Petro-apocalypse

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par logan » 11 Août 2005, 10:51

a écrit :Le baril de brut flambe à 65 dollars sur forte demande et pannes de raffineries
LEMONDE.FR | 11.08.05 |

Rien n'arrête la flamblée du baril de pétrole. Aux Etats-Unis comme en Asie, il a passé la barre des 65 dollars, mercredi 10 et jeudi 11 août au matin. Les analystes tablent tous sur une poursuite de cette envolée et estiment que les cours semblent maintenant partis pour atteindre les 70 dollars à relativement court terme.

LE BARIL DE BRENT DE LA MER DU NORD À PLUS DE 64 DOLLARS
Sur le New York Mercantile Exchange, le baril de brut pour livraison rapprochée en septembre a grimpé de 1,83 USD pour finir à 64,90 dollars après être monté jusqu'à 65 dollars, nouveau record depuis le début de la cotation à New York de cette variété de pétrole en 1983. Le cours du baril, qui vole de record en record depuis une semaine, avait successivement dépassé la barre des 63 puis des 64 dollars, lundi.

A Londres, le baril de brent de la mer du Nord a gagné 2,12 dollars pour finir à 64,10 USD. C'est la première fois que le brent franchi la barre des 64 dollars depuis sa cotation en 1988. "C'est à la fois les fondamentaux et la spéculation qui influencent le marché, mais surtout les fondamentaux", a commenté Jason Schenker, économiste de Wachovia. Il cite "la très forte croissance économique aux Etats-Unis, une très forte demande d'énergie, des ventes élevées de voitures et surtout de 4 x 4 de luxe (à la très forte consommation d'essence), et une baisse de la production pétrolière russe".

TENSIONS INTERNATIONALES : IRAN, TERRORISME
Les analystes soulignent aussi, à l'instar de Jason Schenker, "les inquiétudes sur la stabilité de l'approvisionnement" provoquées par les menaces d'attentats en Arabie saoudite et par la reprise d'activités nucléaires en Iran, que la communauté internationale soupçonne de vouloir se doter de la bombe atomique. "Il y a beaucoup de tensions internationales avec l'Arabie saoudite et l'Iran", renchérit Seth Kleinman, de PFC Energy. Le marché a ignoré, mercredi, la hausse des stocks de brut aux Etats-Unis annoncée par le département américain de l'énergie (DoE) et l'Institut américain du pétrole.

Le DoE a également signalé une hausse des stocks de produits distillés (diesel et fioul de chauffage), ce qui, en temps normal, aurait apaisé le marché. Mais ces hausses ont été éclipsées par le recul des réserves américaines d'essence rapporté par les deux organismes, qui a mis de l'huile sur le feu en pleine saison haute de la consommation de carburant aux Etats-Unis.

PANNES DE RAFFINERIES
En outre, la hausse des stocks de brut et de produits distillés, la semaine dernière, aux Etats-Unis intervient après plusieurs semaines de baisse des réserves pétrolières américaines, sous l'effet conjugué d'une très forte demande et d'une série de pannes dans plusieurs raffineries. Une fuite est encore survenue, mercredi, dans la raffinerie de BP à Texas City (sud des Etats-Unis), forçant la fermeture d'une unité de production de gazole. Une douzaine d'incidents en trois semaines ont été signalés dans des raffineries aux Etats-Unis, notamment au Texas. M. Kleinman remarque aussi que "depuis trois ans, la consommation d'essence est plus forte en août qu'en juillet", ce qui pourrait accroître la pression à la hausse sur les prix.
En outre, note cet analyste, "il ne semble pas qu'il y ait d'impact causé par les prix élevés sur la demande d'essence. Les gens se plaignent mais n'en conduisent pas moins pour autant !"


Il y a un dossier animé très intéressant
logan
 
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Message par canardos » 02 Jan 2007, 07:11

a écrit :

[center]Étude de l'Académie des sciences des États-Unis - L'Iran a peut-être besoin du nucléaire[/center]

Reuters
Édition du mercredi 27 décembre 2006

Washington -- La volonté de l'Iran de se doter de l'énergie nucléaire peut s'expliquer car ce pays pourrait d'ici huit ans n'avoir plus assez de ressources pétrolières pour l'exportation, selon une étude publiée hier aux États-Unis par la National Academy of Sciences.

L'auteur de cette étude, Roger Stern, chercheur à l'université Johns Hopkins du Maryland, affirme que les investissements iraniens dans le secteur pétrolier n'ont pas permis de freiner le déclin de la production alors que la demande intérieure explosait.

«Je ne dis pas que l'Iran n'aura plus de pétrole dans huit ans, je dis que les Iraniens seront obligés de le garder pour eux», a-t-il déclaré à Reuters. Pour Stern, la chute de la production pétrolière peut rendre «politiquement vulnérable» le gouvernement de Téhéran.

Signe d'angoisse

Les exportations d'«or noir» représentent environ 70 % des revenus de l'Iran. D'ici cinq ans, ces exportations pourraient être moitié moindres qu'aujourd'hui et elles pourraient tomber à zéro d'ici 2015, estime Stern.

«En conséquence, il est possible que la revendication iranienne d'un accès à l'énergie nucléaire soit justifiée, un signe d'angoisse face à la chute prévisible des revenus de l'exportation», écrit le chercheur. «Si c'est le cas, le régime iranien est peut-être bien plus vulnérable qu'on ne le pense actuellement.»

Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté samedi à l'unanimité une résolution qui impose à l'Iran des sanctions affectant le commerce de matériaux et technologies dangereux, en vue de l'amener à cesser d'enrichir de l'uranium, activité qui peut produire du combustible utilisé pour fabriquer l'arme nucléaire.

L'Iran affirme que son programme nucléaire, resté secret durant des années, vise à produire de l'électricité et non à mettre au point des armes atomiques.

canardos
 
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