le clonage reproductif animal

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 02 Jan 2007, 12:00

de l'agence science presse:

a écrit :

28 décembre 2006

[center]Première portée pour CC, le premier chat clonéCC, (Copy Cat de son petit nom),[/center]

le premier chat cloné au monde, vient de donner naissance à une portée de trois chatons, tous apparemment en bonne santé, rapportait le journal britannique The Guardian récemment. Les chatons ont été présentés au reste du monde par des chercheurs de Texas A&M University, après avoir passé une batterie de tests ainsi qu’avoir reçu les vaccinations habituelles.
L'université détient jusqu'ici le record mondial d'espèces clonées, ayant cloné plus d'animaux différents que n'importe quel autre centre de recherche. Ce clonage comprend du bétail, des porcs, des chèvres et des chevaux.

La chatte à l’honneur du jour, CC, est née en décembre 2001 via la même procédure qui a été instaurée par les chercheurs de l'institut Roslin à Edimbourg pour cloner Dolly la brebis en 1997. En gros, du matériel génétique a été prélevé d'une cellule appartenant à un chat tigré nommé Rainbow et transféré dans un oeuf énucléé pour créer un embryon cloné, lequel a été ensuite implanté dans une mère porteuse.

Les efforts investis dans le clonage de CC avaient initialement pour but de paver la voie pour un projet impliquant de cloner un chien bâtard nommé Missy, après que son propriétaire, un millionnaire américain, eut fait un don de 5 millions de dollars à l'université. Le projet, connu sous le nom de Missyplicity, fut abandonné cinq mois plus tard en raison du décès du chien.

La naissance de CC a suscité l'intérêt pour des services de clonage commercial pour des animaux de companie perdus ou décédés et une compagnie a depuis créé six chats clonés pour un prix approchant les 45 000$. Mais l'arrivée de CC a également prouvé que le clonage n'était pas une garantie d'une copie identique de l'animal. Parce que la couleur du pelage se détermine dans l'utérus plutôt que via les gènes, CC ressemblait, en apparence, très peu à sa mère génétique.

Deux des chatons de la portée, nés en septembre, ressemblent étonnament à leur mère, tandis que le troisième a hérité de la fourrure grise de son père, un chat de gouttière tout ce qu’il y a de plus commun, nommé Smokey.

"Nous avons surveillé leur état de santé, et ils sont tous en grande forme, tout comme CC l'a été durant les cinq dernières années," a dit le docteur Duane Kraemer, professeur de médecine vétérinaire qui faisait partie de l'équipe responsable du clonage de CC. "Copy Cat a toujours été un chat parfaitement normal et ses chatons sont de même."

CC n’est pas le premier chat cloné à donner naissance à une portée, toutefois : deux chats sauvages africains ont déjà été accouplés avec succès à la Nouvelle Orléans.

La santé des animaux clonés n'est pas tenue pour acquise par les scientifiques. Le processus du clonage mène à des imperfections dans la manière dont les gènes s'expriment dans l'embryon se développant, ce qui est la raison pour laquelle la vaste majorité des tentatives de clonage échouent. Sur les 87 embryons de chat clonés transférés dans des mères porteuses, seulement deux ont mené à des grossesses, et CC est le seul chat a avoir vu le jour en vie. Dolly la brebis, le premier mammifère à être cloné à partir d'une cellule adulte, est morte prépaturément d'une maladie dégénérative des poumons à l'âge de six ans.

En Grande-Bretagne, rapporte le Guardian, le comité gouvernemental sur les procédures sur les animaux voit d'un mauvais oeil le clonage d'animaux de compagnie, et a recommandé que l'on n'accorde pas de licences pour le clonage commercial. Dans un rapport sur les biotechnologies datant de 2001, il a déclaré que "nulle licence ne sera émise pour des objectifs triviaux, tels que la création ou duplications d'animaux de compagnie favoris, ou d'animaux servant de jouet, d'accessoire de mode de même que tout autre usage de ce genre."

Geneviève Martel

canardos
 
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Message par canardos » 25 Jan 2007, 11:13

Sterd, viens voir! maintenant on a le droit de les manger aussi, ceux la!

a écrit :

Le mercredi 24 janvier 2007

Un caniche cloné par des scientifiques sud-coréens

Agence France-Presse

Séoul


Des scientifiques sud-coréens qui avaient réalisé le clonage du premier chien, un lévrier afghan en 2005, sont parvenus au même résultat avec un caniche, affirme mercredi le Korea Times.

Le clonage du caniche femelle été réalisé à la mi-2006 par l'équipe du professeur Lee Byung-Chun à l'Institut de médecine vétérinaire de l'Université de nationale de Séoul (SNU), selon une source anonyme citée par le journal.

«Le caniche est le cinquième chien à être cloné, mais il s'agit du premier de cette race. Cela marque une nouvelle percée dans le clonage animal», selon cette source.

canardos
 
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Message par Sterd » 25 Jan 2007, 11:14

Y'a rien pour les chats ? :54:
Sterd
 
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Message par canardos » 25 Jan 2007, 11:15

si, plus haut.... :sleep:
canardos
 
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Message par Sterd » 25 Jan 2007, 11:16

:huh1:
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Message par canardos » 05 Fév 2007, 14:14

a écrit :

dimanche 4 février 2007,

[center]Clonage de champions: bienvenue au cheval 2.0[/center] 

Par Frédéric HAPPE

 
BOURG-EN-BRESSE (AFP) - Une société française de biotechnologie, Cryozootech, a présenté dimanche à Bourg-en-Bresse le deuxième cheval de compétition cloné en France, espèrant grâce à la technologie qu'elle a développée sortir l'élevage du "cul-de-sac" que représentent les hongres (chevaux castrés).

Cryozootech, fondée par Eric Palmer, ancien chercheur de l'Inra (recherche agronomique), qui a contribué à la mise au point des inséminations artificielles chez les chevaux, vise à la fois la conservation du patrimoine génétique des champions équestres et l'amélioration de la reproduction.

"La base de notre argumentaire est que les mâles castrés sont un cul-de-sac pour l'élevage, puisqu'on ne peut pas combiner leurs gênes", explique M. Palmer, en marge d'un rassemblement d'éleveurs, dimanche à Bourg-en-Bresse.

A cette occasion, Cryozootech a présenté pour la première fois son deuxième clone, ET-Cryozootech-Stallion, poulain de 7 mois, dont le "princeps" (modèle) n'est autre qu'ET, double champion du monde de saut d'obstacles 1996 et 1997 et meilleur performeur mondial 1996, 1997 et 1998.

Le premier clone, Pieraz-Cryozootech-Stallion, âgé de 2 ans, "copie" du champion du monde d'endurance 1994 et 1996 Pieraz, qui avait été présenté pour la première fois en mai 2006 à Rambouillet (Yvelines), était également présent.

"C'est important de montrer aux éleveurs qu'il s'agit de chevaux comme les autres", note M. Palmer.

D'autant que le monde de l'élevage français semble assez réservé sur l'intérêt du clonage.

"Pour l'instant, il y a débat pour savoir si c'est une avancée ou pas. On est un peu en attente des premiers résultats", reconnaît Michel Levrat, éleveur et organisateur de la manifestation bressane.

"En France, on n'est pas très courageux", relève le fondateur de la société de génie génétique, qui souligne l'intérêt marqué pour cette technologie aux Etats-Unis, "où l'on n'a pas ce genre d'états d'âme". "En Europe, ce sont sans doute la Belgique et les Pays-Bas qui seront les principaux intéressés. Ils sont plus pragmatiques", poursuit-il.

Et pour ceux qui doutent de la fiabilité de la technique, la propriétaire d'ET, Margit Herzau, et le cavalier avec lequel il a amassé tant de titres, l'Autrichien Hugo Simon, affirment tous deux qu'ET-Cryozootech-Stallion a "les mêmes yeux et le même regard (...) et (qu')il aime être caressé aux mêmes endroits" qu'ET.

Mme Herzau reconnaît avoir hésité à accepter le clonage d'ET. Mais "je me suis dit que ce serait bien pour les éleveurs d'avoir les gênes de battant d'ET", souligne-t-elle, en espérant que le clone transmettra "le coeur et le mental" de son cheval.

"Mais le but, c'est de faire encore mieux qu'ET, en croisant les patrimoines" ce qui aurait été impossible sans le clonage, souligne M. Palmer.

Avoir un patrimoine génétique identique à un grand crack n'est cependant en rien une garantie de performance, rappelle M. Palmer. "On estime que les gènes sont environ 35% de la performance d'un cheval. L'environnement, et surtout la relation avec le cavalier, représentent les deux tiers" restants, ajoute-t-il.

canardos
 
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