuvent se traduire par une augmentation des cas mortels de cancers des années, voire des décennies plus tard– lui a valu l'épithète de "pire empoisonnement de masse de l'histoire".

Entretemps, quelque 2000 mini-usines de décontamination ont été installées dans les puits, à un coût moyen de 1500$ l'unité. Or, l'épidémiologiste indien Dipankar Chakraborti, qui est aussi, depuis des années, celui qui ne cesse de tirer la sonnette d'alarme dans ce dossier, vient de publier une analyse de 18 de ces usines, provenant de 11 fabricants indiens, allemands et américains. Et il en conclut qu'elles sont incapables de faire ce qu'on attend d'elles: sur deux ans, le niveau moyen d'arsenic est resté à 26 microgrammes par litre, soit plus du double de la norme jugée sécuritaire par l'Organisation mondiale de la santé.

L'étude, qui est récemment parue dans la revue Environmental Science and Technology, ne fait que s'ajouter à un dossier qui, des années plus tard, reste largement ignoré, y compris des groupes de défense de l'environnement, tant son ampleur rend difficile d'imaginer une quelconque forme de solution –au mieux, les dégâts sur la santé seront moins graves que prévu, au pire, il n'y a de toutes façons rien qui puisse être fait pour réparer ces dégâts– ni une quelconque fin à cette histoire.



a écrit :

Le 30 janvier 2006

[center]Ne buvez pas cet arsenic [/center]

(Agence Science-Presse)

L'histoire du plus grand empoisonnement de masse de l'histoire n'en finit plus de finir. Au Bangladesh, où l'arsenic dans l'eau de millions de puits creusés à la hâte dans les années 1970-1980 a irrémédiablement nui à la santé de dizaines de millions de personnes avant que le problème ne soit identifié... des dizaines de millions de personnes continuent de boire de l'eau contenant de l'arsenic!

On avait d'abord cru que l'arsenic provenait de sédiments rocheux situés à une plus grande profondeur que les puits eux-mêmes, de sorte que, logiquement, la fermeture des puits aurait dû éliminer le problème. Mais c'est seulement en décembre qu'une nouvelle étude, réalisée par une équipe américaine de l'Université Stanford, a conclu que l'arsenic provenait en fait de sédiments situés plus près de la surface, ce qui expliquerait que les niveaux d'arsenic soient encore à un niveau supérieur à ce qui est considéré sécuritaire.  Pour en savoir plus sur cette catastrophe écologique et sanitaire:

On ne compte pas les problèmes de santé que peut causer cette présence d'arsenic dans l'organisme d'adultes et d'enfants, et on en a sans doute pour des décennies à mesurer les conséquences qu'aura sur les Bangladeshis l'une des erreurs sanitaires les plus graves de l'histoire.

canardos
 
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Message par canardos » 19 Oct 2006, 08:34

dans infosciences:

a écrit :

[center]Cycle de l'arsenic dans les eaux souterraines du Bangladesh[/center]

Matthew Polizzotto de l'Université de Stanford (Etats-Unis) et ses collègues ont découvert la manière dont l'arsenic contamine les eaux souterraines du Bangladesh. Pour favoriser l'accès aux sources d'eau potable dans ce pays, les organisations internationales avaient lancé dans les années 1970 un vaste programme de forage de puits tubulaires. Cette initiative a certes permis de diminuer les risques de diarrhée, dysenterie, choléra, etc. liés à des eaux de rivière et de mare souillées, mais elle a eu une conséquence aussi néfaste qu'inattendue : un empoisonnement chronique de la population à l'arsenic. Selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 57 millions de personnes dans cette région boivent régulièrement une eau présentant une concentration d'arsenic dépassant les normes sanitaires. Or les scientifiques connaissent mal les processus exacts de cette contamination. La théorie la plus commune désigne des phénomènes d'oxydo-réduction impliquant des hydroxydes de fer comme origine de l'arsenic au niveau des puits (de -30 à -50 m). Mais si ces hydroxydes de fer ont bien été détectés dans les sédiments de surface, ils ne sont que peu présents aux profondeurs où les concentrations d'arsenic sont les plus élevées. Les auteurs de l'étude ont donc effectué plusieurs prélèvements de sédiments dans le district de Munshiganj (Bangladesh) à des profondeurs variables allant de 5 à 60 mètres. D'après les analyses chimiques pratiquées, l'équipe a pu déterminer que le métal est libéré dans les couches sédimentaires supérieures, près de la surface, avant d'être transporté jusqu'aux nappes phréatiques. Ce phénomène serait entretenu par un apport sédimentaire d'arsenic en surface et les cycles redox des saisons sèche et humide.

PNAS / S&T Presse, 14 décembre 05

canardos
 
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Message par canardos » 13 Déc 2006, 17:58

Reach, le projet de directive européenne contre le risque chimique, va enfin etre promulgué, apres avoir été en grande partie vidée de sa substance par les trusts chimiquiers...

a écrit :

[center]L'UE met sous haute surveillance 30 000 substances chimiques[/center]

LEMONDE.FR avec AFP | 13.12.06 |

Après des années de bataille législative et d'un lobbying acharné des écologistes face aux industriels, l'Union européenne s'est enfin dotée, mercredi 13 décembre, d'une législation sans précédent sur le contrôle des produits chimiques. La réglementation Reach doit permettre de passer au crible 30 000 substances présentes dans les produits de consommation courante soupçonnés d'être dangereux pour la santé humaine et l'environnement.

ALLERGIES, CANCERS ET INFERTILITÉ

Mercredi, les eurodéputés ont adopté en seconde lecture le projet Reach, fruit d'un compromis trouvé il y a dix jours entre les Etats membres et le Parlement européen. L'issue du vote ne faisait guère de doute, les trois principaux groupes politiques – conservateurs, socialistes et libéraux-démocrates – soutenant le texte.

Reach, acronyme en anglais d'Enregistrement, évaluation et autorisation des substances chimiques, est tout simplement "la législation la plus ambitieuse du monde pour les générations futures", a déclaré Guido Sacconi, rapporteur du texte et socialiste italien. Car aujourd'hui, sur quelque 100 000 molécules commercialisées dans l'UE, seules celles mises sur le marché depuis 1981 – soit à peine 3 000 – ont été étudiées. Reach va instaurer, sur onze ans, l'enregistrement de quelque 30 000 substances fabriquées ou importées dans l'Union.

Bien que ces produits chimiques soient présents dans tous les objets de consommation quotidienne, tels que les textiles, les produits de nettoyage, les peintures, les appareils électriques ou encore les jouets, leurs effets demeurent inconnus. Pourtant, ces milliers de molécules sont fortement soupçonnées d'être responsables de l'augmentation des allergies et des cancers notamment, du fait de leur persistance dans l'organisme tout au long de la vie. La baisse de la fertilité humaine, observée depuis une quarantaine d'années, pourrait également être expliquée par la présence de certaines substances.

PRINCIPE DE SUBSTITUTION

Reach introduit un changement majeur : ce ne sera plus aux autorités publiques de démontrer la nocivité des produits, mais aux industriels de prouver qu'ils sont sûrs. Les tests de sécurité et l'enregistrement des substances se feront progressivement d'ici à 2018, en donnant la priorité aux plus gros volumes et aux substances les plus préoccupantes. L'industrie a néanmoins obtenu d'être exempte de rapport de sécurité pour les molécules produites ou importées à moins de 10 tonnes par an.

Ces derniers mois, l'ultime controverse a porté sur l'autorisation des substances les plus dangereuses, comme celles qui sont cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction. Alors que les associations écologistes réclamaient que tous ces produits les plus nocifs soient systématiquement remplacés par d'autres plus sûrs, certains pourront finalement continuer à être commercialisés si les risques sont "valablement maîtrisés".

Les industriels devront toutefois prévoir un plan de substitution dès lors qu'une solution de rechange existe. A défaut, ils devront simplement présenter un plan de recherche et développement pour tenter d'en trouver une.

Le Fonds mondial de la nature (WWF), qui réclamait une substitution obligatoire, a déploré une "occasion ratée" pour l'Europe.

"MESURES SANS CONTENU"

Reach a fait l'objet d'un lobbying impressionnant, mobilisant jusqu'aux gouvernements américain et sud-africain. Face à la puissance de l'industrie chimique européenne, qui pèse 440 milliards d'euros de chiffre d'affaires et abrite le numéro un mondial, l'allemand BASF, les ONG ont répliqué par des campagnes spectaculaires. WWF avait ainsi organisé des prises de sang sur des députés européens, prouvant ainsi la persistance de substances toxiques dans leur organisme des années après leur interdiction.

Mardi, l'association écologiste Greenpeace a admis que Reach constituait "un premier pas capital", tout en déplorant que ce texte "risque de n'avoir qu'une portée limitée". C'est un "essai à transformer",  a ajouté Greenpeace.


De son côté, la candidate des Verts à l'élection présidentielle, Dominique Voynet, a condamné des "ajustements sans douleur" et des "mesures sans contenu",  jugeant que "les pressions de l'industrie chimique et le laisser-faire des gouvernements nationaux ont eu raison des impératifs de protection de la santé publique".



canardos
 
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Message par canardos » 14 Déc 2006, 08:18

a écrit :

[center]Fertilité, malformations sexuelles et polluants: des indices inquiétants[/center]

AFP | 13.12.2006 |


Baisse de concentration du sperme, fréquence accrue des cancers du testicule et de malformations génitales masculines, poissons féminisés, alligators au pénis plus court... Les indices s'accumulent pour accuser pesticides ou autres polluants, selon des travaux présentés mercredi lors d'un colloque à Paris.

Les facteurs environnementaux étant multiples et complexes, de longues études sur l'homme restent nécessaires pour fournir des preuves et mesurer les effets sur plusieurs générations, ont expliqué des experts lors des 4es rencontres parlementaires santé-environnement.

Chez l'animal, l'action des perturbateurs endocriniens est largement documentée, comme le résume l'éco-toxicologue Jean-Marc Porcher (Ineris): féminisation d'oiseaux marins liée au DDT, perturbation de la sexualité de poissons par des résidus d'usine à papier, diminution de la taille du pénis chez des alligators du lac Apopka en Floride, féminisation de poissons...

Mais, reconnaît-il, lors d'expositions multiples, "il est difficile de remonter à la substance responsable".

Chez l'homme, une étude danoise avait alerté dès 1992 sur la baisse de la concentration du sperme en spermatozoïdes. "Elle s'est réduite de près de la moitié en cinquante ans", a résumé Pierre Jouannet, responsable du laboratoire de biologie de la reproduction à l'hôpital Cochin à Paris.

On constate aussi, selon le Pr Jouannet et d'autres experts, une augmentation "très nette" de la proportion d'hommes qui ont des cancers du testicules, ainsi que de malformations (hypospadias) du pénis liées à une absence de fermeture de l'urètre.

Autre anomalie plus fréquente chez les bébés, la cryptorchidie (testicules non descendus dans les bourses) qui accroîtrait aussi le risque de cancer des testicules.

Un long suivi en Scandinavie, où l'examen médical des conscrits porte aussi sur la qualité de leur sperme, a permis de comparer l'évolution au Danemark et en Finlande.

La concentration du sperme est meilleure et la fertilité plus élevée en Finlande, même si l'écart tend à se réduire, selon le Pr Niels Skakkebaek (Hôpital universitaire de Copenhague) qui juge difficile d'accuser un polluant précis, compte tenu des expositions multiples.

"Il y a davantage de femmes danoises qui fument ou boivent durant la grossesse", et "plus de produits chimiques retrouvés dans le lait maternel au Danemark qu'en Finlande", dont des pesticides, phtalates, retardateurs de flamme, relève-t-il.

Plus récemment, a été constatée une croissance plus lente du volume des testicules chez les bébés danois que chez les bambins finlandais.

La gamétogenèse, ou production des cellules reproductrices, commence durant la vie utérine puis reprend à la puberté, des phases où toute modification subtile liée à l'environnement peut avoir des effets à long terme.

Des facteurs influant sur les sécrétions hormonales peuvent "perturber la maturation des testicules pendant le développement foetal et néonatal", souligne le Pr Jouannet.

"Ce que nous voyons aujourd'hui peut s'être passé il y a vingt ou trente ans, on verra plus tard l'impact de ce qui se passe aujourd'hui, ce qui est en jeu, c'est peut-être la fertilité de nos petits-enfants", met-il en garde.

Alors que s'accumulent les signes d'altérations des fonctions génitales de l'homme, les "facteurs environnementaux ou liés aux conditions de vie" ressortent comme l'explication "la plus probable".

canardos
 
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